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letra de pourquoi le neuhof brûle-t-il ? - n.a.p.

[couplet 1]
le ghetto sait, s’il parlait ton sang serait de glace
c’est pas notre faute on y vit, notre vie n’est pas un show
c’est pas de notre faute, on est de la faune pour et comme au zoo
surréaliste, réconfortant, les biens fascisants
y’a tellement de blèmes, donc plus de blame
le mal un art, les valeurs se perdent pendant qu’on rame
c’est un avatar, la came qui circule, on spécule, où sont nos héros ?
j’ai autant de mots, que les maux qui gangrènent nos ghettos
pour la raison c’est une infamie, déjà, je te l’ai dit
comme-ci, nos vies n’avaient pas d’importance dans ce circuit
meurtrie, les gens nous applaudissent, c’est que de la musique
mais on réfléchit, une praxis, le bien notre éthique
c’est dérisoire, cette vie regarde comment on fini
comme c’était, j’avais tant de choses à faire mais je dois partir
je dis ça seulement comme ça, je voulais t’avertir
n.a.p., neuhof au top, tu peux l’inscrire, sarajevo

[refrain] x2
nous sommes jeunes n-gg-, le monde est à nous
ne baisse jamais les bras, le futur, c’est nous
et si demain ça marche pas, au moins t’auras essayé
sois fier de ton quartier, sois fier de ce que tu es

[couplet 2]
le thème le même, même protagonistes
même problèmes, j’insiste
depuis des années abusé par des -n-lystes
h.l.m, vérités tronquées, existences gâchées
violence au quotidien, l’amour-propre finit cramé
et puis pareil, toujours pareil, la police rode, stresse
au sens propre comme au figuré les keufs blessent
sans traces et puis tu sais c’est toujours nous les coupables
c’est tout le temps nous la cause du problème dans une affaire pénale
de mal en pis, ça empire, la violence s’arrête pas là
dignité bafouée, racisme dans le monde du vail-tra
tu négativises, après tu dis je m’en fous ma devise
c’est comme ça qu’on conditionne, la délinquance en france
qu’on laisse un champ idéologique à ceux qui vote le f.n
la haine attise la haine, et l’ignorance la violence
l’incompétence politique, c’est comme une sorte de gangrène
réajusté le rôle social de l’état, le neuhof bout

[couplet 3]
plus de frime, quand je bossais, touchais, c’était l’intérim
je veux même pas voir venir y’a plus d’avenir, entre nous
on se déchire
r.m.i si le vice a détruit toutes formes de vies
on vit de l’-ssédic les jeunes toujours même ??????
wesh kain, comme le dit mon rêve magique
j’avance à reculons, je me dis comme ça, ça peut pas durer
mission locale, on cherche, on trouve pas, on fini usé
c.e.s emploi-jeune, du vent pour combler un vide
frustré de femme, de cash, de shit on devient avide
puis les gosses frac-ssent, précoces, le change y am-sse
la rue comme la mort, l’âme, la jeunesse arrache
mais y’a quoi, rien !
juste des mec qu’ont rien
ça fait des années qu’on nous dit faut pas croire en demain
et le destin dans tout ça, chacun construit sa vie
même si, c’est dur à croire la misère poursuit
j’suis comme tous ceux dans la tèce qu’ont ce feu dans les yeux
si je te cries ma rage sur papier, je te fais mes aveux
essaies de rester loin des lieux communs comme la pensée de bourdieu
dégager les politiques aux propos flasques et visqueux
proposer une alternative à la pensée unique
et repenser les quartiers de façon humaine et logique
n.a p., une autre pensée, une autre technique

- n a p

letras aleatórias

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