letra de tinkiet - okis
[paroles de “tinkiet”]
[intro]
excusez-nous, on n’a pas l’intention d’rentrer en guerre contre qui qu’ce soit mais c’qu’on veut, c’est que les droits d’l’homme qui s’appliquent pour les autres, s’appliquent aussi pour nous
[couplet 1]
frère, j’étais là pendant trois jours, j’ai pas croisé la mexicaine
mc, pilon, bière et sitar, à midi d’jà fumé six teh
j’peux pas mettre de putains d’gants, ça m’arracherait les mains
j’compte foncer sur tous les fronts comme maréchal des ming’
xr, puissance 4, j’leur balance un 16
exercice fonsecar, la viе j’suis sincère
l’stress me visе, qu’on s’calme (tranquille)
on a grandi loin des crackheads et des cr-pules
on s’plaint de rien quand l’zdeh est trapu
j’suis la risée des voisins, à la zeub comme cette street seule
elle flippe ta petite sœur, elle s’est mise au ju-jitsu
j’fais une croix sur la foi, zin, mes frères sont assis d’ssus
fonce-dé, taciturnes, forcent aux pieds de la cloison
j’vois qu’des traces de la fête, frère, y a pas d’force de l’impact
j’suis un pelo du 6.9, mieux qu’un gosse de l’impasse
j’veux mon forrest et mon doudou bleu
prends pas peur reuf si tu m’vois tout pâle
j’ai p’t-être fumé un bourrioul ou deux
elle a piqué ma tête, classique comme sinatra
c’est ton “t’inquiète” qui m’inquiète, mon lon-pi qui t’attrape
j’ai pas d’audi, j’ai pas d’pare-balles noir
mais promis, j’pars pas d’là
j’fais les gros titres mais ils parlent pas d’moi
et j’crois pas trop dans c’monde, frère, y a cher des tensions
pourtant, j’aime bien les gens, pour ça que j’leur fais des chansons
j’dors et j’rappe si j’vis idéalement
bière au dessert, là j’me dessèche, là faut des clopes et d’la nivea blanche
j’courrais, j’suis espiègle, j’sais pas comment on pourrait dépasser c’siècle
l’sky fait des siennes, j’suis bourré
j’courrais, j’suis espiègle, j’sais pas comment on pourrait dépasser c’siècle
l’sky fait des siennes, j’suis bourré
[refrain]
ils m’fanent comme d-ck rivers, vers le sol l’iris rivée
nique leur vibe, nique leur biff, nique leur ligue privée
elle a piqué ma tête, classique comme sinatra
c’est ton “t’inquiète” qui m’inquiète, mon lon-pi qui t’attrape
ils m’fanent comme d-ck rivers, vers le sol l’iris rivée
nique leur vibe, nique leur biff, nique leur ligues privée
elle a piqué ma tête, classique comme sinatra
c’est ton “t’inquiète” qui m’inquiète, mon lon-pi qui t’attrape
[couplet 2]
huit piges, elle tend la main aux portières puis caresse celle d’son père
l’air d’se dire encore fière, l’daron sourit, s’bousille
dans une usine de l’état, il s’graille des plaques pleurales
métaux, fumée létale ont vu tant d’femmes pleurer
les meilleurs perdent, les dealers gagnent (toujours)
les frimeurs friment, les sprinteurs stagnent
qui leur dit ? ils font leurs vies, moi j’fais leur time
j’traîne avec des mecs de villeurbanne comme ravage
cinq euros en cash, deux cent pages dans mon carnet
faut s’acheter un salaire, se vendre pour un emploi
j’suis bon en quoi ? o.k.i.s c’est qui ?
j’veux voir korkiy en quad, c’est tout
j’veux pas faire l’gars old school mais c’te vie est tiktokable, au s’cours
fan d’oint-j, d’yoghourt, politique locale
j’en roule un vers parilly, ça nique paris par ici
l’amitié, c’est périssable, cher des veaux-cer dépareillés
imiter, c’est raciste, caresser, c’est agresser
je l’dis, j’étais peu précis mais c’re-ti t’était adressé
citron pressé, ps4, résine, tout c’que j’apprécie
s’rait p’t-être temps d’cesser tant qu’la caf lésine (tu connais)
j’ai plus un rond donc j’prends plus leurs paris
que c’monde est grand pour un rouilleur pareil
[refrain]
ils m’fanent comme d-ck rivers, vers le sol l’iris rivée
nique leur vibe, nique leur biff, nique leur ligue privée
elle a piqué ma tête, classique comme sinatra
c’est ton “t’inquiète” qui m’inquiète, mon lon-pi qui t’attrape
ils m’fanent comme d-ck rivers, vers le sol l’iris rivée
nique leur vibe, nique leur biff, nique leur ligues privée
elle a piqué ma tête, classique comme sinatra
c’est ton “t’inquiète” qui m’inquiète, mon lon-pi qui t’attrape
[couplet 3]
frère, j’en ai fait d’la distance, des allers-r’tours, atlas à l’air
j’suis d’jà ré-bou, c’est pas la mi-temps
vite fait distrait, y a mes x-men qui stressent, j’ai du-per dix ch’veux
j’parle pas d’salaire, c’est pas la vie qu’j’veux
à tous mes traders qu’ont assez d’la c, c’est con, dommage
j’m’en bats les couilles, contentez-vous d’brasser et payer mon chômage
moi, j’suis marxiste et j’suis à sec, ils sont blindés eux
ils sont racistes, ils sont incestueux (incestueux)
moi, c’est toute la ie-v que j’trouve déplacée
lassé d’rouiller, j’tabasse la porte à m’en casser l’brazo
il faut ma go, deux, trois tacos mais pas d’old el paso
quatre garres-ci, avec ceci, cinq, six gars sûrs et des cannettes glacées (merci)
chouchouté comme n’golo, j’connais l’boulot, j’connais la boule au ventre
j’connais l’goulot, j’en coule un saoul, j’en roule un sous l’auvent
trois grammes et je crie “staline”, gros, faut qu’j’me c-n-lise, quoi ?
toujours l’con de l’histoire, vite fait, j’t’-n-lyse, c’que tu dis, c’qu’on dit d’toi
[refrain]
vers le sol l’iris rivée
nique leur vibe, nique leur biff, nique leur ligue privée
elle a piqué ma tête, classique comme sinatra
c’est ton “t’inquiète” qui m’inquiète, mon lon-pi qui t’attrape
vers le sol l’iris rivée
nique leur vibe, nique leur biff, nique leur ligue privée
elle a piqué ma tête, classique comme sinatra
c’est ton “t’inquiète” qui m’inquiète, mon lon-pi qui t’attrape
[outro]
c’est ton “t’inquiète” qui m’inquiète
c’est ton “t’inquiète” qui m’inquiète
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