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letra de la même scène - phases cachées

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[couplet 1 : cheeko]
j’descends de scène, ce soir j’étais au max, un pote me checke
me dit que c’était cool mais qu’on entendait pas le sax
comme d’hab, j’ai envie d’dire mais t’inquiète, mon pote
on est rodés, on en a vu des pires mais bon là
faut que j’me c-sse, demain j’ai rendez-vous pour l’taff
avant pet-t freestyle télé, mon groupe beatbox en interview
j’vais posé mon cul dans l’tro-mé
juste avant j’avais l’cro-mi dans l’creux d’la main
le public crème de la crème et des mecs cramés
c’est comme ça que j’les aime et j’traîne en rentrant chez moi
m’apercevant qu’la vie qu’je mène me fait craquer
j’veux remonter sur scène, foutre le bordel, mec
t’sais que j’m’enfume la gueule
mais y’a qu’ça qui m’fait vraiment planer
sinon c’est la routine ou la galère, ça tourne en rond
on s’fait des illusions, c’est l’platine ou le salaire
quand l’concert est fini, j’redescends vite, t’sais
j’reprends ma pet-te vie vite fait et j’ai l’blues, frérot

[refrain : d’clik]
hier encore, j’avais l’groove dans la tête, là, j’ai l’blues au réveil
et après chaque scène, c’est la même scène
je sais que j’devrais faire le vide, penser à mon avenir
mais y’a qu’là qu’me sens vivre donc dis moi pourquoi
j’devrais quitter la scène, autant m’briser la tête
car j’rêve de zik et quitte à vivre des aztèques, yo
pourquoi renier ma peine ?
si c’est là que j’rêve de vivre, oui, quitte à risquer ma perte

[couplet 2 : volodia]
j’ai pas sommeil, t’façon l’soleil se lève
encore les flashs des projos dans la vue
quand mes yeux se ferment
les paupières lourdes mais mon esprit cogite trop
pire que le blues du dimanche soir avant la reprise du boulot
toujours la même foutue scène et les acouphènes s’en mêlent
se mêlent aux sirènes d’un paris qui s’énerve
car quand les souris dansent, ici, les chats s’réveillent…
j’visse mon casque et pense à mes emmerdes quotidiennes
mais quand j’me penche sur mon avenir j’me dis juste:
” a quand la prochaine scène ? ”
quelque chose que peu comprennent
on tombe vite amoureux d’elle, c’est ça qu’on est
c’est ça qu’on aime car ça c’est ma vie, mon rêve
quand t’y goûtes, hélas, le reste n’a plus grand intérêt
du tout au tout, en un éclair, la vie ne m’fait plus grand effet
j’la p-sse à faire le banc d’essai en attendant le prochain set
le spectacle n’est jamais pareil
mais à chaque descente, c’est la même scène

[refrain : d’clik]

[couplet 3 : d’clik]
hier encore, j’avais la tête dans les étoiles, les pieds sur scène
la seule adresse qui a su m’mettre dans cet état
plus besoin d’zeb ni même de s-xe
quand j’suis sur scène avec mes gars
hier encore, j’vivais ce rêve mais mon réveil a fait l’ménage
sais-tu qu’une fois qu’le rideau s’baisse
le micro s’tait, le vide m’obsède
car c’est là qu’j’ai trouvé ma place
au risque d’un avenir modeste mais
quand la routine renaît sous spliff de verte, le spleen me guette
a croire que j’vois plus ma vie pareille
depuis qu’je suis sorti de scène
des hauts et des bas, des bides et des bad trips
depuis le départ, on a jamais grillé d’étape
oui, c’est la zik qui guide mes pas depuis que j’ai fixé le cap
mais l’retour à la réalité revient m’gifler le crâne
j’veux vivre de lives et quitter le navire, m’enivrer de b-sses
de rimes et de scratchs, de cuivres et de grattes sur rifs de batterie
mais là l’public est parti donc j’fais qu’ruminer d’la nuit
car c’est dans l’groove et pas dans l’blues
que j’ai su rythmer ma vie

[refrain : d’clik]

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