a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t u v w x y z 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 #

letra de beware freestyle - phoenix denja

[couplet 1 – eden eyes]
yo, yo, yo, yo…
j’rap sous l’averse, p-sse entre les gouttes, p-sse entre les coups d’shl-ss et les coups d’grâce de mes adversaires !
ils pensent qu’à br-sser les sous, quitte à s’faire serrer
ici les frères zélés visant le ciel finissent à terre, ferrés
on s’fait perforer la tête par ces porcs fêlés, vénérant l’or
errant dans l’fort comme le père fouras !
eden frappe hyper fort, tête au corps, tête au corps, tête !
en dépit des éph-r-s, crée son cortège !
a plus forte raison qu’on la perd…
exhorter à la mort par la morale à laquelle on adhère
a la guerre comme à la guerre, j’fais mon paquetage
prêt à partir en martyr, à trancher mon artère fémorale !
phénomène paranormal en ville… panam’ part en vrille
j’vois trop d’âmes en peine sur le macadam…
lamentable antenne, fils, on capte pas l’hantise de la street
qui est en crise de la quarantaine !

[couplet 2 – phoenix denja]
sorti d’une fumée d’cendres, j’vais fumer l’sample
comme si j’étais sur un champ d’bataille à humer l’sang !
la brume descend… jusqu’à vous et vos sens sont pris d’dans
arrive le guerrier incandescent : sois prudent !
ma lame alarme l’âme. une larme l’amena…
à combattre la menace, trancher tous les cadenas
les gars tenaces m’obligent à me vé-ner comme dans « blitch »
s’embellit mon flow et traverse les mers sans péniche
comprends-tu qu’le compte-rendu s’ra sanglant ?
les ennemis crieront au ciel, ne f’ront pas semblant !
qu’est-ce qu’il vous reste à faire ? j’suis l’prestataire qui reste infernal, et « faire mal » est dans mes cordes vocales ;
tu restes à terre, man !

[couplet 3 – spike]
on s’dit rappeur sincère, mais d’nos jours on s’fait rare…
trop d’sang sur les murs d’la cave et trop d’censure pour c’qui en sort, enfoiré… y’en a plein l’cul…!
mais on reste convaincu dans l’âme, même quand ça a foiré
on n’s’avoue pas vaincu ! on s’sent plus fort avec ses potes
mais entre nous on s’rend des comptes… (donc)
sans s’en rendre compte, on s’tend doucement…
même entre nous on s’ment tout l’temps…
ça s’sent et c’est constant, mais seulement en est-on conscient ? on s’prend pour des parrains et l’respect des parents fout l’camp !
on n’tourne pas rond et les vrais sentiments s’barrent en courant… c’est trop marrant ! qu’en 2000, même à paris…
trop peu d’mecs s’portent garants ou n’parient sur un gars qu’a la peau marron… mais c’est pour ça qu’ça démarre au… quart de tour
qu’on s’joue des tours de cartes, qu’on roule les dés…
pour 3 euros, on s’fout des paires de tartes dans la tour à dédé
tu veux les 3 zéros et la gold-card ? personne pourra t’aider !
tous des pédés, y t’ferment les portes… pfff
faut s’décider, qu’nos cd sortent, faire p-sser nos idées, l’ambiance est morte dans nos cités…!
y’a l’décor d’merde qui prête main-forte à la morosité
faut qu’on s’démerde et vite les gars… pas qu’on s’emporte !
surtout qu’on évite les merdes et les embrouilles si tu veux qu’on s’en sorte… avant qu’ça saute…
avant qu’ça parte en perte sèche, faut qu’tu sache que
plus on s’sourit mieux on s’porte, et que tous unis…
on défoncera plus de onze portes !

[couplet 4 – l’arme]
si je lève la gauche, c’est pour la street vérité
kick, v.i.p, dans vos lois strictes, t’es ridé…
envie d’vérifier ? le sprint évité, au clic-clic t’es visé, les p’t-ts veulent vite hériter…
speed, irrité, oublie l’estime, l’équité. hostile, équipé, y’a qu’le crime qui paie… le quitter, certains s’plient à l’idée. spleen, alité, mais dans l’regard sont morts comme johnny hallyday…
rêves dilapidés avec le temps on suit, habité par le souvenir d’avoir chanté « happy days » …
l’épiderme ça s’pique. esprit versatile
c’est c’que les mères se disent. et puis merde, ça tise !
ça attise l’amertume, nombreux n’p-ssent pas l’hiver, nan, nan…
y’a pas d’suicide ici ? pfff, balivernes !
on a l’seuhm pire qu’une t-ss’ en crise de rimmel
mais la peine se cache encore mieux qu’un crime de l’hymen !

- phoenix denja

letras aleatórias

MAIS ACESSADOS