a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t u v w x y z 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 #

letra de psaume - osmoz

[couplet 1]
il faut que j’apprenne à rester zen
mais les voix dans ma tête sont dans le désordre
j’les entend prêcher la bonne parole
chanter à tout le monde comment sera mon avenir
et j’les vois venir, avec leurs chevalières et mallettes remplies
nous on garde nos valeurs et on rempile
crois moi, rien ne vaut l’air frais d’une âme tranquillе
(nan rien)
ma seule pеur c’est la peur, et mon seul espoir c’est d’avoir un jour de l’espoir
j’suis tout le temps en décalage, et j’me souviens si bien que j’veux effacer ma mémoire
ma seule lueur est noire, j’sais jamais de quoi sera fait demain donc j’me couche tard
j’ai pas envie de partir sans laisser ma trace dans ce bazar

[pont]
souvent moitié vide, parfois moitié plein, dans les 2 cas ça désaltère
j’ai grandi très vite, la sueur sur les mains, pour toucher l’ciel les pieds sur terre
j’ai besoin de trois vies pour les miens, j’ai besoin qu’le très haut me donne des repères
mais j’me perds dans ma ville dès l’matin, j’me perds jusqu’à porter le monde sur mes paupières
j’attends pas que t’exauce mes prières
j’garde tout dans le cœur, même s’il s’est mis à pourrir
et si j’ai perdu le sourire
si j’vois mes rêves, main tendue j’me mets à courir
je t’ai dit que j’étais pas là pour rire nan
j’préfère mourir que de trahir un serment
et j’réfléchis avant de l’ouvrir sauf devant un micro ou une tête d’enterrement
[couplet 2]
dis moi ce qui m’obsède
dis moi si j’suis sans foi ni loi jusqu’aux obsèques
ou si j’fais les bons choix
même devant ceux qui m’sourient mais si j’me noie qu’ils m’observent
si j’me vois sans cernes
c’est que j’ai perdu du temps
perdu du bif, perdu des morceaux que j’aurais pu faire
mais si j’reste trop longtemps au studio j’me renferme
est ce que j’peux me tourner vers toi si j’me sens faible ?
j’préfère le ciel, f-ck un enfer
f-ck un enfer, aucun an ferme
c’est le monde à l’envers, amour dans veille
parents nés à l’étranger, j’suis né à l’étranger
17 ans qu’on est là, on se sent toujours pas chez nous
ici c’est pas facile, l’argent nous parasite
ô dis moi l’humain s’arrête où ?

- osmoz

letras aleatórias

MAIS ACESSADOS