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letra de façade - narson (greensboro)

[couplet 1]
sa naissance comme un cadeau empoisonné d’une mère pourtant aimante
le désir peut-être utopiste d’une famille voulant s’étendre
et il regrette ces moments d’joie, semblant si lointain
l’époque où pour l’amuser suffisait de cow-boys et de p’tits indiens
des rêves pleins la tête, il sillonnait les paysages
voyant n’importe quelle découverte comme une nouvelle image
les doutes de la jeunesse ne l’ont pas ménagés
comment survivre dans un monde dont tous les faibles sont dégagés
déphasé, il sait pas comment réagir quand on l’provoque
alors il s’isole face à la méchanceté de l’homme et c’monde trop moche
persuadé qu’il sera seul toute sa vie sans aide et sans soutien
les gens l’intéressent peu, mais elle y s’en souvient
cond-mné à la solitude mais pris par l’désir d’amour
il tente de séduire sa princesse comme un prince qui défie sa tour
la première chute est douloureuse, elle s’accompagne de la surprise
mais la plaie est trop profonde, si jeune il galère à survivre

[refrain]
facade, quand la vie t’l’aisse pour mort
quand l’apparence est soignée mais qu’l’intérieur blesse tout l’corps
façade, un bâtiment vide mais bien décoré
une vie souvent trop longue et dure à décoder
façade, un ange déchu invisible à l’œil des plus heureux
qu’attend impatiemment d’réaliser qu’il n’est plus peureux
façade, à force de couler il va s’perdre dans l’fond
mais bon, il peut faire de belles chansons
[couplet 2]
après l’chagrin d’amour vient l’chagrin d’amitié
l’enfer c’est les autres, il le capte quand il s’fait poser 3 lapins d’affilées
la personne qu’il aimait était en fait un bâtard c’est chaud
c’qui devait t’apporter du réconfort finit en bagarre d’égo
seul à la mort, l’adolescence lui a pas fait d’cadeau
l’image prime à cette période, et personne ne mâche ses mots
alors les brimades achèvent c’qui lui restait d’ego
les cours se passent mal les profs lui parlent pas et il déteste l’école
il a jamais vraiment voulu vivre, mais maintenant il veut mourir
c’est dur de passer l’pas, car il a peur, et il aime peu souffrir
mais ça l’démange quand il voit cette prise électrique
une espèce d’oasis fraiche dans une terre aride désertique
sa famille est bien présente, mais elle le comprend pas vraiment
un enfant qu’on aimait tant pourrait devenir aussi dément
c’est si blessant, quand tu comprends qu’ton trésor a des idées noires
décidément, c’est dur d’être grand, comme quand t’as pas décidé d’boire

[refrain]
facade, quand la vie t’l’aisse pour mort
quand l’apparence est soignée mais qu’l’intérieur blesse tout l’corps
façade, un bâtiment vide mais bien décoré
une vie souvent trop longue et dure à décoder
façade, un ange déchu invisible à l’œil des plus heureux
qu’attend impatiemment d’réaliser qu’il n’est plus peureux
façade, à force de couler il va s’perdre dans l’fond
mais bon, il peut faire de belles chansons
[couplet 3]
l’envie d’mourir remplace l’envie d’sourire
l’envie d’pleurer remplace l’envie d’se lever, il sait c’que c’est d’se sentir tout vide
pour s’ouvrir la lame fait guise de très bon tatoueur
du lever au coucher, il traîne avec ses démons à toute heure
la bo de sa vie c’est le silence
froid, macabre, livide même plus déprimant
il a souffert jusqu’à haïr les gens heureux
lassé d’jouer la comédie, il n’en peut plus d’dépendre d’eux
le ciel l’a peut-être abandonné, au final ça importe peu
son soutien n’est pas là, il n’est pas de ceux qui n’implorent que dieu
il se rend compte que l’enfer d’avant mort est sûrement pire que l’traitement du malin
alors son oeil penche du côté du ravin
une existence terne, morne, rien d’plus qu’oubliable
on dit qu’une âme vit toujours tant qu’elle réside dans les esprits
quand sa pauvre mère partira, personne alors même les écrit
se souviendra du pauvre gamin, triste victime d’un sous-virage

[refrain 2]
facade, quand la vie t’l’aisse pour mort
quand l’apparence est soignée mais qu’l’intérieur blesse tout l’corps
façade, un bâtiment vide mais bien décoré
une vie souvent trop longue et dure à décoder
façade, un ange déchu invisible à l’œil des plus heureux
qu’attend impatiemment d’réaliser qu’il n’est plus peureux
façade, à force de couler il s’est perdu dans l’fond
il peut plus faire de belles chansons

- narson greensboro

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