letra de terre promise - psy 4 de la rime
[couplet 1 : soprano]
on nous apprend à être droit comme la tour eiffel, on finit penché comme celle de pise
20 ans, croire être des hommes mais la mentalité porte encore des huggies
demande à prodige namor, on néglige la mort après litige
remord, on pige tard qu’nos torts nous brisent
mes tords, malgré ma soif de vie
les seules gouttes de ma gourde d’espoir partent au bic pour qu’mes potes soient ravis
d’effroyables peurs me montent vu qu’ma montre
– ne m’prêtera pas ses aiguilles pour pouvoir recoudre le temps d’ce monde
me fait perdre en pensée pervers, vu qu’ma vue s’perd vers
toutes ces fesses sur affiches pervers
car j’prends mon pied quand j’ai des air max frère
ou quand j’ai d’la maille car ça m’fait bander un max frère
d’autres langages nous guident, avec les filles on est plus bavard que kit
avec les flics plus bavards que kent
car les balances n’existent qu’en signe astrologique
donc on f-ck c’lui qui tourne chez nous comme dans un parc zoologique
mais quand même, c’est vrai qu’on est des bêtes
mais pas pour plaire à bardot, car on aime plus dieu qu’un mouton, c’est bête
c’est la religion qu’on nous a souscrits
mais viens faire l’malade, c’est pas un suppo, mais un doigt qu’on te prescrit
[refrain : vincenzo]
malgré les épreuves insurmontables toujours les mêmes sur le peloton
ces mecs qu’ont autant de blessure qu’un saut du haut d’un balcon
entre dans le cocon, dans l’œuf, dans l’urne, où les traîtres sont bannis
entre dans le ventre de nos mères pour voir la souffrance et les cris
clous rouillés et bouts de ficelles pour tenir notre cabane en bois
bienvenue dans le nid, dans le berceau, dans les blocs, dans la cave en bois
entre dans le monde parmi les peuples ceux qui se focalisent
– sur nos racines, notre galaxie, notre terre promise
[couplet 2 : alonzo]
etant donné qu’nous sommes que des touristes d’la vie
etant donné que notre corps se loue pour être semblable au décor
1 – jeune et naïf font des sous, ramènent plein d’souvenir
ignore que l’ange douanier fait p-ssé que les prières, agir
2 – j’y pense quand la lune pose cette nappe noire et qu’on p-sse à table
pour manger cette ville, allume tes phares
en guise de chandelles
les voyous et les voyelles sont de sorties mademoiselle, cache l’or, l’oseille
on roule tous sur la jante et ça fait des étincelles qui servent de soleil
– dans un monde froid comme le sang d’un criminel
une génération éduque une autre
les savoir-faire s’font p-sser comme les films “huh” dans nos blocks
rares sont les auteurs-compositeurs de la misère
trop d’mcs interprète car c’est la mode de parler d’la guerre
j’ai pas eu une enfance malheureuse, au contraire
mais c’est plus tard qu’ça dégrade, que tu deviens chien d’guerre
alors tu fumes jusqu’à en devenir asiatique
donc cocu d’la vie l’homme, sans taf, vaut pas un chien car c’est pas fidèle
j’t’explique c’qui doit être vu en image
ça s’peut qu’les personnages sortent de ton écran sous pression d’la rage
a force d’avaler, tu finis par gonfler et t’envoler
comme tous les frères qu’on perd les étés
que ces derniers finissent anges et en s’envolant
– laisse des plumes qu’les poètes des cités empreintent pour écrire quand vient la lune
[pont : alonzo]
plan d’aou city
que tous les frères, les sœurs les habitants sont doté d’une rançon pour l’attente
trop d’temps en détention, l’évasion tente
coupables sans preuve, plan d’aou city
pour tous les gens qui m’ont vu grandir
ces bâtiments, ces murs, ces blocks qui servent de planque quand faut fuir
nos ennemis : -sirène-
plan d’aou city
[refrain : vincenzo]
malgré les épreuves insurmontables toujours les mêmes sur le peloton
ces mecs qu’ont autant de blessure qu’un saut du haut d’un balcon
entre dans le cocon, dans l’œuf, dans l’urne, où les traîtres sont bannis
entre dans le ventre de nos mères pour voir la souffrance et les cris
clous rouillés et bouts de ficelles pour tenir notre cabane en bois
bienvenue dans le nid, dans le berceau, dans les blocs, dans la cave en bois
entre dans le monde parmi les peuples ceux qui se focalisent
– sur nos racines, notre galaxie, notre univers, notre terre promise
[couplet 3 : soprano]
pour mes amours remerciement :
allah, ma, sakina, naima et pour mes mains pleines de ciments
street sk!llz, nouveau philo et puis tous c’qui s’construit
lourd comme des-presque île, tout doucement
pour qu’on reste qui ? flics et soucis, fils excusi
mais j’rap pour informer plus qu’mourousi
uzi vocale chargé au train d’vie
comme un devis oublié sur nos komenes, jusqu’au jour ou crash nos fusils
tous ici en train d’cogiter, les saisies évitée
comme fonzy irrité d’la tchatche
si t’es prêt à écouter c’qu’on a à dire
écoute ceux qu’on jamais eu le permis et d’pouvoir bien s’conduire
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