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letra de des chiffres et des lettres - nehr

[couplet 1]
yo, ma vie, c’est des chiffres et des lettres, des ‘siques designs et des rêves
déguiser mes peines en eden, distiller des litres de haine
briser les chaînes, bref, vivre, viser le ciel, ivre
brûler les ailes tristes pour trouver de belles rimes
je m’userai à perte, oui, puis puiserai à même le ciel gris
pour trouver la perle, j’foulerai la terre, [?] la mer
bien cool, j’écouterai mes paires pour, par la suite, faire
couler les vers, ma soul prend source au cœur de mes frères
leur amour, leurs peurs, leurs doutes me nourrissent le verbe
[?] couper amer
lourd et acerbe, j’cours après des sous, j’ai plus rien à perdre
[?] pour briller à terme
délivrer ma verve, ma seule raison d’vivre qu’on criblait
de mille choses à faire, j’crise à m’briser la tête
contre les murs, à dire vrai, j’ai qu’une bille en tête
d’écrire pour éviter d’pousser des cris et m’tuer à terme

[refrain]
ma vie, c’est des chiffres et des lettres quand les chiffres me stressent
j’aime déchiffrer des lettres, lire et écrire me délecte
des chiffres et des lettres, déchiffrer des lettres
des chiffres et des lettres, déchiffrer des lettres
ma vie, c’est des chiffres et des lettres quand les chiffres me stressent
j’aime déchiffrer des lettres, lire et écrire me délecte
des chiffres et des lettres, déchiffrer des lettres
des chiffres et des lettres, déchiffrer des lettres

[couplet 2]
des chiffres quand j’ouvre ces lettres qui m’couvrent de dettes
quand j’cours après cette montre qui m’coule dans le stress
j’cours sans cesse, compte les jours et les secondes, cours, j’m’empresse
affronte toute tempête, doutes en tête, toujours à l’écoute sans l’être
j’file à la déroute, en fait, les chiffres sont mon hymne
à la banqueroute, j’m’empêtre entre calculs et factures
j’t’-ssure, les huissiers aiment se la jouer dur et, crois-moi, plus t’es faible, plus ils -ssurent
c’est fête dans les caisses de l’état quand, chez toi, c’est la crise
mais bref, j’brise le spectre, frise le pire, me redresse
la tête haute, j’prie quand mes lettres vrillent
et puis j’ai mille rimes qui distillent des cl-ssiques et des hybrides
des roses, des grises pour les p’t-tes mines défaites
des millésimes que j’sors les jours de fête
lourde fête, j’cours en sens inverse, la réussite, j’ai p’t-être
un compte en banque vide mais, derrière moi, une traînée
d’lignes écrites que j’laisserai à l’évidence vivre

- nehr

letras aleatórias

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