letra de orion - narson (greensboro)
[couplet unique]
j’crois que je me mets trop la pression pour le nouveau gépro
ça fait 6 mois qu’j’écris rien, ou que des freestyles pour la rime
mon objectif c’était d’arriver au niveau des pros
mais maintenant qu’c’est l’cas je sais pas si je kiffe quand tout m’arrive
quand toute la ville, a entendu c’que t’as fait
qu’les paroles de fréquentations arrivent aux oreilles des concernés
dur de rester actif quand tu faisais que taffer
mais qu’tu sais plus l’faire, tu restes chez toi, comme un con cerné
enfermé, dans un cercle vicieux t’écris que d’la merde
tu r’mets en question même ta passion
devrais-je tout arrêter ? trouver un taf, me mettre au diapason ?
pourquoi continuer dans l’échec au lieu d’l’admettre
à quoi bon continuer si j’sais écrire que quand j’suis triste
si y’a plus que les pages blanches que je quantifie
l’gamin fougueux au fond moi est mort, c’est un infanticide
et moi j’veux toujours arrêter l’temps, comme un antiride
hier encore j’avais vingt ans, je caressais le temps, jouait de la vie
maintenant j’me contente d’écouter l’avis
d’ceux qui m’disent d’avancer, que ça va aller
alors que je sais au fond de moi qu’tout ça va rien m’amener
tous mes textes semblent fades face à ce que j’écrivais avant
qu’ma flamme fasse place à un vide navrant
ha, ma flamme, celle qui m’animait, puis que j’ai perdu
celle qui m’a fait rêver, avant qu’j’n’espère plus
qui m’a fait rire, m’a fait trembler, m’a lâchement quitté
m’a abandonné, comme une femme abandonne un homme aimant
les années, les mois passent, et elle me manque énormément
l’avenir est dur à concevoir sans elle, très honnêtement
pour oublier j’augmente le volume, ça atténue l’pincement
sa princesse est partie, la mienne s’endort paisiblement
tandis que tous les mauvais souvenirs, en un tintement
jaillissent, et entre mes dents provoquent un grincement
je sais pas si j’écris ce texte pour susciter l’effet pratfall chez l’auditeur
ou pour enfin décrire ces maudites peurs
grossissant l’trait de tout un tas d’trucs qui vont pas si mal
pour faire râler greg et cass avec un son glacial
assis à, mon bureau les lignes sortent c’est machinale
comme si j’retrouvais la vue depuis qu’j’passe ma vie à
osciller, écrire chanson triste comme scène romantique au ciné
motivé par la peine de me sentir mortifié
ah, j’me sens toujours pas vraiment à ma place
mais j’ai aussi compris qu’au fond d’moi ça me gêne pas tant que ça
des gens autour de moi m’aiment, prient pour qu’ma joie accroit
le bonheur est dans ma ligne de mir, et j’vois ma proie
j’sais pas si il existe, mais je courrai après, même essoufflé
sur la route j’laisserai p’t’être des larmes, des cris d’peine étouffés
j’ai tout fait pour l’atteindre, mais j’y suis pas encore
j’suis constitué des qualités qui rendent mes parents forts
alors, j’me laisserai plus bouffé par cette boule au ventre
par cette sensation d’peine irrémédiable bourdonnante
elle m’a empêché d’ressentir pendant des années
même le plus puissant des hommes n’aurait pu la désarmer
désormais, j’vois mon coeur comme un champ de mines, amorcées
où j’déambule comme un suicidaire qu’à vivre, on a forcé
la mort c’est, pas une solution mais un miracle dans ma tête
comme pour un alcoolique quand l’alcool s’immisce dans la fête
sans cette merde, la vie de beaucoup de gens qu’j’aime s’adoucirait
j’avoue j’n’irais pas jusqu’à dire qu’elle serait facile
mais psycho-actifs absents, sitôt qu’la crise s’absente
le malheur partirait et la quête de paix se poursuivraient
alors j’n’aurais peut-être pas besoin d’m’interposer
entre elles, et les visions auxquelles elles sont exposées
j’aimais à dire que j’donnerais tout c’que j’ai aux gens que j’aime
mais j’crois que ça suffit pas à soigner les plaies qu’ils renferment
peut-être qu’en fait, c’était elle qu’avait raison
j’me vois comme un sauveur, et ça m’fait mal quand j’constate que j’le suis pas
pour ça qu’j’m’empêche de ressentir, pour éviter la crevaison
et mon avenir, j’me sens mal si j’le fuis pas
j’essaye de m’contenir, avec la musique et mes proches
malheureus-m-nt c’est pas ça qui va renflouer mes poches
malgré ça, j’garde le cap et cours vers orion
quitte à m’perdre dans les étoiles, en quête d’un nouvel horizon
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