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letra de en vivre libre ou mourir (part 1) - psykup

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en vivre libre, ça veut dire sauver les meubles
chaque jour, chaque chèque est dur
dis toi que la terre est meuble
mouvante, molle même, et qu’elle n’endure pas les coups
qu’on encaisse, dire qu’on nous croit des altesses
sereine, ici, ma tête est pleine de pensées
de pensées si sombres qu’il faudra en dépenser
de l’énergie, de la matière pour éclairer ces peines, ces ombres
arrêter de dire qu’on tombe
arrêter de chanter, de pointer l’erreur
arrêter, menotter, emballer, bâillonner ces idées noires, ces heurts
arriver à l’heure, celle de ceux qui se lèvent tôt
arranger le bonheur pour qu’il rencontre un jour nos maux
sans que quiconque, sans qu’un gros fils en col blanc
nous corrige les vices, nous oriente l’hélice
sans qu’un fils de son père vienne faire sa justice
une musique à risque, il faut que j’immisce, ne faites donc pas vos artistes (?)
y a trop d’argent en jeu
trop de gens qui jouent leur place en mieux
la survie du gîte, le choix de l’élite, en joue le public
toi tu fermes ta gueule et tu joues !
tu joues, tu la cloues et tu refermes bien la porte en sortant du trou
ta gueule, je la fais, ta gueule, tu sais, tu la verras
au primavera, en couv’ des magazines qui parleront de toi
avec mes pubs qui parleront de toi
les mômes parleront de toi
et nous aussi nous parleront de toi
si les ventes baissent, si ton froc tu ne la baisses pas
si tu ne cesses pas de crier au loup
de dire que c’est mal le grand capital, le commerce -n-l
prends ce t-shirt du che, tape sur sarko, tu seras idéal
l’image dégage une certaine forme d’engagement
celle du mouton sans rage, blanc, qui se peint en noir faisant
comme si la contestation était une caution
une attestation de sa politisation
l’artiste est un pion
j’en veux, j’en crève, j’en vis, j’en rage
tant mieux, j’élève mon rang
je sers mon camp, mes images
j’en rêve à deux, j’en meurs en cage
attends, je serre mes pages
je perds mon temps, je me pends
j’en veux, j’en crève, j’en vis, j’en rage
tant mieux, j’élève mon rang
je sers mon camp, mes images
j’en rêve à deux, j’en meurs en cage
attends, je serre mes pages
je perds mon temps, je me pends

i’m not economically viable, viable
i’m just a number inferior to one
near to zero, near to zero
i’m just a piece of sh-t, made of flesh and bones
emptied of ego, emptied of ego
i’m not that reliable, reliable
i’m no-ot, i’m no-ah-ah-ah-ah
i’m no-ot, i’m no-ah-ah-ah-ah

[mc monsieur]
plutôt crever que d’me voir piquer mes plus beaux brevets
par la fox ou n’importe quelle industrie
car à force de respirer vos vapeurs toxiques
je suffoque, frise l’asphyxie artistique
quand ces géants gratteurs de ciel polluent nos vies
je sens que proche est la destruction de notre belle utopie
mc monsieur, déverseur de fiel
de verset en verset, espérant qu’la tendance puisse être inversée
en vivre libre, c’est un peu comme se passer la corde au cou
en sachant dire « merde » au tenant du titre
en équilibre, envie d’en vivre libre
au-dessus de tant de précipices en sachant pertinemment qu’il y a la mort en dessous
je change l’identique par des métamorphoses
hey les gars, réveillons-nous, il faut qu’on se mette à ce morceau
qui nous dit que dans quelques temps, je ne ferai pas la quête à bordeaux
ou bien que l’un de nous, dans l’oubli, dans la tise, nous divise
où seront-elles nos devises ?
quand les fragments de sagesse accumulés jusque là vont calmement disparaître
si mille caresses et flatteries nous atteignent
vite, l’arrêt des discutailleries est obligatoire
plus besoin de justification quand l’émotion brute se fait maîtresse du jeu
écoute d’abord les déesses, pour peu qu’elles chantent juste
va savoir qui les dresse, et qu’est-ce qui les rend heureuse
si tu apprécies le travail, tant mieux tu es réceptif
c’est que tu kiffes les mc chétifs et ballonnés
et les autruches capricieuses
et les boucles à la marcus miler
idéales pour du marc dorcel videur de stylo ou tapeur de cordes
défonceur de fûts, screamers ambigus
tous réunis dans le même but : en vivre libre
ou même en mourir libre
comme fit socrate, quand il but la ciguë
gare aux plis sur ta panoplie de parodie
de bad boy trop lisse comme patrick de carolis
pour parvenir, très poli, tu pars au lit
tu bois du liquide séminal, promotion canopy
on t’affiche, on t’observe, on imprime des posters
de ta cabine pour les gamines qui devant toi se prosternent
on te promène, on te promet des costards et des beaux stades
des cartes postales et une couronne pour ta grosse tête
heureus-m-nt que la merde se mange, heureus-m-nt que la merde se vend
manquerait plus que ta mère se vente, ton goût pour l’amère s-m-nce
tu voudrais me plaire seulement je te déteste et invers-m-nt
tu vends du vent, à chaque vers-m-nt tu prends du ventre
ils t’ont arraché les ailes
tu perds tes bras et ta colonne vertébrale
les fesses pleines de sperme et de rêve, tu te permets de faire le fier
oh boy, on t’admire comme un tas de merde
en vivre libre ou en vivre ivre, de strass et de paillettes
quitte à clamser comme dodi al fayed
j’crois qu’tout est dit
y a pas plus de vie sur mars que sur n’importe lequel de tous tes disques
pendant que tu les brades, les miens je les grave et je les distribue
pendant que tu joues l’athlète sur le net, ma tête je la dissimule
pendant que tes ventes et ton compte en banque augmentent, le mien diminue

[…]
ouais salut c’est le… (?)
vous allez faire un morceau de 10 minutes ?

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