a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t u v w x y z 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 #

letra de fumo - raspigaous

dans le fin fond d’un pays que le mauvais temps ne voit jamais
il est une pet-te ville, un bourg, quelques maisonnées
où les habitants, intimement, vivent en harmonie
avec le soleil, l’accent et les légendes du pays
au pied du garlaban, se promène un pet-t paysan
alors qu’à deux pas non loin de là se trouve un pet-t berger
ourouéou gadjo, la rencontre se fit en fumant
vrillés par la chaleur et les couleurs et les cigales du reggae
le berger, prit le premier la parole il invite le paysan à user un peu de ses grolles
viens donc chez moi, j’ai de la gandja qui rend fou !
j’ai même un bambou tant grand qu’on peut le fumer debout

fumo, fumo, fumo, fumo, fumo yeah
(×4)

vite, très vite, la fumée les exite
ils ne résistent pas ni n’hésitent pour la repratique
l’un et l’autre s’invitent, toujours au même rythme
toujours au même rite, la déraison les habite
puis un gros coup de speed, en deux-deux, ils pensent qu’ils vont bouger
“roule un dernier pour la route, on va p-sser par la forêt !”
dans la garrigue, énorme coup de fatigue
ourouéou gadjo ! “tiens une feuille, roule un pet-t stick !”

fumo, fumo, fumo, fumo, fumo yeah
(×4)

nos deux zoulous sont partis pour un moment de délire
dans les argelats et le thym, ils chantent à travers leurs lyres
le soleil couchant, leur sourit en partant
alors pet-t à pet-t ils prennent le chemin qui descend
vers aubagne la gracieuse, aubagne la chaleureuse
aubagne la rieuse, aubagne la merveilleuse
aubagne la lyrique, aubagne la magique
aubagne la ville où on se moque un peu de la logique, mais…
dés que vient six heures, la tradition n’est pas en r-t-rd
tout le monde s’-ssoit sur la première chaise du premier bar
au café des arts, il n’est jamais tard
marius et marcel se fument le premier pétard du soir

fumo, fumo, fumo, fumo, fumo yeah
(×4)

nous le savons tous il n’est nul besoin de goûter à l’héroïne non
nous le savons tous, il n’est nul besoin de goûter la cocaïne, non plus
fume un peu de résine et rejoins les raspigaous
et leur herbe maligne, leur gandja sarrasine
gratte un accord, un peu fort, il te sort le décor de leurs collines
les bongos et la guitare sont un élément primordial
pour bien jouer le reggae, il ne faut qu’un équipement minimal
deux pet-ts instruments, tout le reste vient du dedans
juste l’esprit des cigales qui remonte du garlaban

fumo, fumo, fumo, fumo, fumo yeah
(×4)

momo n’est pas seul à coeur ouvert, c’est un double homme
quand la journée s’enfuit, que le soleil perd sa couleur jaune
momo le sorcier s’emploie à un drôle de rite
dans les couleurs du reggae, et des fumées illicites
il s’abandonne, à la sensimillia il s’adonne
le cannabinnol le rend tout heureux, alors il fredonne
qu’il a de la chance d’avoir les beaux plants, et les doigts verts
mais que son jardin est un pet-t peu trop à découvert
alors il guette, à l’affût du voleur bête, qui osera poser les pieds chez mo le sorcier
alors il guette, à l’affût du voleur bête, qui osera poser les pieds chez mo le sorcier

fumo, fumo, fumo, fumo, fumo yeah
(×4)

- raspigaous

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