letra de transistasie - nilade
ni trop jeune ni trop vieux
ni trop jeune ni trop vieux
yeah, yeah
ni trop jeune ni trop vieux
j′ai passé l’âge des envieux ou d′être mielleux
le cœur jamais en veille
volonté en berne
je regarde sous mes semelles donc je marche près d’mes cernes
j’passe mon temps à repousser le pire
on est ensemble, mais chacun son empire
j′me sens vivant quand je branche un ampli
j′prends de l’ampleur et râper des amphis
ne plus jamais m′enfuir, car j’pousse ou j′me plante
l’amour est un enduit qui recouvre mes plaintes
inverser le sens de la roue pour mes parents
j′ai trop tourné en rond, vu orphée dans les limbes
il est temps de s’assumer, peser lourd comme un sumo
baiser les écrans d’fumée, devenir maître comme asuma
je suis mal luné, car c′est le soleil ma fortune
dans ce monde sans thunes, tu n′es qu’un enfant qu′on enfume
combien de guerres faut-il mener pour enfin avoir la paix?
combien de filles m’ont marqué comme des tatouages sur la peau?
combien de victoires que les autres ne verront jamais?
combien de jugements faits par des gens d-mnés en lambeaux?
les remises en questions sont des réponses limpides
ma tête, je l′encense quand c’est mes jambes qui pensent
j′suis loin d’être rincé, mon bilan n’est pas rance
sur le rainté d′ma foi, j′ai des principes
j’te laisse ta vision, à toi d′voir où tu vas, qui tu es
entre ton reflet et toi, veille à bien te situer
si t’es résigné, abandonne
si t′es pessimiste, ton heure sonne
tu y crois encore, bah charbonne
tu y crois encore, alors donne
jusqu’à mon dernier souffle, les manches, je les retrousse
les leviers, je les pousse, de vie, je m′éclabousse
je me sers de mes frousses, pour me voir sans esbroufe
j’ai pas d’clés, mais l′trousseau, solitaire comme rousseau
on s′noie dans nos bourdes et c’est imperceptible
je bois à ma gourde quand j′ai soif de perspectives
rêver à la source peut être simple et précis
prends-toi la tête, tu vas perdre tes tifs
dans ce carnaval, tu peux être masqué
ou tout relever comme du tabasco
le mal séduit et voudrait se maquer
trompe-le, montre lui qu’tu seras jamais sa go
on est mal embarqués si on reste tous à quais
mais on a tous en nous un peu de frodon sacquet
le voyage est long, j′suis avec mon clan
et s’il fait sombre, j′ai mon cœur comme lampe
quand sonnera le gong, je souhaiterais que le somme
de mes élans surpassent celle de mes regrets
y a le yin et le yang, on est pris dans un cercle
où l’envie doit triompher sur le rejet
j’veux aimer jusqu′à perdre mes poumons
être bien dans mes pompes, nager comme le saumon
j′aime le repos, mais j’préfère faire des pompes
y a rien de pire que l′inertie qui nous plombe
j’ai souvent imaginé ma vie comme un manga
adulé des héros qui n′sont qu’des hommes comme mango
ma vie fut bancale, donc je danse le tango
le monde fait du raffut, je m′affute, renie les flûtes
rester fit dans son fut, c’est tenir son futur
je m’élève sur mon rafiot, loin des putes et des ducs
je m′éduque et j′exulte, riches de mes points d’suture
la patience fait d′toi un jardinier
cultive là, même dans le malheur, tu vas briller
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