letra de réverbère - monkey theorem
depuis tout mioche, je me fabrique une galaxie dans ma p’tite caboche
poussière d’étoile entre les plis de ma poche
et j’rêve les yeux ouverts dans ma stratosphère
« tête en l’air » marqué en rouge sur l’bulletin scolaire
t’sais j’me rappelle bien, à quel point j’pouvais m’barrer loin
menton dans les mains, regard fixé sur le papier peint
l’instit’ hésite entre m’envoyer au coin ou voir le médecin
quand elle passe la main devant mes yeux en demandant « y’a quelqu’un ? »
une nuit j’ai dormi à l’hosto, des électrodes sur l’crâne
mes parents s’inquiétaient, j’avais des genres d’absences
mais j’en faisais encore au lycée pour fumer gramme sur gramme
tout va trop vite alors j’me bricole des moments de latence
aussi loin que j’me rappelle, j’ai toujours garder l’besoin
de me laisser rêver en roue libre, tout phares éteints
d’aller m’inventer des histoires ou y’a jamais de fin
mais j’ai appris à vivre avec les pieds sur terre, parce qu’il fallait bien
et j’en ai vu des ophtalmos’, des psys, des orl
qui voulaient me connecter au monde réel
j’me suis bâti çà-comme, en quasi apesanteur
car privé de sa gravité le monde fait un peu moins peur
j’me suis longtemps demandé pourquoi j’voulais fuir la terre comme icare
à 8 ans, j’fait les plans d’une machine volante sur un coin de feuille
enfance heureuse et sans histoire, mais…
plus tard, j’apprendrai que les apparences sont des trompe-l’oeil
grandis la tête dans un nuage, génération tchern0byl
17 piges : l’avenir, j’m’en bats les couilles
j’me réveille pour couler ma douille, chaque nuit même heure pile
et j’me rappelle quand j’bâtissais des mondes meilleurs, peuplés de playmobils
j’ai voulu toucher les étoiles sur une pile de mégots
minot, j’fabriquais des fusées avec des briques en lego
j’ai pris l’habitude de me sentir incompris dans l’étau
car dans l’esp-ce, on pousse des cris sans échos
kors-é
dans ce monde étrange où vaut mieux être fou que lucide
même les plus ché-per’ ont la frousse du vide
j’veux pas restaurer mon idéal aux réglages d’usine
j’arrose les réverbères, pour qu’ils poussent plus vite
dans ce monde où vaut mieux être fou que lucide
même les plus ché-per’ ont la frousse du vide
j’veux pas restaurer mon idéal aux réglages d’usine
j’arrose les réverbères, pour qu’ils poussent plus vite
j’arrive en france, j’avais 6 piges, j’débarque en classe, j’ai rien capté
pour pas se mettre a l’écart, fallait faire vite et s’adapter
apprendre sur le tas en avançant à l’aveuglette
j’finissais mes journées avec un sacré mal de tête
à l’époque, j’encaisse le choc, d’une mutation violente
en grattant le moindre esp-ce de liberté laissé sans surveillance
j’tiens pas en place, moi j’ai l’esprit si vagabond
j’me voyais déjà être en hors piste sur la mappemonde
élève moyen de classe moyenne j’n’avais rien d’exceptionnel
au fond j’étais qu’un gamin avec un bloquage émotionnel
planqué dans le cosmos, là où le temps se décompose
où personne ne te surveille artificiel est ton sommeil
hors de contrôle, dérivant ‘vec ma console et ma conso’
en attendant qu’on me sauve
j’trouvais le monde morose et pour que mon ciel se découvre
j’l’avais compris, fallait quitter l’ozone
puis un divorce quand t’as 15 piges ça donne une bonne excuse
autour de moi tout s’effrite, j’en ai profité pour m’exclure
toujours auprès de mes potes on esquivait ce qui nous dépasse
toujours un peu fracass’, on attendait qu’ça passe
dur de trouver l’amour, sous cette épaisse carapace
combien de fois j’ai raté le coche par peur du face à face
j’étais naïf, idéaliste donc à chaque fois j’ramasse
quand j’réalise, y’a mes valises qu’attendent sur le pas de la porte
je cherche encore ma place, d’humeur fantasmagorique
j’avance a mon rythme, c’est le monde qui va trop vite
j’suis du genre à déserter, du genre à faire l’anguille
à en faire le minimum pour qu’on me laisse tranquille
j’voulais m’évader en mettant le cerveau en mode avion
petit j’courais après les étoiles dans le monde de mario
j’ai pris l’habitude de m’effacer, de faire office de déco
car dans l’esp-ce on pousse des cris sans échos
kasper
dans ce monde étrange où vaut mieux être fou que lucide
même les plus ché-per’ ont la frousse du vide
j’veux pas restaurer mon idéal aux réglages d’usine
j’arrose les réverbères, pour qu’ils poussent plus vite
dans ce monde où vaut mieux être fou que lucide
même les plus ché-per’ ont la frousse du vide
j’veux pas restaurer mon idéal aux réglages d’usine
j’arrose les réverbères, pour qu’ils poussent plus vite
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