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letra de badass - ol' kainry

[couplet 1: ol’ kainry/dany dan]
c’est dingue, le lyriciste remercie dieu qu’il existe
car quand je place, qui résiste, on m’croirait télékinésiste
les mecs sautent, oublient la piste, ils restent en l’air
sourire aux lèvres, tu vois leurs molaires, un geste sincère
j’envoie ces lines comme ma clique les aime
je pimpe mes ailes, des pourris qui se griffent les veines
bien triste game
j’te vois descendre l’hémoglobine du zen
j’suis vin diesel en jean diesel
les tontons flingueurs
les jaloux apportent des boules quiès
car souvent quand je p-sse, les femmes remarquent, regardent, deux fois
demande “qui est-ce?”
kikoo, je mets juste un p’t-t coup
j’ai un pompe six coups et mon pote sikou
conduit la chuck
turbulences et turpitudes, on vit à cent à l’heure
pas besoin de regarder le p-ssé ou nos erreurs

[pont: ol’ kainry]
tous ces faux t-tres qu’on inhale
n’ont même pas eu raison de nous
donc nous voici, les forces du mal
(les forces du mal)

[refrain: ol’ kainry/dany dan]
quoi qu’on f-sse on restera bad-ss
quand j’prends l’mic, bad-ss
quand j’fais la maille, bad-ss
j’suis dans la night, bad-ss
mon style, bad-ss, le king, bad-ss
j’suis digne, ça c’est la griffe d’un tonton flingueur
quoi qu’on f-sse on restera bad-ss
quand j’prends l’mic, bad-ss
quand j’fais la maille, bad-ss
j’suis dans la night, bad-ss
mon style, bad-ss, un pape, bad-ss
j’éclate, ça c’est la griffe d’un tonton flingueur

[couplet 2: ol’ kainry/dany dan]
j’aime quand la caisse claire claque
boom, shakalaka
la street me braqua
c’est là que dyf’ la balafra
si t’as pas ramené mon bif, p-sse à la trappe
si j’ai validé ta couisse, p-sse à l’appart’
souvent les rêves se concrétisent, mais te défractent
on tente de réfléchir avant d’agir, rien n’se rétracte
j’adore les nuits d’éclipse sur une grande ville
un spectacle étrange, lumière noire, normal quand les ombres éclatent
tout plier, pour briller
un billet, mic canon scié (bang bang)
qui veut voir le pop et le dyf s’-ssocier
tous ces types atrophiés
je dévisse la goupille et
c’est pas un carnaval qui arrive même si c’est grand et qu’y a du bruit
non, c’est dan et dyf
ils t’plient comme en boxe, droits comme à l’église

[pont: ol’ kainry]
tous ces faux t-tres qu’on inhale
n’ont même pas eu raison de nous
donc nous voici, les forces du mal
(les forces du mal)

- ol kainry

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