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letra de sur mon banc - paris nest

[refrain]

sur mon banc, j’regarde paniquer les petites vieilles
je remarque qu’la vie c’est des ficelles
enfermé à l’extérieur, est-ce que c’est le banc des accusés? désabusé, d’voir les gens s’amuser des systèmes
sur mon banc, je tourne autour du temps
le goût du sang dans cette aire mais j’encaisse les coups du vents
goulument avaler le présent trop tôt
j’ai sorti mon cahier de rime pour prendre le futur en photo

[le kls]

sur mon banc face aux étoiles
j’observe les passants, ceux sous les ponts cherchant encore une lueur d’espoir
on nous laisse croire, qu’la vie est si facile
la ville lumière est bien plus sombre que ce que l’on imagine
peu d’magie c’est pas la tour eiffel qu’éclaire ma vie
trop de faces cachées l’bonheur est passager j’le vois d’ma place assise
faut qu’je passe la six, trop triste le stress glisse
dans l’attente qu’ma tête s’vide ce gris plombe mon esprit
dur d’s’exprimer, quand l’crime et l’s-xe priment
j’essaie d’vivre voir la vie en rose mais j’reste ce type sceptique
heureus-m-nt qu’jai la zik pour y poser mes larmes
j’y mets l’âme, ma plume s’affine par la suite j’en fait de l’art
et de là, j’reste un homme qui voit large, j’suis moins lâche
depuis qu’l’encre à decidé de remplir mes pages
j’reste un homme qui voit large, j’suis moins lâche
sur mon banc chaque soir, j’m’assois pour calmer ma rage

[refrain]

[falssi]

si le ciel est gris le sol est bleu ? paris marche sur la tête
j’aime observer cette mare de monde, mais l’tsunami assure ma perte
vec une amie j’rappe sur la haine
mes morceaux font souffrir les cieux
mon coeur voudrait ouvrir les yeux mais faudra qu’il assume après

donc je me voile la face et ce monde est beau
pour avancer ça m’arrange j’ai d’la chance
seul mon art voit le fond des flots
sur mon banc, regarde c’que sont les autres?
est-ce que le bon est notre ?
quand cet homme a crié au secours j’ai entendu qu’le son des fautes
viens assieds toi, qu’on regarde ensemble passer le temps
j’espère que t’as l’estomac bien accroché j’ai pas racheté de sangle

lassé de pendre
les tours à perte de vue, comme si c’était ma haie
j’irais bien voir ailleurs mais bon ailleurs qu’c’est pareil

toutes les routes mènent à paris où l’doute anime, où l’âme vrille
où les gens y sont les mêmes épaves, il y a qu’un seul banc dans toute la ville
j’étais sur la digue au sacré cœur, fallait qu’j’use d’un argot
la lampe de la tour eiffel c’est bien plus qu’un phare d’eau

[refrain]

sur mon banc, j’regarde paniquer les petites vieilles
je remarque qu’la vie c’est des ficelles
enfermé à l’extérieur, est-ce que c’est le banc des accusés? désabusé, d’voir les gens s’amuser des systèmes
sur mon banc, je tourne autour du temps
le goût du sang dans cette aire mais j’encaisse les coups du vents
goulument avalé le présent trop tôt
j’ai sorti mon cahier de rime pour prendre le futur en photo

- paris nest

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