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letra de borderline - rabakar

[couplet 1 : vald]
y’a beaucoup de militants fébriles
ainsi que des figurants débiles
ouais y’a des civils sans débit
le genre qu’on réduit en débris
et j’crois qu’je vais finir en zombie à force de checker mon nombril
guetter mon nom, j’k!ll , vous pouvez critiquer mon style
mais j’en suis sûr, c’qu’il me faut c’est juste un but
défoncer des instrus’, bédave, dégueuler des findus
mes missiles en stock
j’baiserai des truies philanthropes, des chaines hi-fi en cloque
si mon avenir file encore
mortel, les t-ss-pé m’ensorcellent
bordel, porcelaine c’est mon corps dès que j’en suis forcé
la force d’heineken apporte la force d’aimer perdre
les formes me forge des peines
la tise déforme les têtes (rire maléfique)
laisse-moi seul tout
mon présent se touche la bite pendant que l’heure tourne
les mecs disent que le rap est mort en tâtant leur pouls
j’suis blanc, mais j’broie du noir, comme si la douleur était leur-cou
mon rer file, et j’vois qu’il y a que là qu’j’suis bien
alligné dans l’axe du rien, j’repense à mes stars, putain !
pas plus tard qu’hier, j’voulais fourrer la pâtissière
devant mon gros veau-cer, ma bite rappelait qu’j’étais qu’un mammifère
et j’ai plus peur du noir, mais j’reste effrayé par ces pantins
ces gens qui r’gardent encore la télé en pensant qu’ils s’informent hein ?
format ; diffusion “spécial esprits formatés”
pour ma dilution j’y penserai avant d’collapsé
alors péper j’ai plus d’idées si ça pue la zeb’
on téj’ les soumis mais si tu l’ouvres tu files à nuremberg
[annule un verre ?] gaffe-fais à ta stache-mou
c’est v.a.l.d comme alias le flow sur un babtou
et penser dépenser, mes plans c’est déranger ces dangers
j’ai décanté mes tords, raison sensée
shym me fait danser…
chez moi peut être qu’on parle mais en fait personne ne s’écoute
on s’rappellera qu’on s’aime au prochain ‘blème qui nous dissout

[couplet 2 : rabakar]
mon compte en banque est vide j’suis rarement content quand j’écris, ta
morale on s’en branle, tu l’vois en contemplant mes clips, ça
fait d’jà longtemps qu’jchante qu’la rue entend mes t-tres
chaque fois qu’j’réunis l’encre et la plume, l’ensemble déchire, nor-
-mal j’suis un élu, digne représentant d’evry dé-
-puté du 91, réputé tranchant et vif-dé
pour la ligne de train tu peux finir en sang, et vite fait
pour l’ami j’te plains, ou donne tes vêtements sans résister
rabakar les barres, à la caméra inch
‘allah qu’ça démarre xth la carera, j’prie
qu’ça marche grave, hélas tou-jours pas d’parrainage fous
l’zoo à chaque syllabe, si la baraka est là, j’couine
suffit d’un coup d’pouce, tous pour un et un pour tous, j’pousse
pull-up ça dj si t’es satisfait qu’la foule bouge
(pull-up ça dj si t’es satisfait qu’la foule bouge)
faire du rap ça fout l’blues, parfois même ça saoûle, cous’
a en être à bout d’souffle, j’ai encore des phases sous l’coude
j’viens remporter la coupe, la tenir haute à bout d’bras
j’suis pas v’nu m’accoupler ou t’faire un numéro de mapouka
en mode de niro j’frappe, j’rappe et les cartouches partent
allez du balai, met-le dans l’boule et file à poudlard
appuye sur la touche play, on entendra l’ouvrage
beaucoup d’jaloux parlent mais leur haleine a comme un goût d’sperme
pédé aucun doute, bang, coupable t’as la bouche pleine
stop tes impostures, t’es qu’un faux-cul, faut qu’tu la boucles mec
là j’suis sur la piste d’entrée, j’flingue, balance un beat cut
mon flow rend les mcs tellement raides dingues qu’ils m’appellent dirk kuyt
j’débite à peine j’kicke, j’suis d’jà sur ta playlist
v’là du rap d’evry anti-bâtard qui tape les fils de
donc évite le fric si t’en mesures pas les risques
j’suis l’meilleur mc, confond jamais ligue 1 et ligue 2
v.a.l.d. en guest, check, j’avais juste envie d’venir tout baiser
maintenant qu’c’est fait, j’vais m’laver l’ustensile

- rabakar

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