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letra de le cinéma - paris nest

[intro]

“pour te dire que je t’aime, moi je me fais du cinéma”

[falssi]

j’me fais du cinéma, j’ai la lune en guise de projecteur
j’suis passé à l’image, j’veux pas qu’tu t’languisses que d’prose et d’fleurs
et tant pis si le temps passe vite, si c’est toi je t’en prie d’dérober l’heure
j’ai posé que d’l’amour pourtant j’avais juré d’défausser l’coeur

yeah, j’projette le film sur ma rétine pour les nombreux spеctateurs dans ma tête
les еrreurs coûtent cher, c’est pas eux qui paient leurs places dans l’affaire
dans ma dette, j’prends ma prose vite, vends cet art aux rimes. l’antagoniste est con, voudrait qu’le feu brûle la magie
pendant que t’es le perso princ-p-l, je sens qu’tu m’reluques par ta mire
on est plusieurs à jouer mon rôle, t’as shooté le plus apathique mais comme t’as les yeux revolver tu prends du recul à chaque tir

[refrain]

“sur l’écran noir de mes nuits blanches
moi je me fais du cinéma
sur l’écran noir de mes nuits blanches
moi je me fais du cinéma
sans pognon et sans caméra
bardot peut partir en vacances
ma vedette c’est toujours toi.”

[blackbelt]

avide de découverte quand le rideau se lève
des sièges rouges comme ses lèvres
la lumière se tamise et mes pensées s’emmêlent
c’est le début du film de nos vies
j’ai du halluciner, c’est pas allocine
pas besoin de vos avis
des méthodes à l’ancienne
j’accoste charmeur en noir et blanc
ce que j’fais en jette donc pas d’erreur
quand je me projette sur grand écran
ca me fume, comme un cigarillo
je brûle, d’impatience, dans ma bulle
ne véhicule qu’un scénario
dans lequel nous nous marrons
mes yeux dans les siens, vairons
a moitié fou, moitié mignon
on verra ce que les siens verront
un dessin détaillé, qui reste à déployer
même dans nos salles sombres
au 3e sous sol, le ciel est étoilé

[le kls]
j’rêvais d’amour, mais c’est pas comme à hollywood
j’suis plus dans la punchline que tout ces long discours
le sentiment se dissout ça m’évitera des soucis
tout aurais changé si j’étais le loup de wall street
mais bon on fait avec, pourquoi l’amour me tétanise ?
pourquoi j’vois pas la vie en rose comme dans titanic?
le temps est rude et sec, dans mon cœur j’garde des remords
l’amour dure le temps d’un automne et s’change en feuille morte
c’est entre deux rives, que naviguait ma passion
elle a cessé d’vivre, bouffée par les poissons
(mais que-ce qui t’anime ?) c’est pas d’chanter sous la pluie
je te promets que si je reste c’est qu’rien n’est accompli

[refrain]

[le kls]
mais gros l’amour c’est chaud, y’a d’quoi se faire des films
c’est percutant, la déception est grande
puis t’renverse comme des quilles
j’connais des gars, qui subissent les dégâts
s’consument comme des cigares
puisqu’ils s’égarent, avec le simple regard d’une fille

[blackbelt]

mon reuf !
séduit démarre, malgré les baffes t’en redemande
frangin…
quand elle est là, ne laisse pas part à tes démons
tu sais les larmes cessent toutes de couler
j’en ai bouffé des doutes
un coeur de pierre qui demande à rouler
pour dédoubler les routes

[falssi]

mais pourquoi si peu de nuances ? obsessions ign0bles
la question rigole
le cœur a ses raisons que la pression immole
l’histoire en reste magnifique tant que tu scrutes le risque d’averses
à tout moment le plus beau film peut devenir le pire navet

[refrain]

- paris nest

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