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letra de lyly - rhyno (fra)

(j’me sens abriter depuis que je me sens habiter par son âme)

j’me sens abriter depuis que je me sens habiter par son âme
qui paie pas le loyer
qui prend mon esprit pour un foyer
et, j’ai pu vous le montrer pour que vous le voyez
si je suis pas joyeux c’est qu’il me manque quelques moyens
ou à ma planète un noyau, ou à sa couronne un joyau
il m’est arrivé tout cе que je mérite
quand j’ai appris qu’еlle était stérile
et que j’avais même pas pu saisir
juste le voir dans ses yeux c’était terrible
voir les choix dans ses yeux, c’était pas comme 2 + 2 = 2
si t’es pas conne, toi + moi = prend toi un (?)

j’ai dû revenir sur tout ce que j’avais promis
j’avais tellement d’amour pour toi que j’en ai vomi
que mon épiderme café au lait avait jaunie
que de temps en temps j’en devenais impoli
t’sais pas ce que je ressens dans les boyaux
j’ai mouillé les yeux et le maillot
le bannir, si faible est le maillon
et finir tout seul dans un royaume
ne pourra jamais qu’avoir le goût de l’arôme, d’un atome
d’un des piques de la rose, d’une défaite qu’on arrose
en échange d’une vie je m’étais dis que c’était le tarot
j’veux juste faire partie de l’histoire d’un gros con
qui a su tuer le papillon dans son cocon
car j’ai dû passer de gars bien à bouffon
juste pour savoir qui j’suis au fond
ca pouvait partir pour un mauvais regard
et ça pouvait partir pour l’humeur d’un tocard
une main à peine levée c’était déjà trop tard
elle se maquillait pas pour elle, pour un cocard

là je retourne en arrière, la voir de l’autre côté d’la barrière
indécise sur une maternité, quitté
c’est pour ça que j’ai choisi la carrière
j’ai choisi la carrière, passé de par terre à la (?)
j’ai choisi de pas te plaire car te détester j’voulais pas l’faire
bannir quelques pensées insalubres
j’ai souri, suffit pas d’un salut
tout ce temps passé qu’il a fallu
il a fallu comprendre à quel point il a valu
qu’à ses yeux je n’étais pas que son avenir
j’étais pas que son mari et j’ai juré sur ma vie
que je changerai pas d’avis
que j’allais la ravir, un collier en saphir
mais, un dealeur de cauchemar pourrait pas lui vendre du rêve
j’écoutais mais je comprenais pas ce qu’elle endurait
j’avais les mots qui de temps en temps l’a rassurait
incapable d’aimer j’ai dû fuir comme un furet
elle était si belle son prénom c’était lyly
c’était la meilleure amie de l’ex à billy
j’ai su qui c’était quand nous deux c’était fini
son regard de braise, son cou sentait la vanille
de temps en temps dehors avec quelques amis
elle aimait les rues mais n’habitait pas paris
elle me faisait tout oublier, je lui ai pas dis

(elle me faisait tout oublier, je lui ai pas dis)

- rhyno fra

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