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letra de rencontre de jeunesse - rager

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[paroles de “rencontre de jeunesse”]

[couplet unique]
je me rappelle encore la première fois que je t’ai r’marqué
tu marquais un bon score, j’me doutais pas qu’t’allais m’embarquer
nouvelle arrivée dès lors tu suscitais mon intérêt
j’n’ai pas pu résister, dehors quelques potes nous ont présentés
pris encore au jeu on plaisantait
s’monter la te-tê sans frapper ma te-por
tu es rentrée sans demander d’accord
j’étais encore ce jeune élève lorsque j’ai posé mеs lèvres sur ton corps
alors le rêve d’un autrе décor
tout d’abord s’élève le début des premiers rapports sans putes
au premier jour tu m’as séduit en un temps record
comme un recours à rebord à l’ennui de la cour
tu m’as fait la cour à tort avant de me jouer des tours
alors naïf et sans ressort, sourd tu m’as jeté un sort
si seulement j’avais su comment il était fort
forcément aux premières heures je te voyais peu
hormis l’après-midi dehors après la classe car on était ti-pe
le type de rencontre qui tape à l’œil
petit à petit qui té-mon le niveau à de nouveau seuils
j’essaie de te revoir le plus souvent possible
je te quitte, tu me manque comme si cette angoisse m’avait pris pour cible
il me semble que pénible est l’attente lorsque tu étais absente
les aiguilles du temps en devenaient lentes
tu t’plantes soudain entre les chemins d’mon quotidien
j’en deviens gue-din
je pense bientôt à toi dès le matin
ce manque m’atteint
peu à peu j’en perds mon teint
attend de te prendre par la main devant l’école pressé du lendemain
c’est certain faut maintenant que je te vois le soir
car j’en ai besoin pour affronter l’ennemi de désespoir
dès qu’j’ai mangé je veux t’avoir le plus auprès de moi
j’ai trop d’émoi et les dangers s’affrontent mieux avec toi
c’est c’que je crois
je me sens bien lorsque t’es dans mes bras
notre relation ira
rapidement dans l’antre de mes draps
avec toi pas de drames, on flâne ensemble sur le macadam
tu es devenue ma flamme, celle qui brule lorsque je te réclame
je m’exclame
avec toi je m’exprime
tu soigne mes états d’âme
lorsque je saigne et déprime
tu t’imprime dans ma vie, j’en vibre et j’en suis ravi
lorsque je te souffle ces mots tu rougis et partage mes avis
mes envies s’animent lorsque tu roule tes formes jolies
tu as gelé mes infimes ennuis durant d’infinies nuits
[transition]
sans trop de bruit tu t’introduit

peu bavarde et discrète
tu es venue d’pays lointain sur le sujet tu reste secrète
par contre au fait
t’avais la sympathie d’mes potes enfaite
on t’kiffait tous autant qu’tu nous faisais rire à s’en taper la tête
tant attentive à nos dérives et tentatives de vivre heureux
je me sentais libre, tu m’rendais ivre et même moins peureux
t’allais où tu veux vers les autres sans aucun problème
avec toi c’était mieux tu représentais l’emblème
du partage même
t’as inspiré mes premiers poèmes
aspiré mes peines quand les rêves partaient en fumée
les feuilles noircies m’comprennent
et ma poitrine s’comprime lorsque t’imprègne mes pensées intimes
ensemble on rime et rame, rassemble du sens entre mes lignes
entre m-rs-ille et paris, tu anime mes vacances
je n’avance plus sans toi, j’souris à tes avances
avant ces fois où j’ai tousser tout ça
tous ces jours à tasser l’amertume au bout des doigts
je partageais les hauts les bas avec toi comme il se doit
on en a fait d’la route à vesqui les keufs et la ne-doi
a n’pas éveiller l’doute aux frontières, toujours rester aux abois
et ces barrières physiques et mentales
a la fois douces et brutales
t’es comme une fleur qui peu à peu aurait perdu ses pétales
et j’en perdais les pédales
en plein dédale du mardi au lundi
avec toi toujours à l’envers surtout après la pause de midi
j’n’ai pas senti venir le revers
et tout c’que tu m’as dis c’est d’essayer d’passer au vert
et cracher les llet-bi de keusses
pardi, t’en voulais toujours plus ou est-ce l’inverse ?
j’maudit les temps qu’on traverse
quand il a plut, prépare toi à l’averse
t’as bouleversé ma jeunesse
certes comblé certaines tristesses
comme les incertitudes
par centaines les nuits d’amertume
blesse alors par habitude j’m’en remettais à ton habitacle
tu perturbais mes études, toujours le même spectacle
je t’inspecte après le départ
craque les fond d’tiroir pour apercevoir cette claque
a travers les revers du miroir
rare, ceux qui n’ont pas du faire la même erreur
qu’on pas vu venir l’horreur du manque à tout horaire
on a du [?] l’honneur
pas eu les nerfs à vifs, j’suis pas donneur de leçon
la griffe m’a eu aussi et sur le son les rimes subissent l’assaut
d’un saut de lucidité
sur certaines vérités
qu’ont irrités mes sens en sont victimes, l’a-t-on mérité ?
lutter face à certains démons communs
comme un aimant dément qui a démonté nos poumons
mais qui est donc cette amante ?
j’espère que la réponse te-mon
a force qu’j’me-fu la fin d’la feuille tu as du cramer son nom
[outro]
nuage de fumée
tu t’en rappelle encore
la première fois qu’tu l’as remarqué
ma ma rage je contiens dans un simple joint
ma ma rage je contiens dans un simple joint
ma ma rage je contiens dans un simple joint
ma ma rage je contiens dans un simple joint
ma ma rage je contiens dans un simple joint
ma rage je contiens
ma rage je contiens

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