letra de 79 ãƒâ 97 - passi
79, voici p-ssi dans la vague pour paris.
ma famille est nombreuse, à babylone on atterrit.
au pays la vie est rude, le voyage est donc le prélude
à l’épisode neg’ ä sarcelles, venu pour faire ses études.
avec lazhiz, crise au fond de la cl-sse, nos places -ssisses,
on baptise nos biz, bêtises, nos premiers vices s’aiguisent.
la 5, les stranges, goldorak en thèmes de jeux,
c’était les jours heureux pour un pet-t re-noi fougueux.
13 ans ti mal, l’époque du centre commercial,
mes magasins préférés étaient prisu et escale.
ca marchait souvent, donc on y allait tout le temps.
t’endens clic-clic, clac-clac-clac pour des bric-à-brac.
internat, après conseil besoin de supériosité,
car les embrouilles, les années, le h i p m’ont chopé.
moins dans le quartier, poussé à aller taper,
j’engrenais les miens à bouger et serrer.
91, premier disque, première part dans les bacs.
92/94, nos tactiques toujours l’attaque.
refrain :
le voici en solo pour un nouvel alb-m,
pour toutes les métropoles mais aussi pour les dom-tom.
traîtres, pourquoi tant de haine, 95 200, c’est la même,
comme dans le p-ssé, il refrappe, “c’est toujours idem”.
p-ssi en solo pour un nouvel alb-m…
années 90, entre fonce-dé, zetla et 16,
les histoires de pèze en dansant sur des braises,
beaucoup trop de foutaises, j’ai souvent vu le chiffre 13
tout en évitant le père lachaise.
les profs, le rap, la rue et les c-cktails molotov,
ont forgé l’altesse “double s” en lui offrant une étoffe.
les t.a.b, la secte, le m.ä, les r.c.a.,
les chauds lapins, la clinique et mon secteur ä.
sarcelles, garges, villiers, p.l.c : là étaient mes pas.
j’ai trimé dans le son, étant ämer et aigre,
règne de la pègre, des nègres intègres.
beaucoup d’ennemis, ça mon pote bugsy te l’a dit.
mais qui veut la peau du p.a.”double s.”i. ?
un mec de ma renommée est ciblé, visé.
j’ai poussé mon ministère en fréquentant le secondaire,
eu des embrouilles, galères, où des balles sifflèrent.
même absent, je veux être de ceux toujours présents.
j’en ai sué, j’en ai à fesser et pour ce tu me connais.
refrain
79 à 97, entre les traîtres, les prises de tête,
y’a eu les choses parties en couilles, les changements de
facettes :
certains ont pris la meumeu comme thérapeute,
d’autres galèrent aller-retour, derrière les barreaux se pieutent.
j’ai commencé avec plein de tigres dans la meute,
de jeunes prédateurs ayant le goût pour l’émeute.
beaucoup, un moment nous ont partiellement quittés,
malheureus-m-nt comme armand, d’autres pour toujours
(respect).
la vie du tié-quar pousse les lascars je ne sais où,
j’ai vécu des sales coups et j’en ai appris beaucoup.
bâtiments a et b, dans les sombres quartiers en zon-pri,
le phénix renaît après qu’on l’ait coupé de sa vie.
j’ai une galère, comme affaire et un jugement j’attends,
pour une histoire où nous sommes tous perdants.
mama, pardonne-moi si ce pourquoi je suis ici,
tous ces diplômes, je n’ai pas conquis.
mama, félicite ton fils, je suis droit dans mes choix,
on apprécie ma voix et mon nom prend du poids.
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