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letra de mon héritage - révolution urbaine

[couplet 1 : briganté]
yeah, mon inspi’, mon âme, mon étui et son arme
toutes ces peines qu’on déballe, l’opéra et ses drames
mon équipe, nos fans, comment savoir tout c’qu’ils valent ?
la tristesse et ses charmes, toute cette substance que l’on crame
la débrouille, mes embrouilles pistées par des vautours
la ‘sique : mon recours, ma-ma-ma mort, mon retour
ma vie, ma fille, mon fils, ces lignes
en suis-je vraiment digne ? mon grand-frère et le dîn
ma moitié : ma béquille, ma femme : ma-ma-ma chère
ma loyauté, ma blue magic : ma-ma plus grande richesse
accèderais-je au paradis si j’brave les enfers ?
de vendredi à vendredi, le drame est en herbe

[refrain : briganté]
j’peux pas plier, pas si près
j’ai vu leurs projets, les balles siffler
héritiers d’un trône décimé
à nos futurs liés, nos armes livrées
au supplice de ce monde, j’y arriverai
j’peux pas plier, pas si près
mon dieu, qu’elle est longue l’arrivée
nos futurs liés, nos armes livrées

[couplet 2 : makiavel]
nos vies de bohème, nos vibes, nos poèmes
ma parole, mes valeurs, mes rêves d’un monde meilleur
vos putes, vos coups bas, ma lutte, mon combat
personne n’me trompera, la religion : mon seul contrat
ton sweat, ta paire, mon dieu, ma mère
mon frangin, mon armée, mes ennemis, mes alliés
ma femme, nos fou-rires, mes photos : mes souvenirs
mon blaze : makiavelique, mes coups de gueule, mes délires
ton sh-t, mon herbe, ma suite : ton heure
mes textes et mon œuvre, ma chute : mon œil
le blue : ma team, m-rs-ille : ma ville
tes larmes et mon sourire juste avant de mourir

[refrain : briganté]

[couplet 3 : zino]
yo, à ma grand-mère qu’allah t’aide
ma gamberge et toutes ces nuits p-ssées à la plaindre
à part mon père, qui me fera le rappel ?
rien à foutre d’finir balafré, la vodka cicatrisera la plaie
mon rap, mes disques, mes femmes, mes fils, bref, tous ces trucs à l’ancienne
les ham, le fisc, et tous ces fils de putes m’attendent à l’entrée
ma bonne confiance trop souvent mise entre parenthèses
y’à qu’mon pet-t frère et mon côté match qui ne veulent pas rentrer
en fumette comme ce mec qui chantait “one blood”
dis-leur nico, tous mes couplets posés, one shot
oui j’ai fait trop d’erreurs, oui j’ai fait tant d’fautes
la tête dur, une grande gueule et j’oublie tant d’choses

[refrain : briganté]

- revolution urbaine

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