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letra de fourmilière - primero

[paroles de “fourmilière” ft. isha]

[intro : primero]
yeah
la fourmilière, la fourmilière
hey, hey

[couplet 1 : primero]
assis pieds nus sur la gouttière, va savoir où mes idées vont aboutir
pour m’en sortir dans la fourmilière, j’essaie d’utiliser mes deux-trois outils
un copain qui connaît un type, qui connaît un copain qui connaît un type, ouais
faut juste déclencher un truc, j’ai besoin que d’un téléphone et un bic
ma première paye, j’suis comme un gosse, et j’ai une question qui m’encombre (yes)
garder pour plus tard ou profiter tout d’suite ? j’sais pas t’dire ce qui est le moins con
d’abord un orteil, puis le corps tout entier, dans le vortex, je m’enfonce
au plus je me promets l’impossible, au moins cette promesse est un mensonge
mais pourquoi ai-je tant de mal à demander de l’aide aux amis ?
comme si j’avais échoué, comme si un coup d’pouce allait devenir une dette de la famille
j’crois tellement au karma que j’nettoie le quai en attendant le thalys
est-ce que ça va exaucer mes souhaits ? la réponse ne figure pas dans l’émission de jamy
assis pieds nus sur la gouttière, je regarde où mes idées ont abouti
j’me rends compte qu’il n’y a que le culot qui sépare les vrais génies des abrutis
le copain qui connaît un type, qui connaît le copain qui connaît un type
m’a retéléphoné pour passer un test, il m’a donné une date, j’ai donné un prix
[couplet 2 : isha]
yeah
là, je crois qu’j’vais rouler un spliff, j’demande à l’ingénieur d’faire tourner un beat
la mélodie m’envoûte des orteils aux cheveux, mon dieu, j’ai l’impression d’être sous sédatifs
j’vais jamais tirer l’numéro gagnant, et c’s’ra toujours la guerre entre wallons et flamands
toujours entouré d’garçons épatants (des garçons épatants)
poésie tout droit sortie des égouts, on était en galère, on criait “aidez-nous”
crocheter la serrure, péter l’verrou, comme si mon sang n’était pas assez rouge (pas assez rouge)
c’est l’histoire de ma life (putain, l’histoire de ma life)
la grisaille arrive sur les poils de ma barbe (les poils de ma barbe, la sagesse)
j’vois la daronne vieillir, putain j’ai mal, j’préfère être dévoré par les flammes
je lui parle peu ou j’lui parle pas (oh, tellement j’ai mal, mal)
rien n’est éternel, même pas mon sourire, même pas mes larmes
il m’arrive de sortir tard le soir, j’vais voir mes gars et on drague des femmes
ouais, ouais, faut qu’ça s’arrête, mon gars, j’ai peur qu’ça dégénère
les étudiants caillassent leurs professeurs, les professeurs respectent pas les élèves
t’envoies des p’tits pour brûler des voitures, ils font ça gratuitement, ils s’en battent d’être payés
arnaque à l’assurance, j’connais un type, qui connait un copain qui connaît un type

- primero

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