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letra de finis d'pleurer - mothas la mascarade

lumi à la prod, écoute ça…

[couplet 1]
balance des bêtes de rimes, et je fond le silence
j’écris mes sons le dimanche, les sors les mercredi
j’affronte l’immense vide, car on m’a laissé là
et gratte, rame, crame, pendant que mes hits grandissent
et je vous parle pas de futiles secousses
je fusille le groove a chaque fois surtout quand lumi me couvre
je fais du son pour tout le monde, et personne à la fois
mes 16 sortent à la carte pour entretenir ma musique de fou
esprit libre d’effronté je grille des rimes fraîches vite fait
et ça fait vite style sp-ce moutain
le monde est fou, on s’écoute plus
se défonce tous entre tise, sh-t, et weed verte foncée
moi j’ai des bonnes manières, découpe les prods my men
mais je vaux rien, ici on t’entend
qu’avec l’oseille dans la poche arrière
j’ai de gros rêves, faut que ça pète, proses acerbée
et n’espère pas que le poids sur mes mots s’allège

[scratch – dj lumi] x2
et dire qu’y en a qui pensaient qu’on allait se laisser faire…
…j’arrive à te faire kiffer sans t’trahir !

refrain x2
et j’ai peu de limite, et j’en ai marre des vieux gimmick
fini de pleurer, même si je suis dans l’imp-sse
comme nice en 2006

[couplet 2]
faudrais changer le môme en homme a chaque moment
je commande des proses en or, pour que mes mots s’envolent
je me suis dis “thomas, faut rapper ta vie”
les mots apprennent à rire
où a mieux encaisser les coups comme mohamed ali
pose a la rentre dedans et ça me va comme pas possible
d’être heureux sans les codes de la banque de france
et crache sur vos billets mauves, vos idées de beauf
logique/ que l’argent ne f-sse pas le bonheur, comme dirait l’autre
pas du genre qui défie les types vieux, je finirai jamais raciste
ma première p-ssion, c’était zinédine
a l’école des capacités mais pas de buts, j’évitais les calculs
en gardant des idées symétriques
j’amène le groove, te rafraîchis comme une pinte de glace
toi t’a un train de r-t-rd, comme jamel debouzze
j’ai des palettes de couplets et de gouttes de charisme
tu trouve que ça kicke, car la vie martèle de coup
et je taffe pour ne pas être un genre de zombie
rester hors de mon nid, maîtrise les tonnes de bons styles
donc je m’éclate, pé-ra, mais je m’étale ici
car j’ai le compte vide, un peu comme les poches de mon jeans

[outro] x2
et j’ai peu de limite, et j’en ai marre des vieux gimmick
fini de pleurer, même si je suis dans l’imp-sse
comme nice en 2006

- mothas la mascarade

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