a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t u v w x y z 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 #

letra de booska obscur - onze

[couplet 1]
le porc veut m’faire breaker, j’bouge pas d’un iota, c’bâtard, il est jaloux d’notre séjour en ïe’-tha
échange de ppe-f’ pour dix k de yeuka, [?] khal-ss les [?] pas
amitié de deux semaines d’âge se permet d’me rapp’ler plus mes défauts que ma génitrice
j’reçois des “bien ou quoi ?” d’hypocrites alors qu’en statut whatsapp, j’ai mis “triste”
dis-moi c’que les daronnes, les p’t-tes tacitades, elles pensent de toi, j’te dirai qui t’es vraiment
dis-moi pour toi, combien vaut ma [?] travers avant d’pondre un ze-dou couvert d’excréments
si t’as d’bons plaventes, fais croquer car j’barode avec le prix d’un grec aux pieds
t’as compris, on connait la débrouille, compense avec des carottes le blé pas récolté
ne pas rétorquer, tendre l’autre joue, j’appliquerai cette règle que face aux “je t’aime”
mes [?] sentiments, j’te l’dirai gentiment, glisse mon poing dans ton pet-t pot de crème
b-tch, racontez pas vos histoires devant moi, y a qu’la création qui m’impressionne
j’suis parano, compris par personne, demain, les shmits vont mettre sur écoute l’interphone

[pré-refrain]
dehors, c’est l-sse-dég’
j’roule un scred
dehors, c’est l-sse-dég’
dehors, c’est l-sse-dég’

[refrain]
des survêtements lacoste dans un re-four, on pourrait dire que les crocos dealent
grand check de l’épaule devant la re-tou et t’avances tout seul : t’as b’soin d’n0body
j’vois des trucs ches-lou en rêves, j’ai vu la rue, moi, en vrai
93, tous les jours, pâtes à la crème

[couplet 2]
-ssis sur un banc, j’attends rien, j’regarde un cul d’joint flotter sur une piscine de crachats
j’plains la peine, j’ai fumé trente joints mais j’ai pas d’mal à voler, même quand le vigile me lâche pas
ils parlent du bénèf’ du quage-bra, ouais, mon négro, j’te parle de c’qu’il t’coûte à la barre
pauvres, on l’est tous à la base, famille nombreuse, on est douze à l’appart’
même nos daronnes, elles parlent mal aux keufs, en boubou, ça lève le coin, ça lâche une main
poto, tu m’vois sourire mais j’ai mal au cœur, le million, j’sais même pas s’il m’f’ra du bien
eux, ils claquent le bénèf’ chez philipp plein, sont incompris comme braquer en mitaines
ça pue la ppe-f’ dans l’habitacle, j’pose tous mes soucis sur l’appui-tête
j’tourne avec neutrax dans le clio 4, poto s’écrie : “mon reuf, il a pris dix piges”
on remonte pas la pente, que des kilos d’frappe, posé, j’fume un oint-j au bord du précipice
on est pas comme eux, ça les dép-sse, moi, sur un écho, j’peux c-sser six puces
ouais, re-fré, la vie m’a mis des baffes, même les bons moments, j’les apprécie plus

[pré-refrain]
dehors, c’est l-sse-dég’
j’roule un scred
dehors, c’est l-sse-dég’
dehors, c’est l-sse-dég’

[refrain] x2
des survêtements lacoste dans un re-four, on pourrait dire que les crocos dealent
grand check de l’épaule devant la re-tou et t’avances tout seul : t’as b’soin d’n0body
j’vois des trucs ches-lou en rêves, j’ai vu la rue, moi, en vrai
93, tous les jours, pâtes à la crème

- onze

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