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letra de andrea - rezinsky

je danse tout nu sous la foudre j’attends une éclaire de génie
est-ce que je fais ça pour l’amour ou juste par simple égoïsme ?
aurais-je douté qu’un jour cette merde attirerait même les filles ?
toucher le cœur des foules leur faire croire que le magnétisme existe
quelques mystères qui me permettent de frôler l’irréel et me préserve de ces vices et pas de quoi faire frissonner l’épiderme
ma démarche est-elle sincère ou se cache-t-elle derrière un tas de concept abstrait, peu de frontière avec mon personnage pastel
peut-être que je veux juste plaire et vous faire tomber sous le charme, aspirer votre amour et le re-vomir dans un freestyle
est-ce que la [?] tour d’ivoire comme si c’était des coups d’un soir ? puis tente de les faire pleurer dans le noir et s’accapare leur histoire
capterais peut-être quelques histoires filantes flottantes dans le vide, des hommes et femmes qui s’aiment pour la vie, mais la vie tombe dans des zones de [?]
est-il encore honnête ? crache-t-il sur la tombe de baudelaire ? à se prendre pour un poète avec l’amour comme seul fond de commerce
éternel retour, reparle de son ex-copine, ressort du tiroir quelques rimes qui feront l’effet d’un l’exomile
goûte un nouveau fruit et p-sse à l’histoire d’après, écrit un nouveau disque et redécouvre l’acte s-xuel

[refrain x2]
et tu cours après la romance, tomber en amour cette savoureuse souffrance
l’incandescence n’a pas le cœur à prendre, on fait pas de plans sur la comète lorsqu’on choisit d’être une étoile filante

c’est un pet-t cœur fragile, très vite épris de la nostalgie, réside en autarcie où seules les oies volatiles le fascinent
il court sans pudeur après les humeurs volcaniques, lui font tourner la tête et ne s’arrête que pour un instant de photographie
besoin qu’on m’aime et que les foules crient mon nom, ça me fera sûrement devenir très con, vieillir aussi mal qu’alain delon
j’reste un éternel enfant perdu dans l’exil qui réside chez les écrivains qui se suicident avant la dernière rime
plus de connexion, je me fais souffrir en quête d’émotions, je demande à ma femme de me tromper pour retrouver l’inspiration
pour s’échapper du vide faut s’accrocher à autrui, on collectionne des vies [?] il y a plus rien qui nous excite
recule pour mieux sauter c’est ce que je fais de mieux tant que l’ancre coule, totalement perdu prolonge l’instant fou avec de grand détour
ça marche tant que je suis saoul, ouais, tant que la nuit me rend accro, avant de retrouver ma vie de ventre mou et ma poésie de k-ssos-pathos
j’essaye d’écrire de belles choses en risquant de finir sado-maso, on verra dans dix ans si j’ai cicatrisé des piqûres de la rose
pour l’instant, je me réveille après qu’elle m’est dit « adieu ». eh benjamin parler des femmes c’est bien, parler avec elle c’est mieux

triste époque où le romantisme est mort, je tente de recoudre sa paire de couille avec une aiguille trempée dans un verre de scotch
en quête d’une rime qui le réanime et j’en perds le fil, impossible de choisir une parmi les milles

- rezinsky

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