letra de générique - mothas la mascarade
[couplet 1]
faudrait que j’vous raconte ce qui se p-sse vraiment dans nos têtes
pas tellement plus heureux que maintenant des gens connaissent
ils observent tout t’façon mais s’en branlent des enfants d’ici
n’ont jamais eu que le regard condescendant
si t’arrives à respirer c’est déjà pas mal
y’en a combien le 10 du mois qui arrivent plus à exister
bientôt on aura 30 ans, j’veux pas qu’on soit trempés
ça me suffit pas de me dire qu’on aura tenté
pour tous ceux qui dorment qui rêvent dans le noir
moi aussi je veux éclairer ma ville, j’suis comme flynt
même si on est plus enfants, moi j’nous vois pas tous en forme
déjà que c’était dur pet-t, l’impression d’être harcelé encore
on a prié en attendant qu’un truc se manifeste
habitué à regarder p-sser le temps comme le sud de la ligne 7
moi j’fais du son, quand je sens pousser du spleen j’ai de la chance
j’suis pas dans une cellule sombre face à mes cellules grises
[refrain]
on a grandi entre les claques et les bagnoles
les belles paroles et les à-coups
on a fait avec on a toujours partagé le beurre
même quand on n’en connaissait pas le goût
on a grandi entre les claques et les bagnoles
les belles paroles et les à-coups
on a fait avec on a toujours partagé le beurre
même quand on n’en connaissait pas le goût, qu’on n’en voyait pas le bout
[couplet 2]
pet-t, ma mère me pensait fou mes profs me disaient foutu
la vie ça a un coût je l’ai ressenti sous toutes les coutures
je ne pense plus qu’on écrira l’histoire
on est des gens simples, on est comme une station de la ligne 4
la vie s’est fermée et le ciel s’est terni quand la douleur s’éternise et que les lumières s’éteignent
j’étais pas d’accord, je la voyais pleurer devant la porte en me répétant « qui croire c’est permis »
je connais les soirées qui finissent jamais, ou qui finissent mal
á ne pas rentrer, priant que la vie te ramène
les viscères qui tirent, le cœur recousu
quand les brides d’air et les mauvaises pensées se bousculent
frérot je sais qu’ils nous méprisent, ils savent pas ce qu’on avait pu penser d’eux
ils étaient bêtes et débiles quand on leur faisait croire qu’il nous restait de l’espoir dans le blanc des yeux
[refrain]
on a grandi entre les claques et les bagnoles
les belles paroles et les à-coups
on a fait avec on a toujours partagé le beurre
même quand on n’en connaissait pas le goût
on a grandi entre les claques et les bagnoles
les belles paroles et les à-coups
on a fait avec on a toujours partagé le beurre
même quand on n’en connaissait pas le goût, qu’on n’en voyait pas le bout
[couplet 3]
quand je suis à court d’idée je me dis que la pensée c’est comme l’enfance
on n’en voudrait pas mais impossible de l’oublier
la nuit je réentends les pleurs et les cris
j’ai toujours appris à leur faire croire même quand la douleur est électrique
les discussions les pardons qui ne s’arrêtent qu’à l’aube
et si jamais les rêves en cargo quand les darons disparaissent
les souvenirs ne sont pas mal venus ni périssables
l’important c’est pas la chute, c’est ce qu’on en aura retenu
[refrain] x2
on a grandi entre les claques et les bagnoles
les belles paroles et les à-coups
on a fait avec on a toujours partagé le beurre
même quand on n’en connaissait pas le goût
on a grandi entre les claques et les bagnoles
les belles paroles et les à-coups
on a fait avec on a toujours partagé le beurre
même quand on n’en connaissait pas le goût, qu’on n’en voyait pas le bout
[outro]
on a grandi entre les claques et les bagnoles
les belles paroles et les à-coups
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