a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t u v w x y z 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 #

letra de raie publique - pand'or

[couplet 1 – pand’or]
paumée, prise dans l’piège, ma vie part en vrillant d’biais
depuis qu’j’ai transformé les friandises en merde
tout ira mieux quand j’aurais plus besoin d’noircir la feuille blanche
j’me fracture les doigts, tu verras, ma voix traduira c’que j’pense
s’ils veulent que j’change, qu’ils remanient leur france
j’veux mettre ma famille à l’abri pendant qu’ils calibrent leurs plans
j’trouve ça vide de sens, on m’juge sur ma couleur
pour l’heure, dis-leur que j’ai un dealer blanc
que j’suis une beur qu’a étudié cultivée
qui a su s’lever pour aller taffer à 6h30
cesse de jouer les actrices parano, ils parlent de nos cicatrices
mais qu’en savent-ils car quand ça tire sont déjà partis par bateau
pendant qu’on rame en radeau, vas-y pourquoi [vieux ?]
j’rêve en scred de m’faire le pare-brise d’nadine mord-moi-l’noeud
[j’vois ?] dans des patelins, y compris la misère qui gronde au pays
y a qu’l’oseille qui s’monnaye et tous ceux qui comptent obéissent
des complots s’organisent pour qu’on s’comportent comme de bons soldats oui
contrôle ton rôle par ton organisme
y sont drôles, mais pas autant qu’elle est hardcore la vie
rira bien qui rira tout seul, parole d’artiste

[pont]
t’aimes pas les meufs qui rappent, qui t’corrigent
bang bang bang j’suis calamity jane
que je trép-sse si je faiblis, signée la moyennageuse

[couplet 2 – pand’or]
on m’dit pour qu’la maille rentre : faut qu’tu patientes 20 ans
pas l’temps d’attendre, j’veux m’c-sser à caracas quand ça m’chante
j’ai la tête bourré d’résine, j’veux pas d’leur vie toute rétrécie
pour des centimes courber l’échine et cotiser pour bernadette
la république laisse personne faire du fric sans son consentement
pardon si j’plombe l’ambiance mais j’suis comme le montant d’mon compte en banque
et j’suis loin d’c’qu’on pense en france, j’me contente de mon bon sens
pas d’ceux que l’on encense, qui s’disent conscient dans la constance
j’voudrais r-ssembler les gens, autant d’billet qu’trois/quatre banques
dans mon p’t-t arbre, j’prie pas, j’pillave quand la vie frappe
mais j’oublie pas qu’mon daron était l’pilier pas d’la branche
chose qui marque, j’respire mal, voilà qu’ma mémoire flanche
ici tu penses tout noir, la vie c’est jamais rose fushia
j’dis ça parce qu’l’adulte aigrise qui était une gosse enthousiaste
peu d’tendresse depuis qu’j’ai temps d’rêves emprisonnés
le temps presse et ça gangrène ma vie d’zonard
l’insignifiance de leur propos me laisse perplexe
t’aimes l’extrême ? mais qu’est-ce t’espères
l’heure est au drame, on rétrograde, acquiesce tête baissée
pour des dollars on s’crève au taf, la planète m’effraie

[pont]

[couplet 3 – wojtek]
j’ai connu le monde, j’espère qu’il me reconnaîtra
j’ai pas envie de servir de pq à des magistrats
le constat est simple, demande à la tenancière
les puissances ne sont pas aucune de mes financières
j’dois ber-ger tout c’qui est trop lourd pour être pris à la légère
les jeux de pouvoir, les attentes de la ménagère
sortie de l’occas’ de son étagère
le temps d’une page de publicité mensongère
xx shampooing tampon, et bientôt vibrom-sseur
facial au prime-time, mauvaise nouvelle au 20h
l’etat s’en bat les urnes qu’on soit tous à genoux
oui c’est le jeu des banques, qu’on se bouffe entre nous
mais j’ai du love pour les lascars, du mépris pour la racaille
j’respecte la police mais j’veux p-sser sur la flicaille
au bord du précipice, tout ne tient qu’à un détail
un poil de cul sépare les héros des épouvantails

[pont]

- pandor

letras aleatórias

MAIS ACESSADOS