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letra de maj100% - rem'c

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[intro]
6h38, dixième son, fin du cycle

[couplet 1]
j’ai maîtrisé mes rêves, j’ai méprisé les autres
rien d’anormal
j’écrivais bien j’ai cru qu’ça suffirait pour leur faire la morale
niveau dix-huit, rien n’a changé dans la breuch’
six mois que j’veux faire un nouveau circuit
finalement j’me répète dans un texte qui tiendrait dans ma poche, ah
ouais
rare que des amis s’ajoutent, et les ennemis ça nuit
à mon sommeil quand j’fais ma mise à jour
la solitude m’apprend les bases du seum et du calme
mieux que l’éducation
j’pensais qu’le temps m’aiderait en m’intégrant
mais j’rêve comme à quinze ans sur la fenêtre du car
moi j’ai compris plein d’choses
vos savants parlent de conquête spatiale, ou de fin l’espèce
y’a de quoi s’demander si t’es vraiment spécial
mais je fonce j’ai pas l’choix
j’ai pas forcé le mal, j’ai pas forcé le bien
c’est vrai qu’si j’avais mémoire à deux sens ma vie perdrait le sien, donc
demain je change blaze, demain je change de ville
faut que je change de file, que je change de place
ils combattent les cauchemars, j’ai réparé les miens
pas trop l’choix, j’pouvais pas rêver moins
on m’a dit ça y est c’est la vraie vie mais j’ai quand même regardé mes mains, yes

[pont]
y’a encore une mise à jour
ça recommence à chaque niveau qui s’ajoute
y’a un bug un décalage
qu’est dans ma tête même si l’ennemi la shoote
(et ouais)
y’a encore une mise à jour
(majeur, majeur, majeur)
ça recommence à chaque niveau qui s’ajoute
y’a un bug un décalage
(toute la nuit, toute la nuit, toute la nuit)
qu’est dans ma tête même si l’ennemi la shoote

[couplet 2]
j’ai regardé mes… nan
j’ai regardé mes mains j’ai profité du rêve
j’ai pu casser les liens entre fric et durée
des vestiges d’amitié sous ma cage thoracique
si j’ravale ma fierté c’est pour m’vider du reste
et j’me répète en boucle, et j’me répète en boucle, et j’me répète en boucle
essoufflé sur mes tracks, sans ma rancœur mes poumons seraient vite épurés
fais comme tout l’monde, comme tout l’monde, mais qu’tout l’monde s’évite
stocke la patience avant qu’elle n’se perde
j’base nos plavans sur le feeling, infini, j’retiens que l’essentiel
comme deux amoureux dans une caisse de merde
on n’est que du hasard, y’avait que du bazar dans ma version des gènes, ouais
destin ou volonté : c’est qu’une question d’éch-lle, ouais

[outro]
demain je change blaze, demain je change de ville
ils combattent les cauchemars, j’ai réparé les miens
pas trop l’choix, j’pouvais pas rêver moins
on m’a dit ça y est c’est la vraie vie mais j’ai quand même regardé mes mains
fin du cycle

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