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letra de au royaume de mes pensées - r.e.d.k.

[couplet 1: r.e.d.k.]
j’suis sorti de mon cocon, mec, histoire de prendre de l’avance
j’suis venu transformer un flocon d’neige en avalanche
une philosophie cartésienne, avec un talent durable
c’est r.e.d.carpe diem, ou le canon sur la tempe du rap
rap sanglant, j’ramène du neuf, man
j’ai décidé d’rapper sans gants, pour qu’t’apprécies mieux les punchlines
parler de dîn plutôt que parler de dope
car les trains de la perdition circulent sur les rails de c0ke
affamé, je n’peux me contenter des miettes
vu qu’j’ai la dalle, les mc ne sont pas dans leur -ssiette
quoi qu’il arrive, ils avaleront mes phases cul-sec
j’manie la rime et prépare le r.e.d.c-sse-du-siècle
dans ce game, faut pas qu’mon rap tapine
j’ai l’impression qu’ils veulent ma place, cousin, j’ai comme la rage d’un bagdadi
trop d’erreurs et trop de divisions
j’vois pas de beauté dans le mal : il n’existe pas de péché mignon

[refrain: kayna samet]
j’perds pas la foi, et je viens plaider ma cause
parti d’en bas, il faut bien sauver sa peau
sauver sa peau, se courber le dos, triste royaume

[couplet 2: r.e.d.k.]
et souvent je regarde mon âge, l’ami
trente balais : j’crois qu’j’en ai -ssez pour faire un peu de ménage dans ma vie
diminuer mon amour envers le rap
peu à peu l’éliminer, pour le consacrer à la perle rare
mais bon, combien de ruses ? combien d’astuces ?
combien de coups de foudre où, après coup, le courant ne p-sse plus ?
combien de cas honteux ?
combien ont déclaré leur flamme à leur femme, et puis : -fffff- n’ont pas fait long feu ?
combien de pères précoces ?
j’veux pas qu’une merde de l’époque devienne la mère de mes gosses
il est dit qu’elles sont adoratrices de linge
que si l’argent poussait sur des arbres, certaines d’entre elles épouseraient des singes
des macaques démagos, des cravates, des stards-co
des arnaques, tels carla et sarko
après tout ça, je me dois de rajouter
“qui prend mes textes au pied de la lettre, forcément s’fera shooter”
souvent la vie est trash
à l’heure où j’fais ce couplet, à côté, une femme met fin à ses jours du 8ème étage
crois pas qu’j’écris ces phases pour t’émouvoir
faut pas m’en vouloir, si le panorama est triste et crade
pour mille et une raisons, les parents se résignent
à voir leurs gosses quitter la ‘son, pour le réseau, refourguer la résine
moi tu n’me verras jamais jouer les riches
ça serait quasiment drôle, un peu comme si quasimodo jouait les hitch
l’omertà est devenue la loi des halls
et bizarrement, seules les balances ne connaissent pas le poids des mots
mes rimes sont des bastos causant des dégâts rarissimes
en studio, les ingés-son sont des experts en balistique

[refrain x2: kayna samet]

[outro : r.e.d.k.]
bienvenue dans la gamberge d’un homme averti
qui slalome entre les permissions, les interdits
le savoir est prédateur et l’ignorance une proie
au royaume de mes pensées seul le dîn est roi

- r e d k

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