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letra de prison eternelle - nomadd

j’suis enfermé et renfermé dans la cellule de la vie
par les barreaux froids, je vois la chaleur tombé dans la nuit
chaleur du jour, qui eg-yais mes cris les plus sourds
ces cris sourds qui accompagnais, mes rêves les plus fou
aujourd’hui, j’avance sur le chemin du destin, sans retour
la vie que je mène est un chantier en construction
je suis l’architecte de ma réussite et de ma perte
j’ai pas besoin de mourir pour avoir un corps déjà inerte
certes, j’ai souffert, mais j’relativise
c’est pas parce que mon amour déborde de mon coeur et coule sur mes joues qu’il est mort et enterré
j’ai plus d’intérêt à arrêter d’y croire, mais c’est dur, surtout quand viens le soir
ce qui se dit être meilleur sentiment deviens un vrai démon
des mon plus jeune âge, c’est vrai, j’ai rêvé de rêver
aujourd’hui, je fuis ces rêves car ce sont des cauchemars qui imagent la réalité
j’perd des proches, chaque vers me donne envie d’en faire un autre
j’ai jamais eu de pères, j’veux juste quitter la grande bleue
j’veux partir dans un vide des plus noir, traverser les nuages orageux
j’veux esquiver les tempêtes de mots douloureux
doux et heureux était mes deux mots préfères, ils étaient fabuleux
malheureus-m-nt je fabulais, j’suis pas croyant, mais ces paroles appartiennent qu’aux cieux
tant de fois, j’ai prier pour qu’on m’vienne aider

partir, sans retour, me libérer de cette enfer qui me lacére

mais la corde qui me serre, a fini par céder
la vie m’offre une chance que d’autres n’ont pas eu, j’pense a des potes qui sont partis trop tôt, à des frères
j’aimerai vivre une vie estivale, avec des bonheur inestimable
est-ce si mal de vouloir que le mal me libère ?
la douleur me ronge et celle ci l’emportera au beau milieu du morne hiver
le sang verser se remplace, et s’oublie
la neige blanche tombe sur la terre rougie
la grande bleu deviendra rouge quand elle verra que son plus grand ennemi est le fruit qu’elle a fait grandir
la douleur me fait me hair
la haine m’empêche de vivre
j’aimerai avancer mais je recule
chaque pas m’enferme un peu plus dans ma bulle
j’ai pris de l’âge, j’suis devenu sage, j’deambule seul devant un paysage
telle est l’image du sentimentaliste prisonnier de ses sentiments
sensible, il entend le battements de son cœur d’enfant
son corps subit les coups de sa vie d’adulte
il ne rêve que d’une chose, que son histoire soit culte

nomadd

- nomadd

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