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letra de fermelesyeux - peterpan.wav

[intro]
douleur jusqu’à atteindre l’indolore
solitaire, je ferme les stores
je ferme les yeux, je ferme mon cœur
putain je ne compte plus l’effort
je compte plus les fois où j’ai raté, gratté, flow à sec, pages raturées
mais rien lâché
grandement épaulé par l’atelier

[couplet 1]
la manière d’aborder est bateau
je fais le taff en amont pour qu’elle avale
deux jeux de mots claqués dans la même phrase
ça commence à faire beaucoup
je vois les anges m’implorant à genoux
coup de batte de baseball dans les dents
je suis toujours près de satan
je suis un salaud, les yeux hésitants
au début je devais pas rester longtemps
seul avec léo jusqu’à minuit
on va viser le monde à la 91’s
vive un toboggan au paradis
dans l’bus et l’métro j’écris
d’henri fréville à kennedy
feuille, stylo, bigo, mémo
peu importe
l’inspi’ ouvre la porte
ma plume voit l’avenir
consumer le temps éteint le désir
désirer l’instant dans la ligne de mire

[refrain]
ne m’enlevez pas mon art ou je serais désœuvré
la plume est ma seule arme pour affronter le future p-ssé
(ferme les yeux, ferme les yeux, ferme les yeux)
j’ai baisé la lune, le soleil m’en veux
les étoiles meurent une par une, pas deux par deux
(ferme les yeux, ferme les yeux, ferme les deux)

[couplet 2]
le projet s’est pas fait tout seul
debout à six heure du mat pour être dans la cabine à neuf
p-ssé c-ssé, je veux mettre le destin à neuf
alors j’featuring, j’gratte
dans l’atelier, je squatte
je m’impose deadlines
je veux soigner l’incurable avec de l’aspartame
je troque heures de sommeil contre la seule chose qui me soigne l’âme
le cœur s’ouvre pas après le sésame
la pensée s’arrête pas comme un train en marche
je veux qu’on pousse la réflexion, qu’on se sente
aussi bien au milieu de mon album
qu’entouré des tableaux de rembrandt
je veux un g*nius plus rempli que le bonda de ta daronne
même avec des mots qui manquent
même avec des phrases qui mentent
sur la route de l’artistique
autocritique dans l’angle mort
ou omniprésente
la vie n’est qu’une narratrice omnisciente

[intro 2]
(ok)
allo houston, oui c’est moi
je t’appelle du turfu, y’a blem-pro
à l’aide de mon cellulaire pro
il paraît qu’l’amour compte dans ce monde
donc au cœur, il me faut une thèse-pro
pour mettre les trois points comme westbrook
parle mal et ton nez se broke
je la ken sans l’aimer, la gow se braque
je les laisse dans l’égrégore
mais se dire différent c’est pas scoop
l’underground attire la foudre

[couplet 3]
pas besoin de l’illicite
je ne vois plus de limites
beaucoup de taff pour un peu de talent c’est le deal
crochet lève les voiles
je suis un grand roi mais satan joue les gardes côtes
tant de pensées sans suite
je veux percer sans fuite
l’atelier, peterpan, pan, pan, pan, dans le mile
mes sons me dévoilent
je t’emmène dans les étoiles
je suis pas rappeur, je suis astronaute
zéro pointé, cerveau c-ssé
je veux des millions de benjamin comme dans 4g
la victoire compte pas si t’es dopé
d’une plume acérée je suis doté
pour m’-ssurer d’un dos peu planté

[pont]
je m’endors sous le cielnoir
je m’endors sous le cielnoir (noir)
je m’endors sous le ciel en vrac, je te renvoie à la huitième track
(la huitième track)

[outro]
ferme les yeux, rentre dans mon univers
là où je suis seul comme un astronaute
sans infirmière pour jouer les bonnes notes
l’humain me dégoûte, pan le misanthrope
rimes en béton pour cartonner
le fruit de ma réflexion m’a bien armé
je crois que le beatmaker a tout brûlé
putain l’atelier, il reste plus rien qu’est ce que t’as fait ?
(je suis pyroman)

- peterpan wav

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