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letra de le début de la fin - reckone

[couplet unique – u-r le ach’]
c’est le retour du mec qui est jamais arrivé
t’as du mal à l’admettre, mais souvent je dis vrai
les nègres jurent sur la mecque comme s’ils y vivaient
pour quelques cacahuètes, sont prêts à tout livrer
m-rs-ille, v’là le temps des vraies choses
garde ta bouteille, garde ton oseille le khey et va crever d’une cirrhose
cacher nos ecchymoses comme une femme battue
négro voilà les aléas de la vie de rue
tout ça est vite vu
on connaît des parrains de la drogue mais beaucoup plus de rois déchus
paw paw paw paw paw ! fait l’arme de guerre
une fois sur deux c’est un como’ par terre
trop de contrats à terme et d’autres me consternent
pute, que peux-tu braquer à part une banque de sperme ?
des valises sous les yeux, prêt pour le charter
j’veux pas rejoindre les cieux, depuis la cité carter
ni du quartier des affaires, quitte à manger des pierres
connaître l’année du chien, mes vœux les plus sincères
paw paw paw paw ! font les tirs du mortier
fuis la bande de gaza si tu veux rester entier
je me suis perdu en pensant comme un rentier
donc les mecs sont dans le building, nous on est en chantier
que tu sois sur le terrain, je te le dis serein
on s’en bat les reins, sais-tu d’où je viens ?
je ne sais que faire, de ton rap pour gouère
qui trip sur nos guerres, ta faim n’a pas de frein
prôner l’islam modérer au nom de l’ouverture
rester voilé pour avoir une couverture
je balaye devant chez moi, balance mes ordures
aux haineux, fils de lâches, militants du sang pur
à part les timp’ et les voitures, les négros se censurent
les rebeus se censurent, très peu -ssurent
les puristes sont trop durs
au fur et à mesure, on s’auto-caricature
dans l’allure et la posture
paw paw paw paw ! fera la révolution
quand le chaos sera la seule solution
las de nos mots, de leurs allocutions
aucune négociation, aucune absolution
les braves ne mendient pas de médailles
tiennent pas compte des détails
se battent pour de vraies choses, suivront jamais le bétail
l’atmosphère est b-st–le, le peuple a les crocs
y’en a que pour ton flow, en impro dans des freestyles
r1 l’état d’esprit, l’ai-je -ssez dit ?
j’veux partir d’ici en -ssumant ma vie
ne jamais me trahir pour une maison de sques-di
ne jamais faillir et finir en son-pri
négros l’as-tu compris ? noiche quel est ton prix ?
que je vende mes lignes si pour moi c’est cuit
et fuir ces hérésies comme un tutsi
hard et imprécis comme un coup de scie
paw paw paw paw ! à la fin de tout
quand les cailloux ne vaudront plus un seul clou
quand les censés deviendront fous
ces fous qui avaient juste de l’avance sur nous
les fracas et les heurts, rythmeront nos pleurs
des efflux de sang, de sueur, pour dernière odeur
les cuves de nos rancœurs, vidées de toute ardeur
plus aucune lueur, présente dans nos cœurs
et tout sera terminé

- reckone

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