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letra de promesses - raine (rappeur)

[couplet i]
(guerre froide, hm)
ça fait longtemps qu’j’fais plus d’promesses, c’est fragile comme du papier mâché
je surfe sur c’monde ou avant j’avais pas pied
marcher, c’est trop épuisant, courir ça va plus vite, et quand t’y es au moins, c’est fait
ice écoute plus ses démons, moins ses fées
n’importe lequel d’entre nous prend seul ton équipe de connes
j’ai l’niveau des plus grands, juste pas encore leur équipe de com (ta ta ta)
j’ai encore des flashbacks où les petits me cognent
j’ai appris à devenir plus beau qu’ces bâtards pour qu’les clips me collent
j’suis solide comme la pyramide de gizeh
ton meilleur ami est ton pire ami déguisé
j’me mêle pas des crises et j’garde le mood ‘diarabi’
tant qu’ça touche ni à ma thune, ni à mes proches, ni à ma b-tch
pas à m’justifier, j’suis juste pas gentil
j’ai rien promis à personne, j’suis sûr de pas mentir
on restera pas fauchés, dire qu’ce monde est vrai, c’est faux, j’me suis différencié, j’te donne une minute, trouve-moi treize défauts

[couplet ii]
et j’tisse des liens comme si j’faisais d’la broderie, sah
le covid s’propage lentement comparé à la connerie, sah
nique-les, j’suis plus proche du génie que d’la personne bizarre
elle sait qu’j’réfléchis trop, elle veut juste voir mon sonrisa
tu voulais diss mon son, t’as fini par l’mettre en bio, merde
t’as un projet qui grandira pas, ça reste embryonnaire
y en a pour qui la vie sera plus jamais pareille sans breonna
hm, repose en paix breonna
hm, j’suis leonardo, l’esprit va dans huit sens
moi j’suis un grand en puissance, bientôt les actes
j’me vois déjà vieux, new orleans, soixante-dix ans
j’veux tout prendre avec moi, j’remplis bien trop les sacs
tu veux m’diss, j’prévois bien trop les axes
j’suis comme un gros lézard, c’que tu m’enlèves repousse en mieux
on débarque dans l’appart, et tu t’retrouves sans lieu
bientôt j’parcours cent lieues (aaah), bon (aaah)
[couplet iii]
ça fait longtemps qu’j’fais plus d’promesses, aucun de tes collègues se recentre
aucun de mes émois se ressent et aucune de mes journées se ressemble
la musique ça se re-sample, une boucle comme la peur que les peureux sente
l’argent ça fait pas le bonheur, mais je sais que je serais jamais heureux sans
j’ai trimé comme un pakistanais, ça m’rendrait véner si mon taf avait pas pris ct’année
dans ma vida, j’veux pas d’type pas net, va pas faire du rap si t’as pas pris d’tannées
j’vois ces bâtards ricaner, mais c’est à moi qu’la vie sourira
les vrais et les faux c’pas une question de zone, bat la race de voir m-rs-ille ou paris gagner
pas d’buzz à la jordy, les hypocrites j’les maudis
un jour j’aurais le même ordi, un jour j’aurais la même audi
j’avance au milieu des chivatos, pense pas que tous mes couacs se soignent
maintenant j’ai rien contre les cathos, mais j’ai du mal à croire en quoi qu’ce soit, eh
les études t’apprennent pas c’que t’apprend l’cro-mi (rrra)
j’me suis fait tout seul, j’ai dosé l’froid, j’crois qu’j’en ai trop mis (ta ta ta)
j’ai fait des erreurs, sur mon talent j’ai dormi (sheeshhh)
aujourd’hui j’fais plus d’promesses (non), c’est promis

- raine rappeur

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