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letra de somnambule - naiad

[nostal]

l’esprit vide de sens
seul, salé saoulé sous les tours
j’avance à l’essentiel
je pense a aller l’addition est salée
seul les cils semblent effacer le sol le ciel
ma vie et ses ombres, allez y
seulement si je ne pouvais pas rêver la nuit
ou pas a pas je revois ses courses poursuites
qui me nuisent jusque dans le jour
ainsi qui ne s’apaisent que le soir
quand je re marche au pied des tours

si de porcelaine sont fait les cœurs, de fer sont nos esprit
ne voulant jamais faire comme on l’explique
tordant, c-ssant, fragiles sont nos liens
causant souvent la peine faite de larmes coulant sans fin

si de porcelaine sont fait nos cœurs, de fer sont nos esprit
ne voulant jamais faire comme on l’explique
tordant, c-ssant, fragiles sont les liens
causant souvent la peine faite de larmes coulant sans fin

et le matin ma tête est faite de bois
du fait de trop de fête sans joie
entre moi et le malheur mec
j’aurais moins de défaites sans toi
j’avais bien envie de l’inviter mais le bonheur était
sur répondeur de 7h à minuit
a mi mots j’comptes mes rimes, mes phases
quand je trime mais rase les murs de cet air affini affiné (?)
mes mots, mes phases sont devenues ma plus grande priorités

[tonio mc]

sur le tempo de la musique , j’t-sse un joint sur mon pouce
et juste avant de l’allumer je saisis un bic dans la trousse
et celui ci n’a pas la frousse, pourtant parfois t-tube
voulant trop d’exact-tude comme un chercheur dans un tube
rapper pendant des nuits entière tels sont mes habitudes
je veux me sentir bien et fier comme un surfeur dans un tube
mais rester cool c’est pas facile devant toutes ces secousses
ça commence très tôt dans le trom
regarde comment les gens se poussent
paris me bouffe
les gens m’ennervent
les tours m’ettoufe
et je vois de plus ne plus de mec qui sont tomber pour des ouss’
j’ai beau souvent faire du sport
j’ai l’impression que je m’essouffle
car vu qu’ils ont tout grillagé à pieds
j’fais des détours de oufs et tous les jours, reufré
je vois déboulés tout les boulets sous les tours
tenter de nous faire couler ça me fout les boules
donc je bédave et m’use le foie
mais le condé qui vient me contrôler boit 2x plus que moi
alors dis moi ou est la logique ou est la police quand ça part en couille
qu’certains finissent tétraplégiques
j’ai mal au crane, j’vais jouer mon bic, j’suis trop nostalgique
la pharmacienne fait du bennef, je lui achète trop d’aspegic

[nostal]

les saisons s’enchaines, sachant que le temps est comme une corde au cou
une chaîne ça change de saison tour par tour
dans la nature comme dans la ville, ici bas
des tours, il en poussent pleins sauf qu’elles ne fleurissent pas
certains recherche donc le soleil dans cette jungle de ciment
incessant, a perte de vue donc personne ne sort sans (?)
ressasé et vide de sens
et dans la quelle certaines mères viennent même a hésiter a enfanter
un temps quand reviendra le printemps
certains prétendront perdre une heure de jour et sont l-ssé
pourtant quand je l’entends je m’aprete, plus tôt que plus tard
a gagner une heure de nuit a marcher

(outro x2)

c’est pour les noctambules sans noctilliens
qui transforment l’essence des bus en pensés sur les chemins
les noctambules comme quotidien
qui réfléchissent au sens

- naiad

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