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letra de les signes - octobre rouge

[couplet 1: grain]
tu nous reconnais au regard, celui des miens traverse sans t’voir
y a du mystère dans l’air, le sourire de travers
j’me protège mes nageoires, j’me déplace au courant
vite vite, et silencieus-m-nt
souvent j’ai des absences qui m’arrêtent en plein mouvement
on n’aime pas l’contact avec le réel
j’veux voir ailleurs, sors les produits et l’matériel
xxx facilement, j’chante c’que j’pense
j’ai beaucoup d’intuition, un sixième sens et peu d’raison
tu t’croyais unique, on est tous pareils
pas d’discipline de vie, d’hygiène alimentaire ni d’zik de sommeil
j’suis amoral vu qu’immoral à l’oral
j’deale mon crew comme l’amiral
j’me préserve des remous de l’existence
j’suis un poisson et des tunes j’tire ma puissance
sept lunes pour mes affaires, c’est trop court
studio la nuit, transac’ qui reprennent d’autres jours
poison notre vie, une poisse sans fin
et qui d’loin, différencie un requin d’un dauphin, hein?

[refrain]
depuis l’début, c’est aç qui m’détermine
c’est pas la race ni la provenance, c’est l’signe
ça va plus loin qu’nos conditions d’humains
c’est pas le hasard ni l’destin, c’est l’signe
poisson, scorpion, les mêmes lignes au creux d’la main
depuis l’début, c’est aç qui m’détermine
c’est pas la race ni la provenance, c’est l’signe
ça va plus loin qu’nos conditions d’humains

[couplet 2: logan]
autodestructeur, pas moyen qu’j’m’adapte à l’instructeur
insoumis aux ordre, autodidacte, c’est grave docteur?
s’il y a qu’dans l’ce-vi qu’j’revis, qu’j’y trouve mon plaisir
à l’instinct, sur l’instant-même j’agis sans réfléchir
j’détruis c’que j’construis, ça s’retrouve dans mes écrits
le mépris dans l’regard, mon dard te pique quand tu dors
j’ai deux grosses pinces (clac clac) pour que j’raque peu
et pour mes proies, le poison au bout d’ma queue
actif on m’dit bon amant, bonimenteur
j’aime séduire ta meuf pour mieux t’réduire à néant
j’ai l’vice comme vertu, j’l’agrémente d’une bonne verte
j’suis celui qu’tu crains l’plus
quand tu laisses une porte ouverte
j’viens des secteurs arides, pairs coins chauds à risques
j’préfère être l’agresseur que d’ramper rue matisse
tous les miens sont similaires, une tendance au suicide
on s’fout d’commettre l’homicide, on s’fait une idée précise
on m’voyait l’pion, mais j’monte au score
mon rap un sport, j’l’instaure
dans l’zodiaque scorpion, pince d’or
paranoïaque, c’est rare que j’dorme

- octobre rouge

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