a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t u v w x y z 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 #

letra de présentation - ph

[intro]
j’veux bien un poil plus de prod, steuplait
top, merci

(ffffffffff)

[couplet]
bonjour, bonsoir, appelez-moi éphé
(le faiseur)
garçon perché qui descend de son pensoir
encore beaucoup d’idées noires
j’suis fier, j’ai mis un peu de lumière
que j’suis allé chercher pour vous éclairer l’histoire
et vous la partager
j’fait souvent à contretemps inspiré par le poisson dans la rivière
(euuuuhh)
encore une information dérisoire
habitués vous, j’ai du mal a trier
j’ai beaucoup d’imagination
j’pleurs l’été, j’ris l’hiver
ça marche à l’envеrs
chaque année j’réitères
en еst né ma fabulation
dans la vraie vie j’suis stressé, (ah ça)
j’marche plus vite que google map ou qu’un militaire
pour les présentations, j’tiens d’mon père
j’aime mille idées, (mille et une)
j’aime milité mais pas m’limiter
du coup, j’ai peur que mes projets soient hors de portée du petit canon d’votre compréhension. (souvent hein)
si j’écris j’ai toujours mon teh
j’aime rapper, chanter, slamer, j’suis bon et j’ai peur de monter
(euh, ça va le mec ?)
tout ça, j’ai décidé d’le conter en son
non-violent
tu m’entendras jamais, au grand jamais
dire “gars, si y a un ‘blem on s’la mets”
j’préfères soigné mon phrasé et ma scansion
mes pensées s’bousculent, (s’bousculent)
depuis toujours, bordel j’en ai saigné
j’ai essayé d’changer mon fonctionnement pour lequel beh
j’avais pas signé, (à qui l’dit tu)
mais le nouveau c’est assassiné, (assassiné)
forcément, [?]
mais ça finit par t’rattraper
comme les conneries d’adolescent laissant
quelques souvenirs, des traumas et une addiction
à c’truc magique qu’on trouve en bas de l’allée
quand t’es trop mal, tu t’mets à l’inhaler
ton poux montes et les vilains rêves partent se balader
tu t’réveilles un jour, addict
et tes p’tits poumons tabagiques se sont fait bananer
la tête ailleurs, ces couleurs dans tes écouteurs
j’y pense, la femme idéale (existe pas) est cuisto et goûteuse
connait ses octaves, rimes
joue du clairon en couleurs
à le regard perçant, vairon
à gauche marron, à droite octarine
c’est une chanteuse perçant rancunes, (pffff, olala)
bon allez, fin de l’idéalisation, c’est clair on délire
c’est pas demain la veille que nous verrons
ce genre de créature tout droit sortie des livres
pourtant j’aime rêver, espérer
j’m’en donne l’autorisation
et même si c’monde n’est pas voué à prospérer
qu’entre les normes et l’anxiété
le bonheur est serré, l’immonde et ses règles
ne rentre pas dans ma tolérisation. (non)
l’état inonde de ses strates
la créativité par le superficiel et les strass
où est charlie, où est ma libellée d’expression, (hein, la quoi ?)
j’grimpe sur l’estrade de la liberté pour en faire une démonstration
au pire, j’prends une taule et j’ris à fond

- ph

letras aleatórias

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