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letra de peace & love - pand'or

[couplet 1]
certains matins ravie, j’m’active corps et âme
et j’m’arrête seulement au moment où la mine morfle et rappe
j’vise pas les poches mais l’crâne, bam bim crochet droit
papy protège-toi, j’arrive dans les starting blocks et j’rappe
j’emmerde la france-afrique et en p-ssant les français friqués
j’trouve ça fantastique c’manque d’empathie quand tu descends des cités
ma gueule et ma condition sociale, mon p-ssé troublant étiqueté
quand un beau jour se pointe, tu demandes -ssez souvent “mais qui t’es?”
n’être con n’est qu’un code-barre en plus
moi j’la vis tous les jours pourquoi veux-tu qu’j’te parle de rue?
si j’ai l’air blasée, t-sse-pé c’est qu’ma vie aime trop cogner
j’vends tu hash tu te rends en famille près des plages [où] vivent des cocotiers
sur le parvis je vis ma vie, avec les prolos, et
j’vivrai dans la pauvreté car j’serais jamais leur robot, frère
on reconduit des gosses doués à la frontière
j’voudrais tout oublier ou tout plier car ça m’pompe l’air
le rap j’fais pas ça pour plaire à chaque couplet j’pense à mon père et à ma mère
y’a pas de compères, des comédiens qu’on connait bien
rime, prose, simple comme cela
p’tite gosse que rien n’consola
qui garde un max de souvenirs dans son âme

[refrain] x2
on m’dit d’être peace & love
mais j’ai l’amour et la haine aux trousses qui s’mélangent
on m’dit d’être peace & love
mais j’ai l’amour et la haine aux trousses qui s’mélangent

[couplet 2]
j’vis ma vie à la cool comme d’autres chient la porte ouverte
j’possède pas grand chose mais j’y tiens, y’a pire qu’la mort : tout perdre
j’tripplais les ienclar [toxiba?], quand on [amonde de blème?]
mon adolescence arborait sans cesse la drogue, la morgue ou l’ferme
l’âme en tourment j’avance doucement, une lame se cache dans l’blouson
mon bep me laisserait l’choix entre le porte à porte ou l’tieq’s
ça manque souvent d’amour où j’vends
une latte me calme ou j’fous l’camp
le doute ne cesse de croitre quand la mort s’approche tout près
des poches sous les yeux, et mes yeux sur les poches
j’serais pas d’ces femmes précieuses pour qui ces messieurs s’usent les pognes
3/4 d’mes tracas s’éloignent car j’écris la nuit le jour
l’argot que j’crache par temps orageux, avant qu’la pluie ne coule
j’veux pas d’ta pitié, d’toutes façons j’ai du mal à m’y fier
les doutes abondent, écourtent la leçon
veulent parler des gars d’ma cité, pourquoi pas des [?]
ces bâtards nous arnaquent chaque hiver, chaque été

- pandor

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