letra de parfum d'ether ft. vagabon' - monkey theorem
couplet kasper
comment je me sens ?
tel un cendrier sur une moto
un rétro de loco motive
un sourd-muet diplôme d’orthophonie
comme un pourliche à la boniche
avec la photocopie d’un faux billet de monopoly
alors je pète une 8.6
et je roule un petit spliff de weed suisse
la tête dans le caisson
je me cale à fond
la zic triste
du nouveau mc que je kiffe
et sur repeat jе clique
si j’ai pas saisi ce qui se dit
jе suis trop guédro, trop accro
y me faut ma dose de bon son
2h au quotidien c’est environ ma conso
élevage de couplets nourris aux craintes
trissylabiques dans mon laboratoire
le langage soutenu, souillé
par un argot des plus bâtards
moi je vais direct aux vers sombres
quand ma vie c’est vers ça qu’elle tend
flow patate quand j’ai le power
quand l’envie me prend de saper le temps
j’ai du pot ouais
la jouissance de ma plume
qui éjacule son encre
la feuille vierge est en manque et consentante
on me dit « tu rame »
comme quand meetic cherche à maquer les laids
« ma qué nene ?»
j’ai peiné pour pas que mes textes
soient consommés comme une plâtrée de penne
musique de pauvres à la zoom / pas d’assistanat
prendre son temps
j’insiste c’est rare comme un raciste anard
comme cramer sa chesterfield au bar
une « kineuton » chez les nuls
du monkey, la rumeur dit
qu’on préfère de loin
le kilo de plomb au kilo de plumes
une plume dans la main, du plomb dans cette tête amère
j’ai fait le choix d’être sincère, de me mettre à nu
monter sur scène la kékette à l’air
poser du verbe tel un pied-à-terre
sans savoir où ça me mène à termes
et si je regarde en arrière c’est clair ce serait la même si c’était à refaire
refrain
vivre en freestyle au jour le shure appliquer le tarpé diem
encore une foncedé, pffff j’arrêterais à l’énième
entre chien et loups, du mal à de confier entre carpe et hyène
alors on se persuade qu’on est seul et que tes affaires c’est pas les miennes
sur nos âmes les chromatismes des parpaing déteignent
un parfum d’éther
le regard teint d’ébène
artificiel est le paradis
une free party dans le jardin d’ éden
couplet vagabon’
du gros son
c’est ce qui peut me sortir de ma dépression
mon ultime thérapie, ma seule maison
mon hérésie, ma folie, mes gros frisson
pour le son
j’ai sacrifié mon p.e.l, ma vie de famille
j’ai plus un rond mais je suis millionnaire en mélodie
je trompe ma femme avec qbase et compagnie
dans les antipop
je postillonne ma joie, ma haine et ma colère
pas rancunier mais la plupart du temps vénèr
je crache sur les connards qu’on pas l’esprit ouvert
la musique que j’écoute baise les h0m-phobes et les fachos
nous on pratique la rime pour les mecs en air force ou en ranjo
qui sonne le glas
c’est le monkey theorem
tous contre l’état
terroriste la guerre on mène
on est des tas
à écrire nos théories
qui sonne le glas
je te le dis c’est le monkey theorem
couplet ekors
inspire un air vicié, expire un air de wu tang
éparpille maints éclats
d’un tesson de regard vert bouteille
derrière une mèche de cheveux brun zetla (3 temps)
putain!, je prend de l’âge, mais j’essaie d’arrêter
le fil du temps comme garrot
l’aiguille des heures plantée dans le bras
yeuz éclaté comme un orage d’été
penché sur une feuille grand carreau
à calculer jusqu’où le néant s’étendra?
je me répand dans les méandres d’un vieux sofa
les effluves de fin de résoi guetta mes yeuz’ au fat
laisse mes pensées s’entre-déchirer en milieu sauvage
quand les mots s’embouteille dans mon oesophage
une jeunesse vétérante
que les excès terrasse
pioche un extrait d’errance
dans la nuée d’et cætera
gratter des textes et péra
quand le silence est infesté par des insectes et des rats
cette génération funambule
la regard fenêtre sur l’âme que la fume embue
la lune en vue
quand l’asphyxie morphe ma plume en bulle
mon grain de voix pour enrayer les rouages d’une pendule
et le criss-m-nt du mediator sur la corde du pendu
distille mes pétages de plomb dans l’althanor
pas grand monde qui ce sablier digital n’ haïsse
comme un ancien qui sourit à la mort
en lui soufflant la fumée de sa gitane maïs
et les soucis s’amassent comme la vaisselle
pas de quoi rire dicave
des trous de boulettes sur les ailes
depuis que les anges consument la cire d’icare
sativa indica
traîner sa vie par les aisselles
vu que c’est tellement moins facile d’y croire
et ouais frérot, t’façon
tous appâtés par le doute, sans dérogation
au fond c’est drôle que l’hameçon
rejoue la forme du putain de point d’interrogation
chercher l’étincelle dans les regard sombres
comme des nappe de pétrole
à force que nos droits s’étiole
moi j’attend juste qu’on reste zen comme le kéro garçon
comment je me sent, hein devine?
des rayures sur les vitres de mon train de vie
contraint de viser la lune avec des fusées de détresse
quand leur bonheur en placebo
s’échange contre un devis
on craint le vide
tout en rêvant de pied d’estale
tu peut remballer tes stats’
c’est le manque d’amour qui rend détestable
mais bon, pull up moi çà selecta
au fond, je préfère écouter nesta
que bouffer du temesta
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