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letra de la flemme - narkonic

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[intro : narkonic, tim sawyer]
bon, on doit écrire un texte
hah, j’retrouverai la motiv’ après quatres pet’ et une bouteille de dil’
ma flemme est tellement marquante que derrière moi y’a des sillons
gros c’est ouf notre motivation dure encore moins longtemps qu’un pilon
m’en parle pas, j’devais capter cette go mais j’suis resté chiller comme un malin
habile, et tu vas faire comment pour la recapter ducoup ?
“désolé, j’dormais, j’étais fatigué.”, j’lui ai renvoyé ce message pour qu’ensuite elle m’f-sse encore plus galérer
toi et les stratégies ça fait deux
y’a qu’avec les conn-sses que j’suis en phase
au moins t’es sûr de pas choper une t-ss’
des fois j’me dis que j’aimerais bien être un daleux
donc on reprend

[couplet 1 : narkonic, tim sawyer]
j’vois tout au ralenti, ouais mec c’est bizarre
pourtant plus j’avance, plus j’rate des virages
j’suis tellement défoncé qu’toutes mes réussitent p-ssent pour des mirages
et roule ce truc pour l’démarrage, ouais, ouais, pour l’dérapage
deux types en décalage
mais j’loupe des coches comme un trimard, j’resterai naïf avec l’âge

[refrain : narkonic, tim sawyer]
donc, j’écris sur la flemme mais j’ai la flemme d’écrire
ou j’imagine la tienne quand ma journée m’déprime
la branlette ça rend sourd donc j’entends plus vos rires
tant mieux tout c’qui m’entoure me donne envie d’vomir

[couplet 2 : narkonic]
j’vis c’texte comme un élan d’sur place
j’me motive, puis j’me mets des high kicks dans les jambes
j’vagabonde mais plus rien n’me surprends
j’mettrais une éternité si j’voulais rentrer dans la légende
j’aime toutes les filles mais j’en comprends aucune
donc tous les soirs j’me fais des films j’améliore mes lacunes
un doigt dans l’—, l’autre sur sa bouche, bébé j’veux pas d’rancune
jtouche le fond, j’prends des [?] mais j’suis à l’aise comme un poisson-lune
et tard le soir quand la nuit tombe, j’me transforme en fils de pute
j’ai tord je sais jusqu’à la tombe avec un connard j’serai en lutte
mais dans c’gouffre j’ai trouvé l’bon filon
vos pires démons prennent exemple sur ma folie

[refrain : narkonic, tim sawyer]
donc, j’écris sur la flemme mais j’ai la flemme d’écrire
ou j’imagine la tienne quand ma journée m’déprime
la branlette ça rend sourd donc j’entends plus vos rires
tant mieux tout c’qui m’entoure me donne envie d’vomir
donc, j’écris sur la flemme mais j’ai la flemme d’écrire
ou j’imagine la tienne quand ma journée m’déprime
la branlette ça rend sourd donc j’entends plus vos rires

[couplet 2 : tim sawyer]
déso narko, j’ai rien écris, j’sais même pas si j’serai opé c’soir
c’était quoi l’thème, la panne d’inspi ? dans l’doute ça repart sur un pétard
t’inquiète j’sais bien qu’j’ai un peu tord, pour [?] c’est un peu tard
team dans l’brouillard depuis pet-t, j’tire deux-trois lattes j’mange ma pita
j’suis plein d’idées j’ai l’appet-t, comme ceux qui vivent à maputo
dix mille idées mais rien d’précis, le canapé r’veut m’appater
en vérité j’voudrais partir, vivre mon truc en aparté
mais là j’dois finir ma partie, essayer d’ranger l’appart
quand l’elixir sera apporté, hah, même pas la peine d’y penser
j’oublierai vite fait l’important dès qu’l’alcool viendra m’emporter
mais il est intact ma gueule pourtant, presque cinq ans pour un ep
j’ai rien d’mieux pour meubler tout c’temps, essayer au mieux d’m’inspecter
demain il m’faudra un smecta, à la tise j’me désinfecte
j’p-sse sur tout ceux qu’on l’air hautain, qui nous prenne pour des insectes
qui mettent cent balles pour des requin, feraient pas dix mètres dans un secteur
j’galère grave à partir record, mais j’rêve de voir porto rico
loin des baceux et d’l’inspecteur qui font maton comme des traqueurs

[couplet 3 : narkonic, tim sawyer]
ramène nico pour la fusion, d’la végéta pour la fusion
j’perds mes plumes comme un faisan, le cul posé sur un futon
j’voulais pet-t être insultant mais ma flemme y a pas incité
j’me gratte les couilles c’est insultant, pour les autres j’suis qu’un -ssisté
dans ma tête il fait un sale temps, paraît qu’c’est bien pour s’inspirer
dépèche-toi là putain d’satan, prends tes affaires on doit s’tirer
on finira sur le trajet, c’est vrai y’a [?] qui nous attend

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