letra de tsaram - nath rael
soldat sur titan c’est un boulot d’merde
la chaleur pourrait tuer un nouveau né
mon épaule m’arrache un cri d’douleur
ma conscience perçoit d’nouvelles couleurs
j’entends encore les coups de feu
j’espère que mon esprit me joue des tours
à tous ceux qui jouent ce jeu
j’vais être franc je vous hais tous
la putain de leur race de chiens
j’déteste les planqués, les généraux
ils nous voient comme des gagne-pain
si ce n’est la mort on gagne rien
pourtant ils se prennent pour des généreux
les élites de ce monde sont véneneux
que ça soit ma tête ou mon estomac
mon corps répond pas et fait des noeuds
plus foi en rien j’ai fui le front
j’entends encore les bruits de bombe
les autres soldat vont bientôt me traquer
si on leur demande ils le feront
j’marche dans cette mer de sable
ce désert ne finit pas
le jour c’est le chaud, la nuit c’est le froid
j’ai fait au moins 110 mille pas
j’ai vu un camarade perdre sa tête
j’ai essuyé ses larmes, esquivé des lames
et ce qui fait débat dans la capitale
c’est qui remboursera les frais de la guerre
la balle dans mon bras logée, j’vais devoir ôter
la douleur a tué ma loyauté
cqui brûle le cosmos, c’est la royauté
les gens de la cour ne font que papoter
pendant que des ados se voient forcés
de massacrer des innocents
regarder des vieilles p-sser l’sang
et brûler des villages
la guerre ne laisse que des cendres sur son sillage
les puissants sur leur siège
ordonnent des bombardements, des pillages
l’autre jour on a perdu trois escouades
ils sont tombés dans un piège
indigènes leur ont rasé l’crâne
avant d’les buter, y’a pas d’espoir
pour la paix entre les peuples
aucune trace d’amour dans le secteur
un cadavre ennemi agonisait
j’entendais mes torts dans ses pleurs
ce qu’il désire, c’est l’paradis
ceux qui décident sont des bâtards
au parlement ça s’chamaille
pressé par le temps, des gars m’rattrapent
j’les comprends pas
on est tous dans la même merde
j’les prenais pour des vrais frères
parce qu’ils avaient mon language
entre voisins on ment pas
venus des quartiers d’en bas
le gouv’ contre nous, est sévère
voulait nous forcer à s’engager
dans ses guerres, pour nous embarquer
ils ont gâchés nos lents-ta
écartés nos semblables, et cassés nos remparts
le roi exerce une dictature
les princes font des choix immatures
sans êtres remis en question
déclenchent des guerre d’une signature
soudain, sur mon chemin au loin
j’vois une lumière blanche
j’plisse les yeux, j’regarde mes mains
trop chelou comment elles tremblent
le bruit semble s’être envolé
fini les échos d’cris dans mes oreilles
qui m’rapellent ces vies qu’j’ai ôté
qui m’empêchent de trouver le sommeil
mes yeux se brouillent, je vois plus rien
mon odorat fonctionne plus bien
depuis qu’on est arrivés sur titan
du coup ma confusion est immense
je marchais, j’me suis stoppé
j’suis seul au milieu de rien
“tu as mérité d’te reposer”
ce discours c’est pas le mien
j’regarde à gauche, j’regarde à droite
j’laisse échapper un sanglot puis
j’me mets à hurler “t’es où bâtard ?”
la voix mystérieuse semble enfuie
j’repense à mon mec sur neptune
pour qui je me suis enrôlé
j’espère que maintenant il a des thunes
dîtes à mon fils que j’suis désolé
j’voulais être le meilleur parent
impossible sachant que j’serai absent
en plus de ça j’ai perdu tout honneur
ça serait mieux vu d’être terrien ou voleur
mais mon fils sera fils de déserteur
ça sera gravé sur son casier
dans tout l’esp-ce, les 7 secteurs
il sera charrié, il s’fera baffer
et tout ça c’est ma faute
je suis pas assez solide pour titan
mais pas plus faible que les courtisans
sourds à ma colère, j’deviens aphone
et j’en ai marre de tout ça
en fuyant la terre on pensait
qu’on serait riche comme moussa
on a fini dans des quartiers sales
juste parce qu’on pensait
juste parce qu’on se plaignait
que les élites buvaient trop de thé et se goinfraient de beignets
pendant que nos frères goutaient
à la pauvreté
car on est dirigés par des niais
qui sur nos têtes se sont endettés
et maintenant j’suis à bout d’force
pas mort, mais c’est tout comme
j’ai livré mon dernier combat
envoyé mon majeur à nos trons-pas
bébé je t’aime, mon fils je t’aime
le roi a tué nos familles
y’a personne dans ce désert infini
pour me dire “je suis là, ta douleur c’est fini”
ta douleur c’est fini
letras aleatórias
- letra de jealous man - oliver hazard
- letra de hokey pokey man - dr. macdoo
- letra de delincuencia juvenil - one way (rd)
- letra de čekam te - tony cetinski
- letra de fonico scrauso trap - old balu
- letra de problems - will jordan
- letra de take - fia moon
- letra de crying in your sleep - mile (metal)
- letra de tired (acapella) - e-dubble
- letra de give it all - emily zeck