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letra de damoclès - nedelko

[couplet 1 : edggar]
on a commencé en bas d’l’éch-lle, huile de coude pour déboîter les chaînes
pas la freebox on a pas six chaînes, une rousse qui prie tout en haut d’un chêne
j’ai vu tellement de hyènes rongés par l’avarice que s’balader dans la street c’est un safari
je manie les mots de la langue de molière pour qu’on m’écoute de lyonnais jusqu’à paris
mais la foi me manque : dans un monde de rêve, j’aurai une grande villa proche de los angeles
la terre entière n’sait pas où elle navigue parce que le capitaine a quitté sa cabine
quand le chat n’est pas là voilà qu’les souris dansent à en semer la panique à bord du navire
la seine, la souille, lyon-paris ça suffit, c’est dans rivière de vice que le bateau chavire
ca ne vaut pas la peine, certain m’veulent du mal mais j’n’ai pas la haine
déjà qu’nos vies ne sont pas les mêmes, m’intéresser à la tienne, j’en vois pas la peine
j’en vois pas la peine, j’en vois pas la peine, le père noël est mort dans la neige
parce que ses rennes sont devenus des chiennes, parce que ses rennes ont rongé les chaînes
ont rongé les chaînes des lions dans l’arène car le valet a baisé la reine
et avec l’épée de damoclès, ils vont t’égorger comme louis xvi
comme louis xvi : que ton cœur s’arrête, quand y a embrouille t’appelles le 17
j’attends mon heure depuis le lycée, rivière de jack, j’entends les sirènes

[refrain : edggar]
j’graille la concu comme un mikado, elle veut le parfum de nos cités
tu fumeras pas sur le cohiba, j’m’en bas les couilles de ton tamien tout [?]
regard qui tue, je lui mens, j’ai des remords énormes, encore plus haut qu’la tour eiffel
esprit lyon, roi des animaux, je n’ai pas pu nier les faits
j’graille la concu comme un mikado, elle veut le parfum de nos cités
tu fumeras pas sur le cohiba, j’m’en bas les couilles de ton tamien tout [?]
regard qui tue, je lui mens, j’ai des remords énormes, encore plus haut qu’la tour eiffel
esprit lyon, roi des animaux, je n’ai pas pu nier les faits
[couplet 2 : nedelko]
j’mange un peu plus qu’hier, univers
comme un loup d’abyssinie dans une brume d’hiver
un éléphant tout mort sans ses cornes d’ivoire
le suicide de l’enfance quand y a plus d’mystère
j’tiens plus la main d’personne, boite comme un cerf blessé
m’enfuir en excuses c’est sans faire d’excès
étrange comme ils ont tous blanchi
je me relève d’amour, j’étais tombé exprès
le vieux bateau qui tangue a la cale qui cède
la poitrine toute chaude, boule comme calcifer
ils sont beaucoup moins fort, il va pas s’ouvrir
j’essaie de rester, c’est pas l’âme qui m’aide
j’veux pas tous vous sauver, j’vous aime pas si fort
le vide me siphonne, destin message codé
au fond dans un corps vierge, j’m’en sortirai p’t-être
j’aurai préféré m’endormir c’est vrai

[pont : nedelko]
ça n’vaut pas la peine, dieu me mord les mollets mais j’n’ai pas la haine
déjà qu’ma vie c’est pas celle que j’voulais, me morfondre encore j’en vois pas la peine
j’en vois pas la peine, j’en vois pas la peine, pourvu que la lumière me ramène
pourvu que la lumière se rappelle, pourvu qu’le temps puisse briser mes chaînes, puisse briser mes chaînes

[couplet 3 : nedelko]
nuage en nylon, le ciel en dit long
la pluie comme diluant pour l’eau couleur chiffon
j’vaux plus que l’or chauffé, les pères encore choqués
du fait qu’on s’en fiche du toc de leurs trophées
j’renaîtrai tout seul, s’il le faut
revoir le couleur, le vide, le jaune
j’vois tout bleu, pourtant j’suis plus sous l’eau
tout devient beau, tout change et rien d’nouveau
[refrain : edggar]
j’graille la concu comme un mikado, elle veut le parfum de nos cités
tu fumeras pas sur le cohiba, j’m’en bas les couilles de ton tamien tout [?]
regard qui tue, je lui mens, j’ai des remords énormes, encore plus haut qu’la tour eiffel
esprit lyon, roi des animaux, je n’ai pas pu nier les faits
j’graille la concu comme un mikado, elle veut le parfum de nos cités
tu fumeras pas sur le cohiba, j’m’en bas les couilles de ton tamien tout [?]
regard qui tue, je lui mens, j’ai des remords énormes, encore plus haut qu’la tour eiffel
esprit lyon, roi des animaux, je n’ai pas pu nier les faits

[outro : nedelko]
on vit seul, on meurt seul c’est comme ça, ça changerait pas qu’j’chante en sol ou en si
on vit tout seul, après faut miser sur l’karma ou l’ciel, la pluie se remercie
oui on vit seul, à c’que je sais, jusqu’au linceul, jusqu’à l’arrêt des sens
on vit tout seul à ce que je sais, jusqu’à l’obsolescence

- nedelko

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