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letra de pute story - nabil harlow

[paroles de “pute story”]

[intro]
il était une fois, dans un pays lointain
une sorcière qui vivait dans un somptueux château
bien que la vie lui ait offert gestes et désirs
c’était une femme égoïste, capricieuse, et insensible

[couplet 1]
t’aimes l’image, cette imbécile
t’aimes l’image, cette assassine
aimer le bruit pour un rien, le succès n’assure pas d’la fin
pour le style, tu courbes l’échine
pour une cover de magazine
aimer l’image est un supplice, café du vice et des factices
d’un train, d’un bateau, d’un avion, ouais
sans vie à soi, juste suivons, ouais
la cour des gens qui font la mode enchaînée à ta gaîté passe
(ça se rêve en celine)
je suis dedans, me direz-vous
une main de plus qui vend de tout
ce que vous devriez bien mettre dans vos cheveux comme vos vedettes
(entendu, le p’tit king)
sur ton visage on dévisage (tic, tac)
et sur ton corps on envisage (tic)
qu’il appartient à tout le monde, qu’on le possède et tu t’effondres
(miroir, oh ma vie, purée)
j’ai tant voulu t’aimer sans peine (tic, tac)
dormir sans m’entourer de haine (tic)
pourri des fausses amies méchantes qui te méprisent, manipulantes
(qui a [?])
pourtant la peur du miroir (tic, tac)
te torture matin, jour et soir (tic)
t’en pleures des larmes de crocodile, dans tes selfies tu [?]
(que veux-tu voir, ma reine ?)
le crever, ton avatar (tic, tac)
à jamais changer ton regard
tes yeux sont devenus avides, tes drôles de dames t’arrachent les deux
[refrain]
une pute story
ta vie est une pute story
tu grilles une cigarette aussi
tu postes ton cul ou t’es fini(e)
ouais, pute story
on croque ta pomme rouge qui détruit
tu grilles une garette-ci magique
tu retournes leur veste, elles sont tout ouïes

[couplet 2]
et partout, t’as ouvert ta gueule (tic, tac)
mettant tout sur l’dos de blanche neige (tic)
t’iras pleurni’ chez tes copines, nabil veut faire de la musique
(faut-il être aussi vil ?)
puis le racisme systémique (tic, tac)
aura raison de nos articles (tic)
on dira « regarde les p’tits beurs, ça s’tire dessus entre frères et sœurs »
(ton masque tombe, ma fille)
et j’en ai rempli des plus durs (tic, tac)
des challenges des sorcières obscures
en route, j’irais claquer des gueules, les mêmes qui préparent mon linceul
(tu fais peur qu’à tes p’tits)
retourne donc au bac à sable (tic, tac)
sors du chaudron ton plus beau sabre
qui au final n’a rien fendu, ni mon cœur comme tu dis, mon cul
[refrain]
une pute story
ta vie est une pute story
une cigarette au bec, et puis
tes frères d’amour tu les tues, les détruits
ouais, pute story (ouais c’est moi, t’es où ?)
mon pire cauchemar est sur getty (mon reuf, t’es là ?)
ouais, fake story (t’es ma mif’, tu sais même pas comment j’t’aime)
(non mais attends, tu veux en être en fait ? ohlala, j’t’en supplie, pas la musique là, [?])

[couplet 3]
[?], moi j’la laisse au vestiaire
elle ne dépasse pas nos frontières
j’écris mes deux ou trois chansons comme un petit polisson
(tu dis qu’j’sais pas écrire)
j’te rappelerai que porte des alpes
on m’dira [?]
[?] carla bruni, catherine deneuve et adjani
(good [?], chérie)

[refrain]
une pute story
ta vie est une pute story
tu traces tes lèvres, ton liner qui
est aussi vide que toutes tes nuits
[outro]
ah les cro-cro-cro-, les cro-cro-cro-, les crocodiles
sur les bords du stix, ils sont partis, n’en parlons plus

- nabil harlow

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