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a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t u v w x y z 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 #

letra de enorme freestyle de l'entourage en live dans planète rap - planète rap

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[couplet 1 : alpha wann]
les liqueurs de luxe dans l’pichet sont de rigueur
mais j’fais mon job à temps plein, j’ai même plus l’temps de p-sser
guette comme j’use le m.i.c, j’suis un k!ller
laisse les paparazis faire des thunes avec leurs clichés
j’ai négligé les études grave, à la recherche du graal
tous les jours 7 sur 7, tu captes, j’esquive les pincettes du crabe
faut qu’mes poches prennent du gab, le coffre à l’arrière du cab
le style de g-money avant qu’il prenne du crack
certains pour faire p-sser la vie vont taper d’la c
moi, j’suis dans une mazerati
j’fais comme ceux qui croient au jah sél-ssié
j’taffe pendant que d’autres baisent
quelques contacts à la franck lopez
de préférence franco-belges pourraient m’rendre obèse
j’essaie pas d’vivre avec le danger constant
je serai qu’on sera toujours des étrangers et qu’on s’ment
donc je m’accroche à la xxx
les mains sont dans les cahiers
la tête dans l’argent, mif dans l’coeur
y’a grave d’la maille en jeu, j’complote grave tard en che-lâ
mon armoire, un ranch, flingue musique drive by en cheval
toujours pas d’moc-ssins, j’suis dans l’bulding
pète le courvoisier si tu crois qu’on est encore voisins
alors abandonne, v’la les caries, j’veux l’gateau comme anelka
j’suis résolu, sur mon 31 j’prépare les années qui arrivent
dis-moi, ils sont sûrs de quoi ?
j’maitrise les pompes sur deux doigts
pour eux, j’suis king kong
ils veulent pas que j’emmène leurs blondes sur le toit

[couplet 2 : fonky flav’]
blablabla ! ils adorent parler plus que les autres
bienvenu dans le tournoi de la jactance, bienvenu dans la fosse
là où, beaucoup t’attendent pour te jeter des cailloux dans l’dos
là où, si peu -ssument en face te diront : “non, c’est pas nous !”
en gros, ça s’p-sse la pommade quand c’est la mode
puis ça s’rétracte un an après quand est redescendue la cote
c’est dur… l’entourage, on maintient l’cap donc chante avec nous
pour leur montrer qu’leur jalousie nous atteint ap’

[couplet 3 : s.pri noir]
la juge elle te met des peines plancher
je t’avais dis qu’elle est pas commode
donc c’est la même pour les trois-quart
elle te fout direct au placard
tu me parles de politique
je te parle de flics qui tuent dans nos cités
de c-sses, de banditisme
de schlagues intoxiqués, de vraies atrocités
de mecs qui s’attachent à la tâche, qui saccagent ton appart’
ensuite, mon pote, qui s’accaparent ta part
eux aiment l’idée que nos banlieues crament
que ma jeunesse sature et craque
se retrouve dans le bloc pour prendre du grade
forcer de prôner la vente du crack
nous ? du mal à s’attacher aux filles
on peut pas travailler pour le smic
nos crânes mon pote sont saccagés au sh-t

[couplet 4 : jazzy bazz]
file-moi un rre-ve que je décolle, frère
j’me sens plus près d’la maison de retraite que de l’école
tous les soirs j’me bousille mais je n’regrette que de vrais torts
acteur de ma vie avant qu’on me jette dans le décor
j’dois éviter le mesquin, dans ce film ton énigme c’est le destin
peut-être est-ce dieu qui le rédige
et nous prédit peu de belles fins
mes couplets j’les ai trouvé en route, le souffle d’un taureau
on te tape avec des sous-vêtements rouges
tu vois le topo, mec, on roule tricard en coupé dans l’hood
salaire de smicard avec un lifestyle de courtier en bourse
c’est pour mes lèves-tard trop dégoûtés
par les journées sans flouze
on veut l’milliard mais je n’vois que quelques dinars
sous le coussin genre camouflés en douce
j’suis ce prisonnier du ciment, tu devrais parler gentiment
tranquillement, j’ride avec des meufs que j’ai dragué en sifflant
de temps il m’reste peu à vivre, j’laisse mon esprit s’évader
j’écris des pavés inspirés par ceux de ma ville

[refrain 1]
jeunes entrepreneurs, jeunes entrepreneurs
jeunes entrepreneurs, jeunes entrepreneurs
jeunes jeunes entrepreneurs, jeunes jeunes entrepreneurs
jeunes jeunes entrepreneurs, jeunes jeunes entrepreneurs

[couplet 5 : insolent]
c’est un terrain mais, batard, tarde pas à venir l’arroser
paire de nike neuve, les balles pleuvent, aux vrais j’suis adossé
pas besoin d’jouer les gangsters,mes flows, mes phases te transpercent
j’porte mes couilles et l’poids d’mes mots
c’est pour ça que j’ai des grosses lèvres
donc la plume à molière tout ce qu’elle peut m’faire c’est des gillis
black comme un panthère, j’vous xxx au pied du lit
f-ck leurs grand-mêres, je dis que l’esclavage est fini
xxx bananes xxx t’envoie jouer pour ton pays
mental d’acier, tout ce qu’ils peuvent faire c’est jacter sur mon dos
je xxx façon xxx comme les commandos
sur la route beaucoup d’tes-trai, fais bellek aux potos
pour pas lire dans mes pensées, j’enfile un casque comme magneto

[couplet 6 : deen burbigo]
ici la vie défile, on veut que léviter, s’évader c’est l’idée
on a le sh-t et la weed, très tôt pour quitter la ville
très pétés mes gars ne font que débiter
on plane au-dessus d’vos têtes
faut s’réveiller, les gars, j’évite les discothèques
j’veux pas dégainer les armes mais j’fais péter les sapes
pour révéler les ardeurs des pet-tes coquettes
éméché très tard avec le spliff au bec, c’est ma vie d’galérien
comme les actions d’apple jadis, on disait que je valais rien
je traverse le brouillard la brume ne se dilue pas
j’étais poids plume depuis ma plume a pris du poids
j’ai pris du cash, je l’ai aussitôt claqué
j’étais débauché, je me suis réchauffé
en enchaînant les verres de mojito glacé
les promoteurs veulent nos prix au rabais
ces pédés parlent beaucoup trop vite au p-ssé
on a des tas d’affiches à prendre quand les fanatiques attendent
dans les stands tels des toxicos fâchés
bang ! bang ! j’remercie mon public
ouais ! ouais ! tous les gens qui m’écoutent
c’est grâce à vous qu’on avance, grâce à vous qu’ils reculent
un pour le son, deux pour le pécule
frérot tu connais déjà la bande
on les met à l’amende ,on fait la diff
les fans me demandent en photo poto
mais à la banque je suis négatif ! négatif !
négatif ! est-ce que je vais baisser mon froc ? négatif !
des gros pet de beuh je mène une vie d’artiste
et je fais ce que je veux tant que les vrais gars kiffent
frangin je te l’ai déjà dit
j’suis dans cette pute depuis les k!lla bees
m-rs-ille toulon je n’oublie pas nice
planète est à tout le 06

[couplet 7 : espiiem]
ma chérie, je sens que dans ma tête c’est le désordre
tu ne sais pas vraiment qui je suis la nuit
tu me dis je t’aime et, moi, je fais l’mort
tu ne connais pas mon style de vie
j’ai si souvent de la peine et je me résonne
quand j’te vois endormie sans bruit, je file
et je vis la nuit, tu ne t’imagines pas ce qu’il m’arrive
et je rode avec les fauves à l’heure où paris s’éteint
oui je vis la nuit et j’imagine un plan parce que
je veux tout faire pour honorer la parole que j’ai donnée
j’ai promis de t’emmener vers de nouveaux horizons
ma chérie, j’ai envisagé de me salir les mains
profitons vite de l’un de l’autre parce qu’on ne sait jamais
tout ce qui pourrait bien nous arriver demain, han
la nuit, je me parle à moi-même : qu’est-ce que je vais devenir ?
chérie, je le sens que tout ça m’entraîne vers le feu
mais je veux vivre quand il est trop tard
tu te questionnes : « pourquoi est-il autre part ? »
chérie, le soir, je monte sur scène et j’ai l’att-tude d’une rock-star

[refrain 2] ×2
déterminé, déterminé
a t’exterminer une fois ce texte terminé

[couplet : mr franglish]
dois-je xxx savate
xxx
chez moi, xxx de la pommade
et si tu parles mal, une bonne patate près pommettes
les portes, on défonce, faut pas forcer sur la sonnette
xxx pour des biz pourtant pas nets
xxx plaquettes
xxx y’a des stocks de frappe sur des palettes
et j’connais og’s, nino brown
xxx équitable dans la blanche comme xxx
xxx jaloux, b-tches, star
xxx avec une balle dans la tête
xxx
on a notre propre sécurité donc f-ck les crs
j’suis dans les soirées, si y’a du riz, j’ai de la xxx
les hustlers en twingo rêvent du dernier cls, merde
c’est dead, trop déter, mec, il m’faut ma mercedes
yes, mec, le coin est urbain pas rural
si on s’prend des portes, c’est normal que la rue râle
derrière nos #31, xxx
poucave s’est fait cribler, xxx

[couplet : doum’s]
tu veux m’comprendre, mamen
j’veux pas ton flouze mais ta parole
que tu vas pas m’mettre de carotte
même si c’est rare qu’on s’appelle
viens, on vesqui c’bal rempli d’travs et d’zombies
enlève ton masque, guette moi dans les yeuz, pas d’tromperies
hey yo, qu’est-ce qu’y s’p-sse ? t’es plus qu’une coquille vide
tes nouveaux potes t’ont pompé l’âme puis ton biff
y’a qu’les vrais qui savent c’qui s’trament derrière tous nos pics
tu t’reconnais, poto, fais pas ton bourré, -ssume tes propos
menteur, t’es qu’une poupée entre les mains d’geppetto

[refrain 3]
le freestyle, c’est convivial
le freestyle, c’est convivial
le freestyle, c’est convivial
le freestyle, c’est convivial

[couplet : eff gee]
viens pas parler du p-ssé, imbécile, j’pourrais carrément m’fâcher
saches qu’ici ça crée sacrément le son sacrément sacré
j’pourrais m’p-sser de t’en parler, ça c’est dit
tu vas t’le prendre en pleine tête quand le sque-di va vé-ri
j’ai ce truc en plus que seules les miss flairent
j’ai rocké ta ville et tout l’hémisphère
c’est vite fait, bientôt je m’attaque au sud
le rap est une barrière sociale
mais tous mes gars rappent au dessus
stoppez d’faire les cailleras, ça n’sert à rien
si face au gee tu finis face dans l’bitume ça n’sert à rien
ils m’prennent pour un fou quand j’gratte
mes textes dans l’métro tard
car j’fais de grands gestes et j’me prends pour method man
moi j’suis dans le crew le plus important
de la ville la plus importante
yo, j’suis dans le coup, eff giffle dans bouche
dans ma chambre c’est le bronx : j’vis dans le hood
j’brille quand j’doute, j’pleure quand j’ris, j’ris quand j’souffre
j’gratte ces rimes de tête allongé dans mon bain
léger embonpoint, d’la verte dans mon joint
posé dégustant mon vin, j’vends mon pain
j’gagne à 100 contre 1, plus de traîtrise dans mon coin
sandwich jambon-dinde, relax car j’ai plus le temps pour rien

[couplet : jazzy bazz]
la vie est ainsi faite, envier les alliés du système
chaque matinée sur l’pallier, l’cœur habillé de tristesse
les yeux rouges écarlates, rentrant d’une soirée b-n-le
boire et foirer sa life dans l’espoir de croiser la joie
gars, j’te croyais capable, pourquoi tu t’détruis pas comme nous ?
réduits dans des débris d’alcool croyant que dieu pardonne tout
j’attends que les juges de mon âme me cond-mnent
qu’ils se demandent si j’suis têtu ou si j’ai lu le contrat
me convoitant pour que débute un constat immoral
comme mes pensées emprisonnées
dans les cellules de mon crâne
mes gars se foutent de la sentence, toi
quoi la peur, yo, c’est tout c’que t’as dans l’ventre ?
j’me suis retrouvé en présence de la démence
chemin faisant dans l’indécence
la roue tourne mais dans quel sens ?
est-ce qu’on avance ou on recule dans cet enfer ?
le temps nous joue des tours et la roue tourne à l’envers
t’es du-per si tu crois que j’récupère des écus
lorsque j’énumère mon vécu
mec, j’aurais dû faire des études
dans les rues j’erre sans vrai but
la vérité, c’est qu’ça me rend fou
comme ces rageux méprisants
me disant que j’ferai pas de grands coups
j’veux pas d’une vie fade et sans goût
j’craque, des fois j’pète mon câble
sans tromper pour compter du fric comme un expert-comptable
la vie, une pêche frontale
ils font les fiers mais tous mes frères ont mal
pas d’cœur de pierre face aux pierres tombales

[couplet : alpha wann]
j’suis pas encore -ssez riche pour avoir l’temps
d’écouter les critiques sur c’que j’sais faire de mieux
j’crache la pierre, le feu, j’suis d’humeur volcanique
j’aime ce sport mais il m’fait iech’ ce jeu
j’dégaine les nouveaux styles comme la coutume parisienne le veut
y’a trop de haineux et de fous puis y’a les biatchs
pour qu’nos queues tapent leurs boules
elles veulent p-sser sur le billard
toujours pas de disque de platinum, nique, je charbonne
j’ai promis des trucs à mon reflet, faut pas qu’je brise le pacte
tout c’que j’enregistre claque, j’visualise le pactole
j’veux les brunchs, les lunchs, chill au carlton
on s’croirait au flunch, buffet à volonté
ces bouffons avalent tout, s’te plait, ne mixe pas l’don
avec les autres, ils ont des maillots réversibles, aucune p-ssion
ils n’ont plus d’calecon, tout ce qu’il voulait c’est percer vite
laisse un négro faire ses billes de façon excessive
j’mets l’terrain sous occupation
comme moi, tu sais qu’le nerf c’est l’biff

[pont] 2
y’a trop de haineux et de fous puis y’a les biatchs
pour qu’nos queues tapent leurs boules
elles veulent p-sser sur le billard

[couplet : aladin 135]
j’roule un pack de zeb, il atténue mes pensées
j’écoute du rap français et j’aime bien katana de l’u2f
j’gratte pendant des heures car pour le next level
je sais qu’il faut frapper en pleine lucarne
comme cantona de manchester
j’aimerais exceller mais j’fais qu’décevoir ma mère
pour elle, j’suis comme jallet du psg
en gros, j’ai fait trop d’erreurs
j’pense qu’à m’bourrer l’crâne
alors que pour le rap j’ai trop d’aisance
j’ai les connaissances qui font que
j’suis aimé pas les connaisseurs
grand 1 : j’ai mes frangins, ils rappent mieux qu’les an’ienc
grand 2 : j’aime jouer franc jeu soyez-en sûrs, sans censure
pour le grand 3 qui démontrera qu’il y a pas d’semblable
car on connaît les enjeux et on connaît les envieux

[refrain 1]
jeunes entrepreneurs, jeunes entrepreneurs
jeunes entrepreneurs, jeunes entrepreneurs
jeunes jeunes entrepreneurs, jeunes jeunes entrepreneurs
jeunes jeunes entrepreneurs, jeunes jeunes entrepreneurs

[couplet : deen burbigo]
j’ai p-ssé des années à errer dans l’ombre
le ventre creux, j’plaisante peu
un plan de beuh pour calmer, xxx les dents longues
même les gens que je fréquente peu
présentent que j’suis peiné dans l’fond
ils savent xxx sans écouter mes chansons
happé par la weed, je fume et baise pour p-sser l’temps
marqué par la vie, un regard peut te glacer l’sang
j’ai vu l’envers du décor, perdu des proches, perdu des sommes
mais même à l’ouest, j’ai pas perdu le nord
je sais où sont mes vrais frangins
soignaient leurs niches pendant que j’étais en chien
forme, fond et torse bombés à la mort
khey, le rap est à bigo c’que la bombe est à la corse
j’aime quand y’a du del-bor, j’veux entendre mes gars
si j’signe dans une major, ça sera en tant que d.a
j’fréquente des caille et j’fais dans l’détail
j’veux rependre mes phases et faire des ventes légales
si t’achètes pas mes disques, bah, j’vais finir par m’barrer
et si tu veux m’décrire, t’as qu’à définir raz-de-marré
j’rappe pour mes sales gueules, be-bar, face cramée
pet-t prince de l’époque cerrato et d’punchlines hashtaguées
cramé, j’suis pas dans l’business d’la hollande
j’ai eu la chance d’avoir un parcours d’une richesse affolante
j’cotoye l’vice et la violence, développe rimes et -ssonances
depuis que j’ai quitté la provence, on m’adule, on me plébiscite
quand j’étais dans l’sud, ils se demandaient
qu’est-ce qu’il fait ici ? non, je n’suis pas dupe
vas-y doucement quand tu m’félicites
franc avec l’auditeur mais froid avec l’éditeur
j’écoute le rat luciano et l’comprends après des piges
xxx je vis sans limite, fier de mes origines
j’aime l’oseille, le solei, le pollen et les jolies filles
big up à mes toulonnais, mes sudistes en chien
et nique les pré-pubères qui jouent les puristes anciens

[couplet : doum’s]
encore un soir où je tente d’écrire mais ma page reste blanche
peu d’inspi, le ventre vide, il me reste un sachet à vendre
j’me dirige vers le 6, là bas un los-bar m’attend
j’vais m’remplir le bide et l’frigo devant la porte
on se voit, on monte chez los’, la transaction se p-sse en balle
puis j’fonce dans l’trom’, rejoindre tous mes gars en bas
ça roule des cônes ou plutôt devrais-je dire des battes
goûte cette dope qui m’fait relativiser
la cam c’est mal, on l’sait tous mais cela dit j’y vais
f-ck tes probabilités, je tenterais ce paris risqué
il m’faut des pepettes pour graille, j’suis pas du style lève tôt
j’garde ma conscience pour moi donc fais de même, frérot

[refrain 3]
le freestyle, c’est convivial
le freestyle, c’est convivial
le freestyle, c’est convivial
le freestyle, c’est convivial

[couplet : ormaz]
je suis arrivé pour éviter les mystères et t’as liquidé l’humilité ?
pourquoi vérifier si t’as tant d’flair, frère ?
faut se méfier de tout et de rien mais pas couper les liens
seule différence : on voit tes gars s’taire
on compte faire des dégâts, pas à pas l’appât fait des siennes
ce soir, j’ai les nerfs, il faut que j’me vide car j’ai la vessie pleine
et j’insiste même sur le fait que ce putain d’système
m’insupporte mais j’hiberne dans leur putain d’frigidaire
les mains en l’air, j’vais pas parler d’savoir ni d’arme
rivière de larmes, c’est un drame
tirez l’alarme, ma plume aiguise ma lame
réincarnation de duncan macleod
mystérieux comme le loch ness, les coups j’encaisse
le plus rusé d’la tess, j’suis pas fasciné par l’homme
dommage, p-sse la pommade et fais l’ménage
ne fais pas l’mac sinon j’te laisse ma trace
plutôt dans l’ambiance tenace cl-ssique, la technique est maîtrisée
emploie des flows stylés dans l’oreille du mec postiché

[couplet : jazzy bazz]
ma folie évolue dans la cohue bien connue de nos rues
voyez comme le promu est résolu à donner du volume
atomiser l’onu et ses obus d’une époque révolue
j’atrophie les faux culs qui voient
qu’aucune de nos plumes sont communes
j’peux être un malade qui t’arrache la gorge
ou un savant, j’suis cloître dans un capharnaüm
j’écris de longues part-tions mais suis-je en bonne compagnie ?
dans mon crâne c’est un combat
car ma tronche est pleine de contradictions
l’amour ou la haine, le bien ou le mal
la guerre ou la paix, dans ma tête c’est jérusalem
je tiens ou je craque comme celui qui, sous le trac
braque puis détient tout le sac
pet-t, on lui disait: ” taffe et tu obtiendras le bac
ou bien tu deviendras ce barjot qui aime bien trop se battre ”
mais faut bien que t’en f-sses trop
mec, je connais cet état de choc
quand tu prends du recule sur ta vie et qu’ton regard se bloque
dans ma tête, j’vois des bons amis et des renards me mordent
gars, une merde qui te contamine
quand, tard le soir, tu n’dors pas
une course d’obstacle, mon moral est négatif
ai-je besoin d’une thérapie ou d’éradiquer l’chauve là ?
ouais, j’ai pété un câble…
comme un putain de pasteur en train d’baiser une traînée infâme

[couplet : s.pri noir]
va tous leur dire que j’fais du son comme un ler-dea
qu’ici on frac-sse tous leurs beats
et qu’on veut tab-sser leurs flics
on pourrait faire affaire mais à vrai dire
on flaire pas tous vos types, snif snif
ça sent la douille, man, on cautionne pas vos trips
donc on baissera pas notre slip, on consomme des joints nocifs
siffle sous la fenêtre d’un soce en cas d’bagarre ou d’pagaille
flow saccadé, daube saccagée
trop d’macchabés de fougères à la rue marcadet
tu vois de plus en plus de corps entourés à la craie
de plus en plus de cops
et d’pédophiles qui rôdent derrière la crèche
cousin, préviens la presse, tu joues au con, on t’fèle une cote
te règle ton compte et si t’es chaud envoie l’heure et l’adresse
beaucoup tombent, très peu sont acquittés
pendant ce temps là, il m’faut des liquidités pour ma solidité
pas que la mienne mais aussi celle de ma famille
et pour ne pas crier famine
ça vend du hasch ou des amphétamines

[refrain 1]
jeunes entrepreneurs, jeunes entrepreneurs
jeunes entrepreneurs, jeunes entrepreneurs
jeunes jeunes entrepreneurs, jeunes jeunes entrepreneurs
jeunes jeunes entrepreneurs, jeunes jeunes entrepreneurs
retranscription en cours

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