letra de lamanif & tetris syzif vs marshall'ombre & arcanes - rap contenders
round 1 round 2 round 3
lamanif & tetris syzif lamanif & tetris syzif lamanif & tetris syzif
marshall ombre & arcanes marshall ombre & arcanes marshall ombre & arcanes
[intro : marshall ombre & arcanes]
– dédicace à l’arène, dédicace à punchmania
nicolas : chanteur pour pédés, saint-laurent-de-mure, money drop, the cover, tout l’monde veut prendre sa place…
– arrête, euh… on s’en branle, j’te jure, on s’en branle
donc, moi, c’est norbert, quarante-cinq ans, fossoyeur à la retraite… euh, non, c’est marshall ombre…
– j’vais faire les douze coups d’midi, bientôt, aussi…
– non, on s’en branle, vraiment, on s’en branle…
voilà, donc marshall ombre, a.k.a. jure devant dieu tu m’as pas demandé un fist
[intro : lamanif & tetris syzif]
– tous salopards
– vous connaissez l’nom du crew ?
– non ? du tout ?
– bah, maintenant, vous connaissez l’nom, du coup
yeah, tous salopards, tetris, lamanif : lamatris, le mot-valise
[round 1 : lamanif & tetris syzif]
fais mes devoirs et tais-toi, dès qu’j’les croise, j’les exploite
et, des fois, j’mets des doigts, et même trois : quel exploit
c’pédé croit qu’c’était toi mais, t’sais quoi ? c’était moi
c’était toi ? quel effroi, j’les déçois, j’les fais boire
j’déverse trois réservoirs d’bière très froide, j’vais t’faire voir les étoiles : évasion
désespoir, fais pas l’con, fais tes choix, écartons l’hécatombe
ces gars font les cartons, z’êtes mal tombé car on est les rois
j’suis lâche et inculte, et j’lâche des insultes
mais, vos battles, ça c-sse pas trois pattes à un canard
ça c-sse pas des briques : ça, c’est moins sûr
car j’ai bien plus de chances de voir un canard à trois pattes c-sser des briques que vous voir c-sser un truc
vous faites un tas d’trucs coquins avec du crottin
c’est une arnaque, ils n’se connaissent même pas
nous, on a plein d’trucs communs ; vous, juste aucun
arcanes et marshall, ils sont devenus copains
parce que ça rime plutôt bien
on vient recouvrir la scène de feu
j’te tab-sse avec un s-xe de vieux
puis j’t’encule avec un sèche-cheveux
parce que j’fais c’que j’veux
et puis, arcanes, on n’est pas sûr qu’il soit g-y
mais sa famille soupçonne qu’il califourchonne
ses amis d’bourgogne
tu fantasmes sur des maçons qui ont les mains dans l’ciment
ouais, mais tu es pas un pédé, hein, t’es juste un garçon qui a des sentiments
“bang, après l’coup d’feu” : ça m’fait bien marrer
ton surnom, c’est “l’fossoyeur” : ah ouais, mince, navré
celui qui creuse des trous : wow, t’es un dingue, taré
ouais mais si, toi, tu creuses, c’est nous qui avons l’flingue chargé
tu creuses la terre pour enterrer les corps qui sont froids
nous, on creuse la terre pour déterrer les fossiles comme toi
j’t’invite à t’faire violer par deux vieilles biquettes
tu portais des perfectos bien avant qu’ça n’devienne vintage
tu es un deuxième vincenz
t’es tellement vieux qu’j’t’ai toujours connu avec des parents morts
et, quand tu as commencé le rap, ça n’existait pas encore
parce que t’as l’âge d’avoir un enfant d’vingt ans
t’as même été millionnaire pendant un temps
en anciens francs
j’connais pas précisément ton âge, désolé de n’pas être plus exact
mais, à une époque où les gens étaient dotés de chevaux, on n’était pas à cheval sur les dates
t’as connu les nineteen, t’as lâché des graf’ dans des blocks
t’as connu les pyramides, t’as gravé des épitaphes dans des roches
t’aurais même connu vaguement l’époque où l’on peignait des vaches dans des grottes
time
[round 1 : marshall ombre & arcanes]
alors, comme ça, ici, y’a qu’toi qui a des couilles pour sodomiser un homme ? mais t’es fou, gros
pendant qu’j’chantais avec mon groupe à la g-y pride, toi, t’étais où, gros ?
tu cherchais des cl-toris de jeunes chèvres dans ton historique de recherches
tu t’branlais avec le dentier d’mémé devant des rentiers d’pédés
non, non, non, non, tu t’faisais des – j’sais pas, moi – des perfusions d’urine dans des réunions d’tuning
tu t’entraînais à t’lécher les tétons devant des redif’ du téléthon
non, non, non ! tu bossais ton personnage car, après le rc sud, ludovic pichon était au bout de sa vie
tu voulais percer mais le plombier est retourné déboucher les égouts de sa ville
persuadé qu’un jour il deviendrait le mc le plus fou de la ligue
t’es pas super-fisteur car, les seules fois où t’as eu les mains dans la merde, c’est quand tu changeais les couches de ta fille
les couches de sa fille ? bah ouais
lamanif le violeur a une fille ? fils, tu déconnes ?
c’est quoi ton projet ? tu fais des enfants, puis tu les violes ?
d’ailleurs, faudrait qu’t’expliques à mélina
qu’les taches sur l’siège auto, en fait, c’est pas du blédina
accouche, dis-nous la vérité
quand tu baisais ta femme enceinte, avoue, c’est pas elle qui t’excitait
“- ah, ludovic, c’est une fille !
– chouette, nous allons bien l’éduquer.”
“- lamanif, c’est une fille !
– chouette ! un nouveau plan cul régulier !”
ludovic se lève la nuit, lui chante des berceuses à l’oreille
lamanif, lui, s’lève la nuit pour l’enculer dans son sommeil
mais qu’est-ce qui s’p-sse dans ta tête ? immersion
“- ludo, ludo, ludo…
– maman, je t’aime
– chéri, j’t’encule
– finis ton -ssiette
– lèche-moi la quéquette
– enlève tes doigts
– pourquoi tu m’parles de papa ?
– va ranger ta chambre
– pas dans l’placard !
– ludo, ludo !
– papa !
– suce-moi !
– je t’aime.”
wow ! mais c’est grave le bordel, dans ta tête !
t’as eu une enfance infâme, luxation, séquelles
et, aujourd’hui encore, avec ta femme : frustrations s-xuelles
la ceinture de chasteté, ce serait pas elle qui l’a brevetée ?
tu la baises qu’une fois par an : go shawty, it’s your birthday
mais, pouh, t’es qu’un mec lambda, à la base
tu t’es enfermé dans lamanif, tu peux plus t’en échapper
c’est devenu ton alcatraz donc, tout c’que tu dis, tout c’que tu es
ça n’peut plus nous satisfaire, alors regarde-moi bien, ludovic
à l’instant, j’viens d’écraser ta carrière imaginaire
dans les battles, on t’a vu naître, on vient t’remettre les idées en place
t’étais meilleur avec tes lunettes, faut voir la vérité en face
time(alors ? alors ? qu’est-ce qu’y’a ? j’suis pas pédé non plus !)
[round 2 : lamanif & tetris syzif]
(hé, vos meilleures phases, c’est les miennes, hein mais big up)
tu as tellement d’problèmes que, des problèmes, même tes problèmes en ont
dans ta tête, c’est comme une maison close sans enseigne : c’est un bordel sans nom
dans ta tête, vous êtes si nombreux qu’c’est à cause de toi qu’est mort sigmund freud
y’a des blacks, y’a des blancs, y’a des beurs, y’a d’autres gars
y’a tes tantes, y’a mes sœurs, y’a toute une diversité
y’a des variétés et des espèces et des races, et même des rats
qui ont laissé des traces, y’a des mecs vénérables et des scélérats
y’a p’t-être l’éclairage, mais c’est très rare
y’a au moins seize pédérastes dont l’s-xe est très gras
et cetera
y’a des nouveaux venus, des romanichels
y’a même un homme nu qu’a une énorme barbichette
que l’on nommera michel
y’a des immigrés syriens au physique égyptien
des ministres brésiliens qui critiquent les libyens
des sylvie, des sylvain, des philippe, des firmin
et une ligue, des filles biens
en gros, y’a tellement d’fous que j’les compte plus
mais, ça, c’est dans sa tête, dites-vous qu’y’a l’double dans son cul
marshall, tes phases sont splendidement pas drôles
tu t’prends pour un bandit dans la drogue
mais t’as grandi dans la drôme
tu es vraiment l’pire des beaufs
tu collectionnes des aspirateurs, tu es un beauf bof
comme le mari d’la sœur du mari d’ma sœur
tu traînes avec ta bande de vieux anciens qu’t’as connu au lycée
vous faites des courses de 205 turbo customisées
tu crois qu’t’es bon ? ah mais non, c’gars est con
retrouve la raison, t’as vendu ta maison pour des phares xénons
depuis, t’hypothèques tes biens
tu as abandonné tes minots et tes chiens
sur un péage au niveau d’aix-les-bains
tu as tenté d’faire de l’argent sale
ouais, t’as fait des gestes lamentables
t’as vendu des photos du s-xe de ta tante anne
plus des vidéos des scènes de l’attentat
juste pour changer les sièges de ta xantia
eh yo, votre style ne vaut pas trois francs
même pire : il nous doit d’l’argent
parce que notre style est meilleur que le leur
notre team est meilleure que la leur
nos rimes sont meilleures que les leurs
quoi ? y’a pas d’erreur quand on vous fourgue nos rimes tels des pêcheurs
on met toujours des leurres au bout de nos lignes
on rentre dans vos culs comme le cigare à clinton
à washington, on est les rois d’la rime conne
vous, sous vos couilles, y’a la barbe à lincoln
time
[round 2 : marshall ombre & arcanes]
je te tiens, tu me tiens par la barbichette
le premier de nous deux qui rira insultera tetris
– marsh’
– ouais ?
– c’est qui, tetris ?
– bah j’sais pas…
– en fait, sur la carte, y’avait marqué : “arcanes, marshall…”
– ouais, non, mais j’sais pas
mais, t’inquiète, copain, on sait qu’t’es là
alors, explique-nous un truc : ton visage, pourquoi ?
et, explique-nous un autre truc, euh : ton métissage, c’est quoi ?
parler d’tes origines, c’est -ssez confus, j’l’avoue, mais on s’en fout
car, vu ta gueule, une chose est sûre, c’est qu’toi t’as pas été conçu avec beaucoup d’amour
parler d’ta gueule et d’tes origines, c’est aussi flou qu’la conception d’l’univers
t’es turc ? t’as beau travailler tes rimes une confection culinaire
t’es grec ? à trop écouter ton pote parler d’cul, tu t’sens plus p-sser, t’es devenu son infection urinaire
moldave ? mais non, mais non, on s’en fout, on s’en fout
ton groupe devrait s’appeler “m.s.t.”, “m.s.t. ?” bah ouais : “meilleur sans tetris”, wouah, woh, cl-sse
sur beat, tu rappes bien mais, en battle, ludo serait m.s.t, meilleur sans tetris ? c’est ça
j’ai un avis sur tout, surtout sur toi, l’nabot
je sais ! quoi ? il est roumain, oh putain mais, j’t’ai dit : on s’en fout, en plus, il s’appelle arnaud
arnaud ? t’es qu’un babtou fragile au cœur tendre
tellement fragile que, si tu fais un tacle à gourcuff, c’est toi qui t’c-sses la jambe
t’es sur la scène du rc 10, mais fais pas l’fier, poto
ta présence ici fait tache comme du blédina sur l’siège auto
tetris, c’est ton f-cking fardeau
ce sale chien, ce sale bâtard dont toi seul prends la défense #brigittebardot
donc pas d'”bonjour”, garçon, bouge, p-sse ton tour, carton rouge
avant qu’on f-sse ton trou, qu’on t’froisse, qu’on t’c-sse les os, qu’on broie ton cou
les gens disent qu’on va perdre : f-ck la prophétie
les gens disent que t’écris bien : ha, f-ck ta poésie
alors, pet-t écrivain du sud, ce soir, tu vas repartir perdant
nous, on est venu pour boxer, confonds pas marcel pagnol avec marcel cerdan
à m-rs-ille, les femmes pensaient qu’t’étais un puits d’science sans fond
mais elles ont vite vu qu’t’étais vite chiant, impuissant, elles prennent des distances et s’en vont
mais, mais qu’est-ce qui s’p-sse dans ta tête ? immersion
“- arnaud ! arnaud ? … eh, monsieur, ça mord ?
– ah, non, ça mord pas, là, euh…”
putain, on s’fait grave chier, dans ta tête
dans les battles, on t’a vu naître, on revient t’mettre les idées en place
t’étais meilleur avec tes lunettes… eh, mais il a jamais eu d’lunettes ? ouais, c’est bien c’que j’dis
[round 3 : lamanif & tetris syzif]
vieille peste, jeune choléra
tu as fait les end of the weak, les end of the weak ?
les end of the weak… je n’connais pas
tronche de cul, quitte à paraître un peu malhonnête
mais, si arcanes a été champion d’ce truc, j’veux pas connaître
à lisbonne, t’es la honte de ta famille, pourtant, ce sont juste des gens biens
ils auraient voulu qu’tu f-sses comme ton suceur d’frangin : conducteur d’engins
en plus, ton sport, c’est peintre, tu p-sses ton temps à porter plainte
parce que, nicolas fernandez : menuiserie, carrelage, portes et plaintes
le rc, c’est pas l’b.t.p., on n’t’épargnera pas
ne négocie pas tes cachets en paniers repas
dans ton monde imaginaire, les ours deviennent des chèvres
et les ogres bouffent le pied des trèfles pour te chier des elfes : wtf
ton séjour en h.p., j’trouvais qu’c’était la folie, au début sauf que tu t’es fait aussi violer l’cul
par ton horrible codétenu qui est l’sosie d’robert hue
marshall, on va tellement te détruire qu’on t’oubliera comme jean-pascal
comment tu comptes te reconstruire ? quel est ton plan, marshall ?
dans son village, il s’amuse peu, il a plus d’femme, il a plus d’cheveux
mais il s’en fout, il a des phares qui s’allument bleus
dans ton maudit bled, tu t’prends pour stringer bell
mais t’as une mobylette avec un sticker “sh-ll”
t’as beau t’mettre sur ton 31 : polo perfecto, beau gosse peigne, pento
t’auras toujours l’air d’un h0m-‘ prêtre pédo’ sur les photos d’pierre bertho
louvar a dit qu’t’es l’fils de deux lesbiennes, mmh, elles sont mimis, ces lionnes
y’en a une, c’est un missile et, l’autre, c’est missy elliott
t’es le mec qui traite n’importe qui de f-gget
les mc de femmelettes, faudrait vite que t’arrêtes
car t’es parti te mettre en équipe avec
la pire des tapettes
on déverse sur vos femmes notre substance à priori aqueuse
j’fais rigoler leur cl-toris parce que j’ai une trisomie d’la queue
leurs battles : seuls les cas les plus désespérés kifferont
j’peux pas t’faire aimer c’qu’ils font, ils sont du genre à préférer l’ski d’fond
toi, tu vends des baffles d’occas’ ; toi, descends d’l’échafaudage
si on était à votre place, on aimerait être à notre place
time
[round 3 : marshall ombre & arcanes]
pour l’retour de gaïden, le public était refait
pour l’retour de blackapar, le public était refait
pour l’retour de taïpan, le public était refait
pour l’retour de tetris… bah voilà, gros, excuse-moi…
en parlant du public : contre cheef, t’as fait une phase de taré
“rien n’sert de faire des phases intelligentes, le public est stupide, il suffit d’leur faire croire que ça l’est”
le public est stupide ? non, le public est lucide
il est venu voir une fat équipe athlétique, pas des wacks mc pathétiques
v’là l’équipe maléfique : paye de ministres ; -ssedics
tu vois ? ouais, mais le public est venu voir des rappeurs et des tôliers
il est pas venu voir le catcheur préféré des écoliers
toi, t’écris pas, tu pollues comme lorsque coule un pétrolier
tu toucheras l’fond comme erika : c’est ton avenir que j’ai spoilé
m-rs-illais de merde, boissons, glaces, pastis
on est le barça, on s’balade : pet-ts ponts, p-sses à dix
faut pas qu’tu nous f-sses la bise, une phase pour qu’j’t’aplatisse
“un poing dans le cul d’un barbu, ça donne un sala-fist”
c’était donc ça, l’affiche ? t’as rien d’un kamikaze, t’es pas hardcore
quand tu rappes, j’m’endors, pire : j’pique du nez comme un j-ponais à pearl harbor
toi, t’es un rappeur de merde, et j’te l’dis amicalement
a capella, ok, t’es marrant mais, sur un beat, t’es comme un trader bourré, mec : tu fais des mauvais placements
à traiter les noirs, les juifs, les arabes et les pédés, pour toi, ça sent la poudre
avec tes blagues salaces, tu vas finir comme m-rs-llus wallace avec une boule rouge dans la bouche
coup d’babouche sur ces deux traînées, vous pouvez l’traiter d’pédé
traiter moi d’vieux mais, moi, j’suis deux fois plus vieux qu’vous, j’suis re-traité
quant à moi, j’vous regarde de haut, comme la bonne merle
alors, m-rs-illais, va niquer ta mère
sur la cane-cane-canebière
m-rs-illais, va niquer ta mère
sur la cane-cane-canebière
– hé, nico, nico
– ouais, ouais ?
– ça fait vraiment démago
– ouais, grave, on est grave des putes, on s’en bat les couilles
– vas-y
– on s’en bat les couilles
– vas-y
arcanes, marshall ombre : on prend les même et on recommence
on nous a prescrit l’talent vous avez perdu l’ordonnance
la dream team s’élève et touche le ciel étoilé
votre binôme n’est pas cohérent, comme une femen voilée
d’un côté, on a un bon clasheur mais qui sait pas rapper
de l’autre, on a un bon rappeur mais qui sait pas clasher
donc, affronter ludo et lui, ça m’dérange pas
mais c’est un peu comme l’eau et l’huile : ça s’mélange pas
tu t’sers d’sa folie et ses vices pour combler tes bars
tu mets son flow à ton service, mais vous vous complétez mal
on n’avalera pas la pilule, vous êtes des sales actrices
fusionne lamanif et tetris, ça donnera rien dans la matrice
time
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