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letra de pleurs du mal. - oh..badkarma

[couplet]
t’avales plus rien que des anti dépresseurs
rien qu’exister stresse
habituée à te sentir très très seule
dans le vide des pièces l’identité se brise
tu dis que j’te manque, tu hais ton lit quand il reste désert

pourquoi les gens anéantis se detestent?
sur ma peau j’ai senti que t’epelais “seum”
ton remèdе quand tu te sens triste: déspé + zеub
tu voudrais pouvoir te sortir des braises
malgré le froid dans l’coeur, et les jours noirs qui te laissent déçue
une entité crée ce truc qui te fait plus changer d’expression
porte de la folie, tu te sens guidée vers le seuil
t’es maudite et spéciale
et j’veux examiner ce puzzle
remplacer la vue du plafond et le sang qui se deverse
ceux qui veulent mourir sans se quitter se blessent
peine, blessures
mes doigt sur le sentier de tes plaies surfent
je caresse ta peau, la faucille traine dessus
tu perds patience il faut que je t’aime des heures
j’lave les rorschach dont tes faux cils freinent les œuvres

je sais que parfois t’aimerais mais tu désespères
viens contre moi comme ça les voix on peut les laisser se taire
parle pas d’e la mort, on peut délaisser ce theme
j’suis pas mes prédécesseurs
pourquoi durant sa chute vers l’enfer- un être ailé se laisse faire?

t’es un ange que je ramène au septième ciel
j’vois ses fossettes, elle me sait
c’est malgré elle qu’elle me possède et me saigne
c’est toujours en se sentant forcée qu’elle s’aime
elle me dit: “j’attends plus rien de la vie, moi j’veux seulement qu’on s’étreignent sec”

endormie avec ton sein contre moi
cinquante fois, j’te répète: “j’aimerais tant que ça soit plus simple en toi
t’as l’impression d’exister sans qu’on te voie
mais on s’en tamponne
mes yeux te lachent pas quand l’espoir oppressant t’empoigne
tu me disais: “la mort c’est le moyen de s’en sortir”
que pour rien ressentir- les gens comme toi s’en sortent ivres
pour pas sentir quand les ronces s’entortillent
elle boit sa potion triste
minuit les démons sont de sortie

et j’reve de nous dans un monde où tu souris
et j’me réveille face à une pierre qui porte ton nom
est-ce que quand tu me vois triste sur ta tombe tu soupires?
quand j’pleure en me souvenant de la perfection qui formait ton ombre

[pause]

[bridge]
tu me manques, tues moi, tu m’hantes, tu me mens
tu meurs- en sachant que je t’aime éperdument
dis moi des mots déments, des mots qui me sauvent
quand j’reste à cueillir les fleurs du mal/accueillir les pleurs du mal

des fois je crois te voir sur moi le soir- assise à parler d’épeler tes maux
et j’revois nos regards se croiser dans le miroir- t’es avec moi dans le reflet, c’est beau

[refrain]
et toute la nuit les murs me parlent de toi
il décrivent nos nuits ensemble
à guerir de nos vie dans le sang
on comparait l’amour aux sommes d’étoiles
à changer nos vides en sangles
à changer nos sticks en cendres

et toute la nuit les murs me parlent de toi
il décrivent nos nuits ensemble
à guerir de nos vie dans le sang

on comparait l’amour aux nombres d’étoiles
réjouissances éphémères
j’souris sans effet, merde

[couplet/outro]
tu me tiens l’esprit comme les rimes qui me lachent pas
je t’entends gémir dire: “j’veux plus de la tristesse liquide, là j’pars”
le depression qui rapplique visage pale
tu me dis: “c’est plus bizarre que je bade”
les autres comprennent pas et toi tu trouves ça injuste qu’il sachent pas

t’as l’air triste quand tu dis: “si tu me quittes ça va”
est-ce que la plaie est moins douloureuse si tu ris de ta faille?
quand ensevelie sous les gravats
c’est la liberté que tu crois voir
j’veux pas m’inquiéter mais ton bonheur c’est un truc qui me travaille

donc j’accepte que t’ailles mal
mais fais le avec mes deux mains en guise de taille basse
on reste immobiles tant que le temps passe
ici tu peux te sentir à ta place
j’peux couvrir ton corps du mien pendant que les hantises te tabassent

bienvenue chez toi

- oh badkarma

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