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letra de dépression et nouvelles bases - peter nolan

[peter nolan]

quand la tête est pleine la condensation dans mon crâne deviens des larmes dans mes yeux
est redevenu ennuyeux
j’ai déjà fait mes adieux trois fois
je t’es déjà dis “adieux barre toi”
aller dépression perd sa […] fais toi une place dans mon entre
reste blottis contre moi histoire que je perde un peu de ventre
dépression tu m’as pris et tu m’as donné
dépression je t’ai pas abandonné

j’ai p-ssé l’adolescence cloisonné renfermé par le physique
mes potes rigolais de tout le monde, un des seuls blancs de la clique
bien entouré mais seul, même lorsque vos sourires s’alignent
j’oublie pas que l’un [… (seul?)] est proche, lorsqu’on joue avec les limites
insultes et blagues, moi j’m’en fous, j’suis un fou, pas comme vous, j’tient debout
c’que j’disais, mais en vrai j’me déguisait
sang sur les épaules et sur le visage j’avoue que ça aidait pas

une balle […] beau mais affreux
moi j’me s’rais suicider, j’sais pas comment tu fais ? bah j’avance c-sse pas les couilles
l’humour la carapace, à l’époque de carapus
ouais c’est vrai j’ai une sale gueule, mais tu vas faire quoi fils de pute, putain
les habilles d’où la pauvre cailleuse
sous la pluie quand j’me cailler, je chantonner cette berceuse, et j’la posé sur mon cahier, j’imaginais des danseuses, sans amour coeur desséché

j’compte plus les longues minutes p-ssé à faire couler de l’eau sur moi pour essayer d’pas sentir la chaire déchirée
après cette longue période de merde j’ai pris un médoc, un truc radical censé tout changer
quelques effets secondaires, mais j’m’en suis abreuvé, j’ai tout fai sans prêter attention, la dépression, elle v’nait juste de s’installer
et voila qu’j’suis seul sur un plateau, mes faiblesses, parfait, pendant qu’le médoc me soigné, et l’aider cette pute de dépression inséminer
simplement, j’ai voulu 100 fois mourire
une fois j’ai tenté, même ça j’l’ai pas réussis, une tentative, un échec, une cicatrice
la peau qui brûle, j’pleurais en cachette comme une actrice
je crachais, j’joué, j’riais, j’mourait en vrai
j’jetais les tables en cours, sans marquer le manque d’amour
l’enveloppe charnelle dépourvu de beauté sec
la peau -sséché
30 kilos sur la balance, j’ai pas compris ce qui clochait

les même chaussures pendant 2 ans, j’aimais trop être un clochard
tout les jours baroudeur sur mon bmx vert pomme geek, avant qu’ça soit normal de l’être
avec nathan on jouait a la play pendant les repas, puis on allait tous se caler d’vant chez lucas
j’crois qu’c’est là que j’ai arrêter d’être mal
j’ai commencé à écrire sérieus-m-nt, peter à maintenant 14 ans
les histoires d’amours s’enchaînent, les chiennes p-ssent dans mon coeur
j’ai déjà -ssez parlé d’elle
j’ai plus de place, déjà trop de rancoeurt
j’ai aimé, j’ai haïs, j’ai mentis, j’ai promis, j’ai matait le plafond blanc
j’ai réfléchit -ssez longtemps, pour comprendre qui je suis vraiment
depuis j’regarde le plafond blanc et j’comprend qui je suis vraiment
j’ai dis que je voulais être le plus grans dans […]
en vrai j’veux qu’ma mère et une grande maison près d’la mer

[outro]
en tout cas bah la ça va… j’pars sur de nouvelles bases… l’armurade la que vous voyez elle a l’air émoussé, j’vais essayer de réussir, mais j’promet rien…
peter nolan signe la fin, on en reparlera au prochain

- peter nolan

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