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letra de dayz - panama bende

[couplet 1 : elyo]
c’est insensé, coincés dans c’monde, on a tous pris du ferme
on a grandi au prix d’efforts, pris des risques pour la vie de rêve
mais, tel un rituel, khey, la vie se corse
hier t-tubant, aujourd’hui t-tulaire : chemins inhabituels
marque de sang sur le mur du son
sauvage d’puis la naissance comme si ton gosse te mordais l’sein
c’est mortel, viens : hôtel 5 étoiles pour mes zincs et oim
une nuit d’plus à s’esquinter l’âme
les doutes s’estompent, on ne pense qu’à s’tape
basta, au lieu d’poser des questions
eh, ils disent : “génération perdue”, croient qu’on pense qu’à la verdure
c’est dur mais putain faut leur montrer qu’ils s’trompent
dans nos rangs, plus de créatifs que chez dior
bâtard, ici certains croient à leurs idéaux
les médaillés viennent d’ici et d’ailleurs, gouttes de sueur sur l’arcade
méthode musclée à la die hard
dans le ciel et dans les cieux, les éclairs p-ssent
vrais bonhommes restent perplexes mais ne désespèrent ap
arrestation mais on s’arrête ap
plk fait péter l’son dans la rs4

[couplet 2 : plk]
j’suis avec les khos à pdm
on fait pas d’chrome, arrête d’nous prendre pour cetelem
on est fonces-dé sous sh-t
si y’a haja, t’inquiète, j’ai plusieurs plans broliques
la concu s’essouffle, va falloir leur prescrire de la ventoline
chez moi y’a pas d’guetteur, non c’est tout l’monde qui crie
quand un d’mes potos s’fait péter, on va tous nettoyer chez lui
ouais ouais, ramène-moi des litrons cash et j’ferai mon bénef
j’apprends en comptant dans la rue, poto, j’suis l’meilleur élève
sous cheu-cheu avec sa-sa, tard le soir on arrose
et on plante mais putain d’sa mère y’a pas d’arrosoir
j’aime tous mes frères
qu’ils sortent d’une mosquée ou d’un synagogue
et qu’à l’école on emmerdait déjà tous pythagore, ouais ouais
va dire au chef de poste que j’l’emmerde lui, ses briques de jus
que j’ai pas faim, j’ai l’seum, j’baise sa femme et puis j’lui p-sse dessus
le sh-t, le vice, nous tuent
j’suis fonce-dé, j’cherche un plan à part
dans l’appart et j’suis avec un d’mes et puis on s’fend la poire
on rêve de partir en thaïlande pour 2/3 semaines
ou partir dans l’nord d’la suisse pour 2/3 scènes, ouais ouais
tu crois qu’j’mène une bête de vie, que j’tape la c, qu’j’ai trop la haine
nan nan, toute la s’maine j’bicrave mes barrettes et j’taffe au garage

[refrain : aladin 135] x2
j’déambulais dans la nuit pour faire d’la maille
comme un loup dans la ville pour imposer ma loi
s’il faut le faire, moi le trophée j’l’arrache
aujourd’hui, on rappe nos vies, on vient sonner l’alarme

[couplet 3 : lesram]
ouais gros, c’est pas demain qu’j’avouerai tous mes torts
faut qu’j’reste cool mais fort et qu’on pousse les scores
crois pas qu’j’écoute les porcs
mais y’a ma mère que j’veux pas décevoir donc
plus tard j’veux apercevoir mon coupé sport quand j’ouvre mes stores
promis, on aura pour nos fistons un jardin pour décor
pour l’instant j’vois qu’les tours des orgues à l’horizon
tous en position on fout l’del-bor, pour nos biftons on r’double d’efforts
tu veux des couplets gores, ma plume découpe les gorges
j’réveille tous les morts
j’suis ni sataniste, ni c’type mystique qui s’dit disciple du 666
ouais ouais si si, quand j’vois l’or briller j’veux m’l’approprier
9.3. city, ici on pense qu’à notre billet, 14 juillet
c’est quoi l’programme ? les vagos crament
tes gadjos cranent, parlent de thunes mais n’en font ap
nous on détaille au gramme, c’est du rap local
une peufra d’fou qui t’frappe au crâne
9.3. zoo, y’a des keufs partout, faut pas d’venir paro, man

[couplet 4 : asf]
ouais ouais 4/5 teilles, bende ma couille au fond du stud
le rap s’inquiète, j’éclate un teh, j’gratte un texte
l’objectif est plus que précis : on vient, on refait la déco
j’fais c’que j’veux, j’décide, j’attendrai pas l’avis des autres, nan
a l’aise dans l’rap et ça s’voit sur la vidéo
bende mafia, la barre on l’a prise, on l’a mis très haut
et comme tout devient beaucoup trop sombre j’regarde même plus la météo
t’achètes ta folie tous les jours dans un morceau d’papier célo
tout l’monde s’ambiance dans la salle, on fout l’feu dans ta ville
j’lâche mon couplet, des flammes bleues sortent de la cabine
l’truc est carré, l’texte est clean, restez peace
bende vient dresser l’beat, et tout donner pour péter l’chiffre
alors qu’ils soient réceptifs
cousin, la vie, trop souvent elle m’a blessé
j’sais à qui j’dois parler, j’sais à qui j’dois m’adresser
on n’est pas pressé, y’a plus qu’à philly, gros, l’détail est fait
en freestyle tu connais l’ambiance et tu veux pas tester
le nom du crew résonne dans ta tête
prend l’rap par derrière sans latex
on s’arrête pas d’bosser, leurs meilleurs sons c’est nos maquettes
on n’achètera jamais nos vues, si tu cliques c’est qu’tu kiffes
a peine 7 ans, j’donnais déjà l’rythme avec mes baguettes

- panama bende

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