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letra de velleda - neuf trois quart

[intro]

dans les transports, j’écris mes balbutiements
hallucinant mais j’en transpire…

[couplet 1]

j’aimais pas aller au tableau
et pourtant j’adore la scène
voir les choses en grand comme pablo
sans exécutions malsaines
sauvé par le sport, plombé par le cartable, regard par le store. (guette dehors)
sauvé par le sport, plombé par le cartable, coup d’oeil sur le portable !
j’suis un gars du fond d’la classe : attitude de gladiateur
pour avoir la meilleure place : celle avec lе radiateur !
des jours où j’mettais l’ambiancе, des jours où j’étais c’gars triste
très rarement dans la tendance. egaré comme un artiste
un vrai cliché, fiché sur une puce kodak, planqué comme un gus polak
qui peut bosser juste au black, j’ai marché seul et sur un fil jusqu’au bac !
ma vie c’était juste une vaste blague, résumée en quelques tags
l’allure errante, l’esprit divague, perdu dans une veste de shlag

[pont]

quelques cuites
quelques transacs bizarres avec quelques reufs ! (affaire classé sans suite)
quelques fuites
quelques plans uc blizzard avec quelques meufs ! (affaire classé sans suite)
j’étais pas trop dans mon assiette, plutôt à côté d’la plaque
j’pensais détailler d’la plaque et j’voulais m’tailler d’la planète
[refrain]

dans les transports, j’écris mes balbutiements
hallucinant mais j’en transpire, besoin d’faire face à mon mal du ciment !
le texte est beau ! avoue que tu l’as validé. blème
j’suis pas du genre à noircir le tableau, même
si j’abuse du velleda

[couplet 2]

et sur ce son, ouais j’suis en kaïra ! (bien sûr cousin !)
ça jette un froid, tu croyais pas qu’en m’écoutant tu t’caillerais ! (tu croyais pas !)
3000 têtes ou 3, 4 pélos, j’les éteins seul, avec du son
accapela si tu veux. avant de cracher du feu, j’ai gratté étincelles.
j’ai arrêté plus d’une fois. besoin d’aiguiser mon arme épuisée
quand j’avais plus la foie, divisé, j’ai lâché 2/3 larmes. toi aussi tu t’es senti visé ?
tu t’es mobilisé pour écrire dans ton coin ? t’as débité ton âme dans ton joint ?
sous cet air dépité, t’as évité un drame, t’as hérité des 21 grammes
bien affalé, sur le sofa, seul sur mon phone, j’fais pas d’selfie
j’fous que des zefs à la mif, dès que j’deviens philosophe, j’ai besoin d’faire la diff
et c’est s’qui fait ma folie, c’est c’qui fait kiffer les foules
comme un fêlé, j’ai vidé tout mon sac sur fm
allumé, starfoullah, j’fais qu’du sale sur fl !
2eme volet, coup d’volant, faut qu’tu m’follow despi là sa devient affolant
dans la foulée, j’esquiverais les félons qui veulent grailler l’bénef comme des falafels
bête, j’suis sans pitié, t’es jaloux
c’est quand la liasse est toute verte que la chasse est ouverte
mon équipe est couverte, guette, j’ai posé des pièges à loups !
[refrain]

dans les transports, j’écris mes balbutiements.
hallucinant mais j’en transpire , besoin d’faire face à mon mal du ciment !
le texte est beau ! avoue que tu l’as validé. blème
j’suis pas du genre à noircir le tableau, même
si j’abuse du velleda

- neuf trois quart

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