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letra de 10.52 - mothas la mascarade

[couplet]
d’abord, ce que vous pensez, moi, je m’en bat la race
j’apprend à maitriser mes pensées noires comme un padawan
car ici on entend tout alors ce que je suis censé croire
ca sent pas la foi et j’ai fini par chanter le doute
parfois je rêve d’avoir à nouveau seize piges
j’me foutait de tout, foot et pouffes
tout en faisant la cour au belles filles
et déjà, je laisse rien paraitre, je gambade dans la ville
et les miens m’apprennent à faire l’amour au stème-sy
et ouais c’est ça, pet-t gars de paname, j’ai des rimes à la carte
on combat le monde sur notre voilier, l’équipe à la barre
faut qu’on te raconte ce qu’on fait des tas de semaines
un tas de félés, le coeur -sseché par les packs de bière
et dans le fond, je suis bien entouré mais bouffé par la nostalgie
je sais que j’adore la vie, il faudrait juste que je m’en souvienne
alors j’y vais sans douter, quand les couplets fusent
depuis que j’ai caché mes sentiments
comme dans des poupées russes
je connais les sales week-end, quand les doutes rentrent
je suis fatigué d’effacer les jours sans à la goutte d’encre
et je vois pas d’happy-end, pourtant on nous l’avait promis
tout ça c’est nocif, on a des trucs à dire cachés sous le ventre
hé mecton, n’attend pas que mon émisphère s’estompe
a force de traîner, j’en connais un rayon sur mon périmètre
ici le toutou guettent, nous, on est toujours scred
quand la meute avance à pas de loups, à la james bond
et je veux sentir le souffle de la terre sur ma face
certains soirs j’ai plus la niaque, rongé par les doutes de ma tête
et les heures p-ssent, on se dit chaque jour que c’est la merde
on semble délavé, dép-ssé par nos gueules pâles
voilà ce qui se cache derrière les sourires et les blagues de merde
les packs de bière, les soucis et les sales semaines
on à tous des lacunes, rêve de bouffer la thune
et moi je veux toucher la lune mais j’ai pas de repères
et c’est jamais sans suer qu’j’gère mes grands trucs
et je laisse la vie suivre son cours, j’arrive, je contourne
rien n’y personne, je résonne tout
avant que ma vie, elle, ne parte en fumée de rêve
je m’embar-sse pour eux, mais je suis fier de mes amis
et je leurs dit pas souvent, demande à sam
certains rêvent se réalisent
moi je br-sse des tonnes de merdes depuis toujours
mais j’ai plus peur de perdre
a force de jouer ma vie à quitte ou double
je rappe ma pet-te life, y’a que ça qui marche
sinon je suis dans la fumée comme un rasta, j’attaque dix mics
si c’est ce qu’il faut pour que tu me comprennes
je m’acharne, je freestyle toute la nuit
j’ai même caché des phases sous ma chemise

[outro] x2
c’est pour mes couches tards, mes acolytes, tu leurs diras
on finira grossistes comme les grecs sur la rue mouffetard

- mothas la mascarade

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