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letra de oublier nos fautes - naïm [café vert]

[paroles de “oublier nos fautes”]

[intro]
ouais ouais ouais ouais ouais ouais ouais
j’ai que ma peine
ouais ouais ouais ouais ouais ouais ouais

[refrain]
on méditera nous, près de la
méditerranée, près de l’âme de nos aïeux
et j’y crois un peu à chaque fois que j’ai dit adieu
on fait que courir, comme si ça peut nous empêcher de pourrir
la te-tê sous vide, kho, j’donne plus un sourire

[couplet 1]
j’connais l’alcool dans les veines, les patates sans serre-dents (j’connais)
la mort et sa serpe, des femmes qu’ont du venin, des charmeurs de serpents
j’connais les chemins qui s’arpentent, les impasses
l’avenue des rêves brisés, où on est méprisés, où on fait qu’passer l’temps
on trace à balle dans le périphérique
on traîne nos peines dans le périmètre
la ‘teille on boit au goulot, c’est nous l’staff on fait le sale boulot
dans des tafs d’intérimaires
le cerveau en panne c’est l’effet de l’herbe
on s’envole on plane on atterit, merde
ça s’agite pour leur offrir un paradis
avant qu’on enterre père et mère
yah yah, si on prend la fame on part d’ici (yah yah)
yah yah, ce monde est fake on participe (yah yah)
je vois les kheys, je bois ma ‘teille très dépité
j’fais pas de dates, c’est des pintas
les filles sont fake comme cardi b
[refrain]
on méditera nous, près de la
méditerranée, près de l’âme de nos aïeux
et j’y crois un peu à chaque fois que j’ai dit adieu (que j’ai dit adieu)
on fait que courir, comme si ça peut nous empêcher de pourrir
la te-tê sous vide, kho, j’donne plus un sourire

[couplet 2]
gamin tu pues la romance, puis vient l’âge adulte et l’adultère (ça va vite)
tous on était arrogant, moi, tout c’que j’ai dit j’aurais dû m’taire
mômes, on est déjà des hommes
puis on devient des hommes encore mômes
nos vies le désordre, on s’arrache
c’est nos fautes, gros, c’est pas le karma
tout c’que j’ai dit j’aurais pu l’faire (eh)
des essais dans l’légal, des dégâts, des dommages, des fait mieux
pour l’oubli des collages, eh connard
quand tu parles de pays de cocagne t’insinues quoi ?
des cocards, des tourments, des chemins très sinueux
aux tournants la folie ou l’seigneur
combien s’font la belle, eh connard
quand tu parles de pays de cocagne t’insinues quoi ?
des daronnes qui prient, les paroles d’iblis
t’sais bien nous graillons en marge
j’ai que mes belles rimes
sur la mauvaise rive, j’ai vu des royaumes en face
on trime pour être riche, on porte pas ce qui brille
on veut les joyaux en cash
ici pour être libre, ça vend des oiseaux en cage
[refrain]
on méditera nous, près de la
méditerranée, près de l’âme de nos aïeux (ouais ouais)
et j’y crois un peu à chaque fois que j’ai dit adieu (que j’ai dit adieu)
on fait que courir, comme si ça peut nous empêcher de pourrir (pourrir, pourrir)
la te-tê sous vide, kho, j’donne plus un sourire

- naim cafe vert

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